Barrage des Trois-Gorges
Le barrage des Trois-Gorges (chinois simplifié : 三峡大坝 ; chinois traditionnel : 三峽大壩 ; pinyin : ) est un barrage sur le Yangzi Jiang, situé dans la province du Hubei, au centre de la Chine. Il a été mis en service par étapes de 2003 à 2012 et a créé une retenue de 600 kilomètres de longueur.
Il s'agit de la plus grande centrale hydroélectrique au monde[1].
Caractéristiques
Le barrage des Trois-Gorges est situé à Sandouping, près de Yichang, dans la province du Hubei en Chine, à la limite de la région montagneuse du Haut-Yangzi et de la plaine du Moyen-Yangzi, en aval des Trois Gorges et à 38 km en amont du barrage de Gezhouba, là où le fleuve a un débit de 14 300 m3/s. La décision de construire le barrage a été prise à l'Assemblée populaire en 1992, avec un nombre record d'abstentions et d'oppositions au projet. Le chantier a démarré en 1994 et en 2000, le fleuve Yangzi Jiang est dévié, alors que le barrage monte jusqu’à 80 mètres de haut.
Barrage
C'est un barrage poids, long de 2 335 mètres et haut de 185 mètres. Le niveau maximum d'eau du réservoir par rapport à la mer est de 175 ou 185 m. Sa construction a nécessité 27 millions de mètres cubes de béton[2].
Le barrage est constitué de plusieurs parties avec d'ouest en est :
- un tronçon usine hydro-électrique avec quatorze turbo-générateurs d'une puissance unitaire de 700 MW ;
- un tronçon déversoir ;
- une deuxième usine hydro-électrique avec douze turbo-générateurs d'une puissance unitaire de 700 MW ;
- la partie destinée à la navigation avec son ascenseur à bateau et sa cascade d'écluses ;
- une troisième usine hydro-électrique composée de six turbo-générateurs d'une puissance unitaire de 700 MW et de deux groupes de 50 MW chacun.
Réservoir
D'une superficie de 1 084 km2, le réservoir est étroit et s'étend jusqu'à Chongqing en amont. Le volume d'eau emmagasiné est de 39,3 km3 (39,3 milliards de m3, soit une masse comparable en tonnes). La capacité de décharge est de 116 000 m3/s. La puissance des jets qui sortent du barrage a nécessité la construction de « tremplins » afin d'éviter l'érosion du pied du barrage ; l'eau ainsi rejetée a une hauteur de chute d'environ 90 mètres. Le bassin versant qui alimente le réservoir mesure 1 million de km2.
Franchissement du barrage pour la navigation
Le barrage peut être franchi par un ascenseur à bateaux et un système d’écluses. Grâce à ceux-ci, la navigation sur le Yangtsé est possible de six à neuf mois par an. Le trafic fluvial annuel est passé de 10 à 50 millions de tonnes pour des coûts de navigation abaissés de 27 %. La sécurité de la navigation est améliorée grâce au débit régulier sur 650 km.
Escaliers d'écluses
Un gigantesque double escalier d'écluses de près de 1 500 m de long (quatre sas de 280 m et un de 350 m de long et 34 m de large) a été construit dans chaque sens. Cette échelle d'écluses à cinq niveaux permet le passage de navires de 10 000 tonnes. Le dénivelé franchi est de 113 m, soit plus de 20 m par sassée. Chaque écluse enchaîne sur la suivante par des portes ouvrantes de 25 m de haut.
Cette installation vise à permettre un accroissement du transport par bateau de 10 à 100 millions de tonnes annuelles, par une réduction de coût estimée entre 30 et 37 %. La navigation sera plus sûre sur le lac, contrairement à la navigation ancienne sur les Gorges[3]. Des navires plus grands et de plus grand tirant d'eau vont désormais pouvoir circuler sur 2 400 km de Shanghai à Chongqing. L'accroissement attendu est une multiplication par cinq du trafic[4],[5].
Ce dispositif est 30 m plus long que celui de la voie maritime du Saint-Laurent, mais deux fois moins profond. Avant la construction du barrage, la capacité maximale au niveau du site des Trois Gorges était de 18 millions de tonnes par an. De 2004 à 2007, ce sont au total 198 millions de tonnes qui ont franchi les écluses. La capacité de transport a été multipliée par six et les coûts réduits de 25 %. Une capacité totale de 100 millions de tonnes par an devrait être atteinte[3].
