Bataille d'Orléans (1870)

La bataille d’Orléans et des villes de Beauce se déroula en France durant la Guerre franco-prussienne de 1870.

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Bataille d'Orléans
Entrée des Allemands à Orléans, tableau de Ludwig Braun (1836-1916)
Informations générales
Date 2-
Lieu Orléans (Loiret), France
Issue Victoire prussienne
Belligérants
Royaume de Prusse République française
Commandants
prince Frédéric-CharlesLouis d'Aurelle de Paladines
Forces en présence
30 000 hommes80 000 hommes
Pertes
1 700 tués et blessés7 000 tués et blessés, 12 000 prisonniers

Guerre franco-prussienne de 1870

Batailles

Coordonnées 47° 54′ 09″ nord, 1° 54′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : Loiret

L'armée française y fut défaite par l'armée prussienne.

Guerre dans la Beauce

La bataille se compose de deux mouvements bien distincts : les 11 octobre et avec la prise puis l'évacuation d'Orléans par le Ier corps bavarois commandé par le général von der Tann ; puis du 2 au , alors que la IIe armée prussienne est dirigée par le prince Frédéric-Charles.[réf. nécessaire]

L'armée française de la Loire est sous le commandement du général en chef Louis Jean Baptiste d’Aurelle de Paladines mais les décisions stratégiques sont prises par Léon Gambetta.

Prise d'Orléans (11 octobre)

Le monument commémoratif de la bataille du 11 octobre 1870, place de la Bascule à Orléans, photographié avant la Première Guerre mondiale. Il comporte le descriptif suivant : « En ce lieu, sous le feu d'un effroyable bombardement, 6.000 français de l'Armée de la Loire, se dévouant pour la défense d'Orléans et l'Honneur de la France, ont arrêté et refoulé jusqu'au soir le choc de 45.000 Prussiens : 300 payèrent de leur vie cette résistance héroïque. »

À Artenay, le 10 octobre 1870, l'avant-garde française, forte de 8 000 hommes et 16 canons, rencontre l'armée prussienne, de 14 000 hommes et 100 canons. Les français sont battus et se replient dans la forêt d'Orléans, perdant 900 hommes tués, blessés ou prisonniers, tandis que les allemands perdent 200 hommes. Redoutant un combat similaire à celui du 11 octobre, les Allemands décident de ne pas attaquer de front. Ils s'infiltrent jusqu'à La Chapelle-Saint-Mesmin et par le faubourg Bannier. À 9 heures, ils sont à Fleury-les-Aubrais. Les Prussiens envoient un parlementaire pour demander l'occupation de la ville en menaçant de la bombarder. À 10 heures, d'Aurelle de Paladines ordonne l'évacuation de la ville.

Les combats eurent ensuite lieu dans le cadre de la bataille du Mans.

Le 9 novembre 1870, après la bataille de Coulmiers, les Bavarois évacuent Orléans.

Orléans (2 au 4 décembre)

Après la bataille de Loigny, le général d'Aurelle décide de se retirer dans le camp retranché d'Orléans.

 France

Quartier général à Saran : général Louis d'Aurelle de Paladines

Royaume de Prusse Royaume de Bavière

Quartier général à Artenay : Frédéric-Charles de Prusse

Combats d'Artenay et de Chevilly


Combats de Vaumainbert et de Saint-Loup. Retraite du 20e corps

Face aux Prussiens de la 6e division et une fraction de la 5e (IIIe corps), le 38e de marche et l'infanterie de marine tiennent bon dans les tranchées qu'ils occupent.[réf. nécessaire]

Notes et références

    Voir aussi

    Bibliographie

    Léonce Rousset, Histoire générale de la guerre franco-allemande (1870-71) : les armées de province, Paris, Librairie illustrée, 1895-1898 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Lien externe

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