Bellevue-la-Montagne

Bellevue-la-Montagne est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Bellevue-la-Montagne

Rue traversant le village avec l'église en rénovation à gauche et la mairie au fond.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Michel Filère
2020-2026
Code postal 43350
Code commune 43026
Démographie
Population
municipale
432 hab. (2018 )
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 18″ nord, 3° 49′ 15″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 061 m
Superficie 32,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Bellevue-la-Montagne
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Bellevue-la-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
Bellevue-la-Montagne
Géolocalisation sur la carte : France
Bellevue-la-Montagne
Liens
Site web http://www.bellevue-la-montagne.com/

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Bellevue-la-Montagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), prairies (21,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), zones urbanisées (0,8 %), terres arables (0,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 416, alors qu'il était de 421 en 2013 et de 393 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 49,8 % étaient des résidences principales, 33,3 % des résidences secondaires et 16,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 92,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,8 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bellevue-la-Montagne en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,3 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Bellevue-la-Montagne en 2018.
    Typologie Bellevue-la-Montagne[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 49,8 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 33,3 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 16,9 12,4 8,2

    Toponymie

    Bellevue-la-Montagne : toponyme dit « révolutionnaire » en 1793. La commune s'appelait Saint-Just auparavant. Elle prendra le nom de Saint-Just-près-Chomelix en 1801 mais reprendra son nom actuel en 1896.

    Histoire

    Antiquité

    Des puits funéraires gallo-romains[8] ont été découverts sur le territoire de la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Recipon dvg  
    avril 2014 En cours
    (au 26 août 2014)
    Michel Filere[9]    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].

    En 2018, la commune comptait 432 habitants[Note 3], en diminution de 1,14 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3101 1331 3651 4241 5361 6511 6161 6091 547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4151 5631 5821 6071 6531 6951 4331 4101 720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7581 5441 5761 3701 2801 2561 1491 054893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    775687580521487479504467420
    2018 - - - - - - - -
    432--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    L'écrivain, cinéaste, théoricien stratège révolutionnaire français Guy Debord, propriétaire d'un mas au lieu-dit Champot Bas, s'y est suicidé le .

    Bibliographie

    • Patrick Ponsot, À propos de deux épaves de goût classique. Quelques notes sur le décor de peintures murales d’un pavillon proche de l’ancien château de Bellevue-la-Montagne : in Cahiers de la Haute-Loire 1984, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. description des puits funéraires gallo-romains de Saint-Paulien in Louis Simonnet, docteur en archéologie, Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (1ère partie) : in Cahiers de la Haute-Loire 1975, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne) et Louis Simonnet, Les puits funéraires gallo-romains en Velay et à Saugues (2ème partie) : in Cahiers de la Haute-Loire 1976, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne).
    9. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 26 août 2014).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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