Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Issoudun

La basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Issoudun, est un édifice religieux du XIXe siècle situé à Issoudun, bâti à l'initiative de Jules Chevalier fondateur des Missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, dédiée à Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur

Façade de la Basilique
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Notre-Dame du Sacré-Cœur
Type Basilique
Rattachement Archidiocèse de Bourges
Site web Les Missionnaires du Sacré-Cœur : France Suisse - La basilique
Géographie
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Ville Issoudun
Coordonnées 46° 57′ 07″ nord, 1° 59′ 39″ est

Historique

L'église est élevée au rang de basilique mineure par Pie IX le 17 juillet 1874[1].

Cet édifice a été construit entre 1857 et 1864 par l'architecte Tarlier, sous l'égide du Père Jules Chevalier, archiprêtre d'Issoudun et fondateur des Missionnaires du Sacré-Cœur.

Cette église de pèlerinage de style néo-gothique était primitivement terminée à l'est par un chœur pentagonal, flanqué de deux chapelles. Mais le succès immédiat du culte de Notre-Dame du Sacré-Cœur obligea la congrégation à procéder très rapidement à d'importantes modifications. Ainsi le chœur fut-il agrandi et ses chapelles latérales remplacées par un déambulatoire, permettant une meilleure circulation des pèlerins.

A l'est fut également bâtie une chapelle d'axe dédiée à Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Les vitraux

La Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur se compose de plusieurs espaces distincts (nef, chœur, chapelle d'axe, crypte), dotés de vitraux à divers moments des 19e et 20e siècles[2].

L'atelier Lobin

Les vitraux les plus anciens avaient été installés dans le chœur primitif de l’édifice au début des années 1860. Issus de l’atelier de Julien-Léopold Lobin (Tours), ils représentaient, entre autres, « Notre-Dame du Sacré-Cœur » (offert par la famille des Méloizes-Linetière), « Saint Joseph, ami du Sacré-Cœur » (offert par la comtesse de La Châtre), et « l’apparition du Sacré-Cœur à la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque » (offert par la ville d’Issoudun).

Après l’agrandissement du chœur, ces vitraux ont été démontés et partiellement réemployés dans la chapelle axiale, notamment l’image de « Notre-Dame du Sacré-Cœur », placée dans la lancette centrale de la baie d’axe, les lancettes latérales représentant Mgr de La Tour d’Auvergne, archevêque de Bourges, présentant au pape Pie IX les couronnes destinées à la statue en marbre de la Vierge du Sacré-Cœur, trônant sur l’autel de la chapelle.

Les autres vitraux de la chapelle, installés par Lucien-Léopold Lobin vers 1876, sont des ex-voto offerts par des familles, ainsi que les villes d’Issoudun, de Châteauroux et de Bourges, pour avoir été épargnées durant la guerre de 1870. Le nouveau chœur fut quant à lui doté de vitraux figurant notamment « Clément XIII approuvant la dévotion au Sacré-Cœur », « Mgr de Belzunce implorant sur la ville de Marseille les miséricordes du Sacré-Cœur », et « la béatification de Marguerite-Marie Alacoque ».

Dans les parties inférieures de ces baies étaient représentées des scènes de la vie du Christ. Les chapelles latérales, les bas-côtés et la crypte de la basilique comportaient également des vitraux créés par l’atelier Lobin.

Georges Dettviller

À l’exception de neuf verrières de la nef de la chapelle Notre-Dame, ce vaste ensemble de plus de cinquante verrières, encore en place en 1948, a été progressivement remplacé au cours des années 1950 et 1960, par des créations de Georges Dettviller (Issoudun). Ses premières créations, installées à partir de 1949 sur la façade de l’édifice, puis en 1953-1954 dans les fenêtres hautes de la nef, sont le fruit d’une collaboration étroite avec le peintre André-Louis Pierre, qui en dessina les cartons.

Parallèlement, Dettviller crée trois verrières symboliques pour l’abside de la chapelle Notre-Dame et quatre verrières figuratives pour les chapelles latérales de la nef. En 1968, Georges Dettviller s’associe avec son élève Robert Tiller pour la création de seize verrières symboliques destinées aux bas-côtés de la nef. Il s’agit de compositions en dalle de verre et acier inoxydable. Enfin, c’est également à l’atelier de Georges Dettviller que l’on doit les six verrières symboliques de la crypte, elles aussi réalisées en dalle de verre.

Architecture

Intérieur

Nef centrale

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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