Ces écluses sont en fait un dispositif spécifique généralement appelé « escalier d'eau » ou « escalier d'écluses », où chaque porte intérieure sert à la fois de porte inférieure d'une écluse et supérieure de la suivante. Un tel dispositif présente l'inconvénient d'une indisponibilité de l'ensemble si un seul des éléments est endommagé, ainsi qu'un franchissement très long en temps (environ 3 h). Le système est cependant efficace car chacun des escaliers d'eau est destiné à une direction.
Ascenseur à bateaux
Un ascenseur vertical à bateaux à sas simple permettant le mouvement de navires de 3 000 tonnes a été inauguré le . Le bac de l'ascenseur mesure 120 m de long, 18 m de large et 3,5 m de profondeur, soit 7 560 tonnes d'eau transportée à chaque trajet[6].
Il s'agit désormais du plus grand ascenseur à bateau du monde, surclassant désormais l'ascenseur de Strépy-Thieu en Belgique.
Capacité de production
Les 26 générateurs de 700 MW[7] (fournis par les constructeurs allemand Voith, autrichien Andritz et le français Alstom) et les huit générateurs de 6 × 700 MW et 2 × 50 MW (construction achevée en 2011) de la centrale ont une puissance installée de 22 500 MW[8], soit sept fois la capacité des centrales hydroélectriques du Rhône (2 950 MW) ou l'équivalent d'une vingtaine de tranches de centrales nucléaires. La hauteur de chute est d'environ 90 m. Selon les plans originaux, le barrage devait couvrir 10 % de la consommation nationale[9], en fait à peu près 3 %[réf. nécessaire].
Production
La centrale produisait en 2009 environ 84,7 TWh (304 pétajoules) d'électricité par an, ce qui correspond à une puissance moyenne annuelle de 9 700 mégawatt[10]. Par comparaison, la production hydroélectrique française annuelle issue d'un parc composé de plus de 400 barrages varie entre 60 et 70 TWh ; la France est pourtant dotée du 2e parc européen derrière la Norvège (130 TWh annuel). La centrale des Trois Gorges a commencé sa production commerciale d'électricité le , avec huit générateurs d'une puissance totale installée de 5 500 MW[réf. nécessaire].
En 2014, elle a produit, selon les autorités du barrage, 98,8 TWh[11] nouveau record mondial de production d'hydroélectricité, détenu jusque-là par la centrale Paraguayo-brésilienne d’Itaipu avec 98,6 TWh en 2013[11].
Coût
Selon le quotidien Xinjing, citant un responsable du chantier, « une centaine de personnes sont mortes sur le chantier en dix ans[12]. »
Officiellement, le coût de la construction est de 25 milliards de dollars, soit 23 milliards d'euros[13].
Le transport de l'électricité produite utilisera en particulier des liaisons à courant continu haute tension (CCHT), favorables sur de longues distances.
Chiffres
Caractéristique | Unité | Mesure |
---|---|---|
Capacité du réservoir |
Milliard de mètres cubes |
39,3 |
Surface du bassin versant |
Kilomètres carrés |
1 million |
Surface du réservoir |
Kilomètres carrés |
1 084 |
Hauteur du barrage |
Mètres (au-dessus du niveau de la mer) |
185 |
Point culminant de la structure |
Mètres (au-dessus du niveau de la mer) |
229 |
Hauteur maxi du mur de béton |
Mètres |
137 |
Hauteur structure |
Mètres (hors tout) |
181 |
Hauteur d'eau maximum |
Mètres (au-dessus du niveau de la mer) |
175 |
Largeur du barrage |
Mètres (grand axe) |
2 309 |
Puissance électrique installée |
Mégawatts |
22 500 |
Puissance électrique garantie |
Mégawatts |
4 990 |
Puissance unitaire (32 unités) |
Mégawatts |
700 |
Système d'écluses |
Double sens |
2 fois 5 sas |
Dimensions de chaque sas |
Mètres |
280 × 34 × 5 |
Dénivelé maxi (amont - aval) |
Mètres |
113 |
Dimensions ascenseur à bateau |
Mètres |
120 × 18 × 3,5 |
Matériaux excavés |
Millions de mètres cubes |
> 102 |
Remblais |
Millions de mètres cubes |
> 29 |
Ferraillage |
Tonnes |
> 280 000 |
Durée des travaux (et préparation) |
Années |
17 |
Histoire
Idée vieille d'un siècle
L'idée de construire un barrage dans les Trois-Gorges est ancienne puisque la première proposition fut élaborée en 1919 avec le plan de développement de l'industrie de Sun Yat-Sen dans le but de faciliter la navigation fluviale sur le Yangtsé et permettre un meilleur usage des ressources de celui-ci. Après la guerre civile, le Guomindang établit en 1932 un comité chargé d'étudier la question et un ingénieur autrichien fut recruté mais la guerre empêcha de nouveau la réalisation du projet. En 1944, un expert venu des États-Unis conseilla de réaliser un nouveau projet, plus ambitieux et préfigurant le barrage actuel. Un contrat offrant la conception du barrage au cabinet de l'expert fut signé en 1946 mais la reprise de la guerre civile amena la suspension du projet[15].
