Léojac

Léojac est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.

Léojac

Le lac.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron
Maire
Mandat
Christian Quatre
2020-2026
Code postal 82230
Code commune 82098
Démographie
Gentilé Léojacois
Population
municipale
1 277 hab. (2018 )
Densité 100 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ 13″ nord, 1° 26′ 52″ est
Altitude 206 m
Min. 107 m
Max. 221 m
Superficie 12,8 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Montauban
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Léojac
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Léojac
Géolocalisation sur la carte : France
Léojac
Géolocalisation sur la carte : France
Léojac
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Léojacois.

    Géographie

    Localisation

    Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans son unité urbaine à l'est de Montauban et au sud de Saint-Étienne-de-Tulmont.

    Communes limitrophes

    Léojac est limitrophe de cinq autres communes.

    Carte de la commune de Léojac et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le ruisseau de l'Angle et le ruisseau du Tordre qui forme le lac du Tordre de 64 ha, deux affluents du ruisseau de la Tauge.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 280 hectares ; son altitude varie de 109 à 221 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès par l'autoroute A20 (rocade de Montauban) et les routes départementales D 70 et D 91.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 774 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885[9]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[12] à 14 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Léojac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[17] et 79 527 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (25,7 %), forêts (23,6 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 6] (2,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    C'est en 1802 que la commune de Léojac est officiellement créée. Auparavant, le territoire actuel était partagé entre les communes de Léojac, Les Fargues et Bellegarde-Labastide.

    Héraldique

    Blason
    D'azur aux trois tours d'argent maçonnées de sable, ouvertes et ajourées du champ, accompagnées en abîme d'une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[23],[24].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Léojac faisait partie de l'ex-canton de Montauban-3).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1983 1984 M. Olivier    
    1984 1989 Michel Verstraeten-Rieux    
    1990 1995 Marcel Maurières    
    juin 1995 2020 Roger Cousserand DVG  
    2020 En cours Christian Quatre    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2018, la commune comptait 1 277 habitants[Note 7], en augmentation de 12,41 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    309340412435409429454462459
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    461445448437440412430402387
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    364352356360385360331326356
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    3033015076388027981 0131 0891 212
    2018 - - - - - - - -
    1 277--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[29] 1975[29] 1982[29] 1990[29] 1999[29] 2006[30] 2009[31] 2013[32]
    Rang de la commune dans le département 102 78 62 49 56 42 48 51
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Économie

    Viticulture : coteaux et terrasses de Montauban (VDP).

    Enseignement

    Léojac fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire[33].

    Culture et festivité

    Salle des fêtes, danse,

    Sports

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre, pêche (lac du Tordre),

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Lac du Tordre mis en eau en 1992 à des fins d'irrigation.
    • Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus de Léojac.
    • Église Saint-Symphorien de Léojac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[34]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[34].
    • Église inachevée des Farguettes.
    • Peu de monuments publics sont antérieurs au XXe siècle. Des « habitations troglodytes » sont connues sur la commune de Léojac, notamment sur les lieux-dits : « Cros » et « Proats Hauts » où furent aussi trouvés quelques poteries anciennes. Leur datation n'est pas aisée.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Luc Corlouër, Léojac Autrefois, Monographie 2019, Éditions le Cormoran, 220 pages
    • Luc Corlouër, Léojac d'Antan, Monographie 2019, Éditions le Cormoran, 124 pages

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Montauban - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Léojac et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Montauban - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Montauban », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montauban », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    24. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    29. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    32. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. La Dépêche du Midi, « Léojac. école, un nouveau directeur », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    34. « Église paroissiale Saint-Symphorien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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