Pascal Broulis

Pascal Broulis, né le à Sainte-Croix, est un banquier et homme politique suisse, membre du Parti radical-démocratique, puis du Parti libéral-radical. Il est membre du Conseil d'État du canton de Vaud de à .

Pascal Broulis

Portrait.
Fonctions
Conseiller d'État du canton de Vaud
En fonction depuis le
(19 ans, 2 mois et 7 jours)
Élection 17 mars 2002
Réélection 11 mars 2007
11 mars 2012
30 avril 2017
Législature 2002-2007, 2007-2012, 2012-2017, 2017-2022
Président du Conseil d'État du canton de Vaud
Législature 2007-2012
Prédécesseur Charles-Louis Rochat
Successeur Pierre-Yves Maillard
Député au Grand Conseil du canton de Vaud
Législature 1990-1994
1994-1998
1998-2002
Conseiller communal de Sainte-Croix
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Croix, Vaud (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique PLR
Profession Banquier
Liste des conseillers d'État du canton de Vaud

Biographie

Pascal Broulis naît le à Sainte-Croix, dans le canton de Vaud. Il est le fils d'un ouvrier grec, employé chez l'usine de machines à écrire Hermès[1],[2], et d'une Vaudoise[3].

Après une formation d'employé de commerce, il entame une carrière professionnelle au sein du Crédit foncier vaudois puis à la Banque cantonale vaudoise. En 2000, il devient directeur adjoint de sa division logistique[4].

Il est marié à une physiothérapeute d'origine hollandaise. Ils ont un fils[1].

Parcours politique

Élu d'abord comme conseiller communal dans sa commune de Sainte-Croix, il accède au Grand Conseil du Canton de Vaud en 1990, à l'âge de 25 ans. Il est alors le plus jeune député du canton[5].

Conseiller d'État

Élu conseiller d'État en 2002, il prend en charge le département des finances et préside le Conseil en 2006. Réélu en 2007, il voit ses prérogatives étendues avec le département des finances et des relations extérieures en assurant la présidence du Conseil pendant toute la législature. À ce titre, il préside le Conseil du Léman en 2008 et 2009[6].

Le , il annonce sa candidature à la succession de Pascal Couchepin au Conseil fédéral[7], sans toutefois être retenu dans le ticket final du Parti libéral-radical (PLR)[8].

Le , il est réélu au Conseil d'État au premier tour, aux côtés de ses colistiers Jaqueline de Quattro et Philippe Leuba[9].

Il est à nouveau réélu au premier tour le , en tête de tous les candidats, devenant le premier élu au Conseil d’État vaudois à dépasser la barre des 100 000 suffrages (100 051) et de 60 % des voix exprimées (60,42 %)[10].

En , il est attaqué sur la répartition de ses impôts entre Sainte-Croix et Lausanne. Rendant publique une triple expertise, le Conseil d’État constate le qu’il « n’a bénéficié d’aucun traitement de faveur et été taxé dans le respect des règles et procédures »[11].

Le , il annonce qu'il ne se présentera pas pour un cinquième mandat et qu'il se retirera donc du gouvernement le [5].

Prix et décorations

Il obtient[Quand ?] la mention « Manque pas de souffle » au Grand prix du maire de Champignac pour ses phrases : « Mais pour moi, tout travail mérite salaire, et pas l'inverse » et « À coup de questions mal posées, le Centre droit s'époumone à chercher des équilibres que l'air du temps s'évertue à déchirer, alors qu'une droite dure a fait son apparition, exigeant une politique de droite sans compromis » en tant que conseiller d'État vaudois.

Publications

  • Le Petit Broulis illustré, éd. Presse du Belvédère, Sainte-Croix 2006, (ISBN 978-2-88419-089-3)
  • L'impôt heureux[12], éd. Favre, Lausanne 2011, (ISBN 978-2-8289-1248-2)
  • Fragile pouvoir, éd. Mon Village, Sainte-Croix 2016, (ISBN 978-2-8819-4343-0)

Notes et références

  1. Yan Pauchard, « Pourquoi Pascal Broulis se cache d’être devenu Lausannois », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  2. (de) Stefan Bühler et Markus Häfliger, « König Pascal II. », NZZ, (lire en ligne)
  3. (de) Hans-Peter Wäfler, « Bundesrat - Mögliche Couchepin-Nachfolger: Pascal Broulis - Der natürliche Kandidat », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
  4. Bernard Wuthrich, « Pascal Broulis se lance dans la course », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  5. « Pascal Broulis ne briguera pas un cinquième mandat au gouvernement vaudois », sur rts.ch, (consulté le )
  6. Site officiel
  7. « Un quatrième candidat au gouvernement », swissinfo, 6 août 2009
  8. Patrick Chuard, « Auf wiedersehen Pascal Broulis », 24 heures, 29 août 2009
  9. Résultats du scrutin
  10. « vd.ch »
  11. « Canton de Vaud, communiqué de presse »
  12. [Vidéo] Interview TSR , Article détaillé Swissinfo

Liens externes

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