Beauvallon (Drôme)
Beauvallon est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Beauvallon et Beau Vallon (homonymie).
Beauvallon | ||
La mairie. | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |
Département | Drôme | |
Arrondissement | Valence | |
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | |
Maire Mandat |
Bernard Ripoche 2020-2026 |
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Code postal | 26800 | |
Code commune | 26042 | |
Démographie | ||
Gentilé | Beauvallonnais, Beauvallonnaises | |
Population municipale |
1 595 hab. (2018 ) | |
Densité | 511 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 44° 51′ 29″ nord, 4° 54′ 26″ est | |
Altitude | Min. 120 m Max. 200 m |
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Superficie | 3,12 km2 | |
Unité urbaine | Valence (banlieue) |
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Aire d'attraction | Valence (commune de la couronne) |
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Élections | ||
Départementales | Canton de Valence-3 | |
Législatives | Deuxième circonscription | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont dénommés les Beauvallonnais.
Géographie
Localisation
La commune de Beauvallon est située dans l'agglomération valentinoise, à 10 kilomètres au sud de Valence, préfecture du département de la Drôme.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Hydrographie
La commune est arrosée par deux canaux : celui d'Aurelle et celui des Moulins de l'Étoile[1].
Urbanisme
Typologie
Beauvallon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valence, une agglomération inter-départementale regroupant 10 communes[5] et 131 695 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), zones urbanisées (18,7 %), forêts (14,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Donay
- Gréolon
- Lambruchet
- la Garde
- l'Arizona
- la Roue
- le Bosquet
- le Château
- le Clos des Vicherolles
- le Mas du Castellet
- le Point du Jour
- les Blachères
- les Blaches
- les Corneilles
- les Fiérattes
- les Gamelles
- les Grands Horizons
- les Granges
- les Gros Pays
- les Patios
- les Puits
- les Tournesols
- Vicherolle
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 1332 : Vacha (Gall. christ., XVI, 130).
- 1349 : Vaca et mandamentum Vachie (archives de la Drôme, fonds de Saint-Ruf).
- XVe siècle : mention de la paroisse : cura Vachie (pouillé de Valence).
- 1442 : Vachia (choix de documents, 275).
- XVIe siècle : Vacha (inventaire de la chambre des comptes).
- 1891 : La Vache, commune du canton de Valence (le dictionnaire topographique n'a pas tenu compte du changement de nom de novembre 1890).
Avant 1890, le territoire s'appelait La Vache comme le montre la carte de Cassini (XVIIIe siècle)[réf. nécessaire].
1890 (12 novembre) : la commune prend le nom de « Beauvallon »[réf. nécessaire].
Étymologie
Le toponyme, créé en 1890, vient du français bel (beau) et vallon.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[12] :
- Au point de vue féodal, La Vache (Beauvallon) était une possession des Chabeuil.
- Vers 1250 : elle est acquise par les comtes de Valentinois.
- Les comtes de Valentinois auraient acheté le château et ses terres à Lambert, seigneur de Chabeuil, en 1259[14].
- 1345 : elle est inféodée aux Mareuil.
- Passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
- Vendue aux Gaston du Cheylard.
- 1487 : rachetée par les Poitiers-Saint-Vallier (vendue en 1594 par le duc d'Aumale, un des gendres de Diane).
- 1594 : vendue à Bertrand Manuel de La Faye qui la revend peu après.
- Peu après : vendue aux Chastellier qui s'en dessaisissent trente ans après.
- Acquise par les Bressac, derniers seigneurs de la Vache.
Démographie[12]. :
- 1688 : 48 chefs de famille.
- 1789 : 34 chefs de famille.
Avant 1790, la Vache était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et de la sénéchaussée de Crest.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, unie à celle de Fiancey (nom de la commune de Portes-lès-Valence avant 1908)[12].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton d'Étoile. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Valence[12].
Le nom de la commune fait l’objet de plaisanteries[14] :
- de la part du curé : « Fils de La Vache, soyez dévots sinon vous serez détruits ».
- de Madier de Montjau, s'adressant au lieutenant Bonaparte qui se rendait souvent au château de Laurent de Bressac : « pour quel motif, tenez-vous tant à La Vache, enragé ! ».
Dès 1883, le maire, Alphonse Pomarel, entreprend les démarches pour un changement de nom. Par le décret du 12 novembre 1890, Lavache devient Beauvallon, ce dont témoignent les deux plaques de cocher apposées sur deux maisons qui ont dû être corrigées, et le monument près du lac érigé pour le centenaire du changement de nom en 1990[14].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux[15][source insuffisante].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2018, la commune comptait 1 595 habitants[Note 3], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école maternelle et primaire[réf. nécessaire]. Le collège le plus proche est situé à Beaumont-lès-Valence (transport assuré par bus)[réf. nécessaire].
Santé
La commune dispose de deux médecin, d'un cabinet de kinésithérapie et d'une pharmacie[réf. nécessaire].
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : second dimanche de mai[13].
Sports
- Club de football ASVM (association sportive Véore Montoison), regroupant les communes de Montoison, Étoile-sur-Rhône et de Beauvallon[réf. nécessaire].
- Club de rugby de l'intercommunalité Véore XV, issu de la fusion du club de Beauvallon et de celui de Portes-lès-Valence[réf. nécessaire].
- Club de tennis[réf. nécessaire].
- Club de pétanque, de boules lyonnaises, etc.[réf. nécessaire].
Médias
La commune publie chaque trimestre un bulletin municipal : Les échos du Lac (exemplaire[20]).
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, vergers, vignes, ovins[13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges d'enceintes[13].
- Château des XVIe et XVIIe siècles[13].
- Église des XVIe et XVIIe siècles[13].
- Chapelle ruinée[13].
- Lavoir public[réf. nécessaire].
- Parc public avec bassin, alimenté par le Saint-Fély, rivière souterraine[réf. nécessaire].
- Château de Beauvallon XVIe siècle.
- Château, vue du parc.
- Église du XVIIe siècle.
- Porte de l'église.
- Le lavoir du village.
- Ancienne porte d'accès au parc.
Personnalités liées à la commune
- Sébastien Chabal (né en 1977), international français de rugby à XV, a fait ses débuts de rugbyman dans le club de Beauvallon appelé Véore XV[réf. nécessaire].
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Site officiel
- Beauvallon sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Valence », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 400 (La Vache).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Beauvallon.
- « Histoire - Beauvallon - Site officiel de la commune », sur www.beauvallon.fr (consulté le ).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- http://cdn2_4.reseaudespetitescommunes.fr/cities/826/documents/4zu0riryrumwvks.pdf
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