Benedikt Würth

Benedikt Würth, né le à Saint-Gall (originaire de Berg et Rapperswil-Jona), est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Il est conseiller d'État saint-gallois d' à et député du canton de Saint-Gall au Conseil des États depuis .

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Benedikt Würth

Portrait officiel, 2019.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
(2 ans, 3 mois et 13 jours)
Élection 19 mai 2019
Réélection 17 novembre 2019
Législature 50e et 51e
Groupe politique Centre (M-E)
Commission CSEC, CPE et CdF
Prédécesseur Karin Keller-Sutter
Conseiller d'État du canton de Saint-Gall

(9 ans, 1 mois et 30 jours)
Élection 28 novembre 2010
Réélection 11 mars 2012
28 février 2016
Prédécesseur Josef Keller
Député au Grand Conseil du canton de Saint-Gall

(14 ans et 10 mois)
Législature 1996-2000
2000-2004
2004-2008
2008-2012
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Gall (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique PDC
Diplômé de Université de Saint-Gall
Résidence Rapperswil-Jona

Biographie

Benedikt Würth naît le à Saint-Gall. Il est originaire de deux autres communes du canton, Berg et Rapperswil-Jona[1]. Il grandit à Mörschwil. Il est le septième enfant d'une famille nombreuse[2].

Il fréquente le gymnase de Friedberg à Gossau (SG)[3], puis étudie le droit à l'Université de Saint-Gall, où il décroche une licence. Il y obtient également une maîtrise de troisième cycle en droit international et européen des affaires[4].

Il est secrétaire du PDC de 1994 à 1996, puis collaborateur personnel chef du département des finances du canton de Saint-Gall, le PDC Peter Schönenberger, jusqu'en 1998[4],[2]. Il travaille ensuite deux années comme conseiller en gestion auprès de la société fiduciaire Treuhand, où il est chef suppléant du domaine des entreprises publiques et membre de la direction[4].

Il a le grade de caporal à l’armée[1].

Il est marié et père de deux enfants, nés en 2003 et 2005. Il vit à Rapperswil-Jona[5].

Parcours politique

Il est élu en 1996 au Conseil cantonal de Saint-Gall, où il siège jusqu'en 2020. Il préside le groupe PDC de à [4].

En 2000, il est élu maire de Jona et préside le comité chargé de la fusion des communes de Rapperswil et Jona, puis préside de 2007 à 2011 la nouvelle commune fusionnée de Rapperswil-Jona[4].

En 2011, il est élu au gouvernement du canton de Saint-Gall, où il succède à Josef Keller. Il entre en fonction le et prend la tête du département de l'économie[6]. Il préside le gouvernement en 2015-2016[4]. En 2016, il reprend le département des finances[7]. Il préside la Conférence des directeurs cantonaux des finances à partir de 2017.

Le , il est élu au Conseil des États après l'accession de Karin Keller-Sutter au Conseil fédéral[8]. Il est réélu au second tour le [9]. Il siège au sein de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et, depuis sa réélection, également au sein de la Commission de politique extérieure (CPE) et de la Commission des finances (CdF)[1].

Autres mandats

Il préside la Fondation ch pour la collaboration confédérale d' à . Son prédécesseur est Christian Wanner et son successeur Pascal Broulis[2],[10].

Notes et références

  1. « Biographie de Benedikt Würth », sur le site web de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. Institut du fédéralisme, « Rapport annuel 2013 : 3.1 Benedikt Würth, nouveau président du conseil de l’institut », sur Université de Fribourg, p. 27
  3. (de) Katja Fässler, « Der Weg nach oben ist lang », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  4. « Benedikt Würth - CVP St. Gallen », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. (de) « Lebenslauf Benedikt Würth », sur site personnel (consulté le )
  6. https://web.archive.org/web/20141103164524/http://www.sg.ch/news/1/2011/03/auf_josef_keller_folgt.html
  7. (de) « Würth wechselt ins Finanzdepartement », sur Portal Kanton St.Gallen (consulté le ).
  8. « Der neue Ständerat des Kantons St.Gallen heisst Benedikt Würth », sur dieostschweiz.ch (consulté le ).
  9. « Kanton St. Gallen - Würth und Rechsteiner bleiben St. Galler Ständeräte », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le ).
  10. Fondation pour la collaboration confédérale, « Pascal Broulis est le nouveau président de la Fondation ch », sur chstiftung.ch, (consulté le )

Lien externe

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