Basse-Ham

Basse-Ham (en allemand Niederham) est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Ses habitants sont appelés les Hamois et Hamoises.

Pour les articles homonymes, voir Ham.

Basse-Ham

Église Saint-Willibrord.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville
Maire
Mandat
Bernard Veinnant
2020-2026
Code postal 57970
Code commune 57287
Démographie
Gentilé Hamois, Hamoises
Population
municipale
2 232 hab. (2018 )
Densité 222 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 12″ nord, 6° 14′ 38″ est
Altitude Min. 149 m
Max. 249 m
Superficie 10,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Basse-Ham
(ville isolée)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Metzervisse
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Basse-Ham
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Basse-Ham
Géolocalisation sur la carte : France
Basse-Ham
Géolocalisation sur la carte : France
Basse-Ham
Liens
Site web http://www.basse-ham.fr

    Géographie

    La commune est divisée en trois parties :

    • Haute-Ham
    • Basse-Ham
    • Basse-Ham quartier Saint-Louis

    Urbanisme

    Typologie

    Basse-Ham est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Basse-Ham, une unité urbaine monocommunale[4] de 2 237 habitants en 2017, constituant une ville isolée[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,3 %), forêts (23,8 %), prairies (16,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), zones urbanisées (8,2 %), eaux continentales[Note 3] (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    Le terme d'origine germanique ham 'foyer' 'maison', est employé ailleurs en France, notamment en Normandie et en Picardie (cf. le Ham). Il est à l'origine du vieux français ham 'chaumière', 'village' et du dérivé hamel > hameau.

    Le mot français est très certainement un emprunt au normand ou au picard, dont l'étymon est l'anglo-saxon hām, 'foyer', 'maison', 'village' (ou le vieux frison hām et le vieux saxon hēm en picard)[11].

    L'étymon du "ham" lorrain est probablement le vieux francique *haim monophtongué en "ham"[12], ce qui le distingue du vieux haut-allemand heim 'maison', 'patrie', 'propriété rurale'[13] que l'on rencontre également en Lorraine.

    Le germanique commun devait être *haimaz[14]. cf. gotique haims 'village'.

    Basse-Ham

    • Attesté sous la forme francique Nidherham en 1469, Hamen en 1594, Inderhem au XVIIe siècle, Hame en 1722[15].
    • Niederham en allemand, Nidder-Ham en francique lorrain.

    Haute-Ham

    • Ober-Ham en 1469, Hamen au XVIe siècle, OberHen ou Ober-Hen au XVIIe siècle[15].
    • Oberham en allemand, Ower-Ham & Uewer-Ham en francique lorrain.

    Histoire

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 mars 1971 Louis Grainetier MRP Entrepreneur
    mars 1971 mars 1989 Jean Beck   Visiteur de gare principal SNCF
    mars 1989 Septembre 2017 Jean-Marie Mizzon DVD Chargé de mission
    Sénateur de la Moselle (depuis 2017)
    Président des maires ruraux de la Moselle
    Septembre 2017 En cours Bernard Veinnant   Retraité de la SNCF

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 2 232 habitants[Note 4], en diminution de 4,74 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    477497521576693724721736700
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    681722700658681692753801730
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    8538378776757351 3291 8952 0162 141
    1990 1999 2005 2010 2015 2018 - - -
    1 9861 8832 0532 2502 2622 232---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Site néolithique et gallo-romain.
    • Base de loisirs, bords de la Moselle à Haute-Ham
      • Club d’aviron « La Yole Hamoise »
      • Club de voile « CAP 250 »
    • Biennale mondiale de paramoteurs (prochaine les 22, 23 et 24 juin 2012) à Haute-Ham.
    • Gymnase Marcel Hitz
    • Nautic'Ham - Port fluviale et touristique - 90 anneaux [22]
    • Camping Nautic'Ham

    Édifices religieux

    • Église paroissiale Saint-Willibord néo-gothique à Basse-Ham, XVIIIe siècle, détruite en 1891 ; reconstruite de 1891 à 1893, endommagée en novembre 1944 par les bombardements ; restaurée de 1947 à 1952.
    • Chapelle Saint-Marc à Haute Ham. Tour clocher XIIe siècle ; nef XVIIIe siècle ; détruite en 1955 avant la construction de la nouvelle chapelle Saint-Marc, rue de la chapelle.
    • Chapelle Saint-Marc de Haute-Ham, construite de 1956 (date portée), à 1958 en remplacement de l’ancienne chapelle du XVe siècle située Grand’Rue, démolie en 1955.
    • Chapelle Notre-Dame à Basse-Ham, XVIIIe siècle ; restaurée en 1765, porte la date.
    • Calvaire à Haute Ham, rue de la Chapelle. Croix érigée en 1533 à la suite d’une grave épidémie de peste qui sévit à Haute Ham de 1530 à 1533 et fit 250 victimes. Elle se trouvait devant l’ancienne chapelle et a été déplacée.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à l’église d’argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Basse-Ham », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Louis Guinet, Les emprunts gallo-romans au germanique, du Ier à la fin du Ve siècle, éditions Klincksieck 1982.
    12. Peut-être explicable par la romanisation ancienne de ai francique par a selon Walther von Wartburg.
    13. Louis Guinet, Op. cité.
    14. D'origine disputée selon T. F. Hoad, English Etymology, OUP 1986. p. 219.
    15. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
    16. « Le Chemin de Fer de THIONVILLE à APACH » (consulté le ).
    17. « Basse-Ham : de l'annexion à la libération (1870 - 1945) » [PDF], sur http://www.basse-ham.fr/ (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    22. « Nautic'Ham ».
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