Valmestroff

Valmestroff est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Valmestroff

Église Saint-Nicolas.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de l'Arc mosellan
Maire
Mandat
Jean Zordan
2020-2026
Code postal 57970
Code commune 57689
Démographie
Gentilé Valmestroffois, Valmestroffoises
Population
municipale
311 hab. (2018 )
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 21′ 41″ nord, 6° 15′ 51″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 256 m
Superficie 3,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Metzervisse
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Valmestroff
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Valmestroff
Géolocalisation sur la carte : France
Valmestroff
Géolocalisation sur la carte : France
Valmestroff

    Géographie

    Communes limitrophes de Valmestroff
    Basse-Ham Kœnigsmacker
    Elzange
    Kuntzig Distroff

    Urbanisme

    Typologie

    Valmestroff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,2 %), prairies (22 %), forêts (21,8 %), zones urbanisées (7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Une chronologie des attestations du nom de Valmestroff a pu être reconstituée au cours du temps en fonction des divers documents écrits : Valhof (sans date) ; Wlensdorf en 1147 ; Valmestroff en 1366 ; Walmmistorff, Walmstroff, Walmestroff, Vualmestroff en 1469 ; Walmersdorf en 1614 ; Walmestorff, Walmestorf/Valmestorff en 1632 ; Wolmestroff en 1668 ; Walmestroff en 1722, Valmestroff en 1793. Walmesdorf, de manière transitoire entre 1871-1918 et entre 1940-1944.
    Wameschdrëf et Waalmeschtrëf en francique lorrain.

    Histoire

    Valmestroff dépendait du Luxembourg jusqu'en 1661, dans la seigneurie de Ham.
    Les premières traces de Valmestroff remontent à l'époque néolithique, on note notamment les découvertes de pointes de flèches, de poteries (rubané ancien), d’une herminette et de fours. Au moins deux villae gallo-romaines existaient sur la commune en plus d'un grand camp romain[réf. souhaitée] qui dominait le village. Il devait également exister un village au lieu-dit Bopert sur la commune voisine d'Inglange et à cheval sur la commune de Valmestroff à cette même époque. Mais le premier village de Valmestroff dérive sans doute de la ferme de Valhof[Information douteuse] qui date d’une époque reculée et était située à proximité de l'ancien village néolithique. Invasion après invasion, le village a remonté la pente vers l'ancien camp romain pour finalement se situer où il est actuellement.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la chaîne d'or posée en fasce, accompagnée de trois besants du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971  ? Paul Thill Sans étiquette  
    mai 2020 En cours Jean Zordan    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2018, la commune comptait 311 habitants[Note 3], en augmentation de 24,4 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    190160192156166154154157169
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    142141222231258239236253308
    2018 - - - - - - - -
    311--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11]. |recens-prem=2007 |.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Ancien site gallo-romain de Valmestroff

    Il est possible qu'un camp romain ait existé sur les hauteurs de Valmestroff donnant vue sur les vallées de la Canner et de la Bibiche. De plus, la proximité des deux grands axes que sont la Moselle et la voie romaine Tréves–Metz justifie dans une certaine mesure cette position qui offre également la possibilité d'une intervention rapide entre ces deux villes. Il n'est pas étonnant de retrouver à proximité de ce camp de riches villas romaines, la position de l'une d'entre elles a pu être localisée avec précision sur la commune (différents objets ont pu être retrouvés lors des labours).

    Église Saint-Nicolas

    Le clocher de l'église Saint-Nicolas date sans doute du XIe siècle. Il est accolé à l'église pour ne former qu'un. La partie inférieure du clocher est le chœur de l'église actuelle, fait unique dans la région. En effet, la construction du clocher précède de plusieurs siècles la construction de l'église du XIIe siècle, ce qui explique que le chœur soit la base du clocher. On peut noter des similitudes avec le clocher de Haute-Ham détruit en 1955. La nef est construite en 1712 et la sacristie au XIXe siècle.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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