Projet sous la République populaire de Chine
Après la victoire du parti communiste chinois et de nouvelles crues meurtrières comme celle de 1954 qui fit 30 000 morts et 19 millions de sans-abris, Mao Zedong fit relancer le projet en 1958 : le ministère de l'Eau & de l'énergie électrique annonça sur la base de 2 600 rapports que la construction prendrait une vingtaine d'années et pourrait commencer en 1962-1963. Mais le manque de compétences en ingénierie et les carences technologiques retardèrent le projet qui ne fut réactivé qu'à la fin des années 1970 du fait des pénuries en électricité. Le ministère des Eaux approuva officiellement le projet de 1959 et des études de faisabilité furent réalisées par des Canadiens qui le validèrent mais augmentèrent la taille de 10 mètres[15].
Construction
Le Premier ministre chinois Li Peng, ingénieur de formation, pousse à la construction du barrage. La décision finale est prise le , par 1 767 voix pour, 177 contre et 664 abstentions par l'Assemblée nationale populaire[réf. nécessaire]. Mais cette adoption avec seulement deux tiers des suffrages, ce qui est rarissime dans les institutions de la République populaire de Chine, traduit les oppositions internes au projet. Les délais sont à la mesure de l'œuvre entreprise. Les travaux sont inaugurés en 1994 par le président Jiang Zemin et le Premier ministre Li Peng. La Chine investit 24,5 milliards de dollars dans ce projet[réf. nécessaire].
Les travaux se déroulent sur trois phases et commencent avec les travaux préparatoires, dont la dérivation du fleuve, jusqu'en 1997. La période suivante, de 1998 à 2003, est consacrée à la construction et à la mise en service des premiers groupes et permet d'atteindre le niveau de 153 m pour la retenue d'eau. Enfin, pendant les cinq dernières années, de 2004 à 2009, sont réalisées les finitions et la mise en eau jusqu'au niveau de 175 m.
Le , l'introduction à la bourse de Shanghai des titres de la société China Yangtze Power Co, véhicule en bourse du barrage, s'achève sur une hausse de presque 44 %[16][réf. incomplète].
Le suivant, Li Yong'an (directeur général de la société de construction du barrage) annonce aux Chinois que le barrage est bien terminé. Il ne doit être, toutefois, pleinement opérationnel qu'en 2009[17], après l'installation et la mise en marche des 26 turbines servant à la production d'électricité.
Le , 2 000 personnes auraient manifesté à Jiangnan en bloquant les voies d'accès et en affrontant la police, cette manifestation étant due à l'indemnité jugée trop basse pour les relogements. Selon les chiffres officiels, plus de 1,4 million de personnes ont dû être évacuées afin de permettre la réalisation du barrage[18].
Le , la presse annonce que des quantités importantes de déchets s'accumulent dans le barrage, au point que les portes d'écoulement du barrage pourraient s'en trouver obstruées. Cette accumulation est due au fait que certaines localités voisines du lac de retenue ne disposent pas de système de traitement des déchets et que ces derniers sont déversés directement dans le lac[19].
Polémique
La construction du barrage des Trois-Gorges a suscité une vaste polémique, tant en Chine avec l'opposition de nombreux scientifiques que dans le monde. La Banque mondiale a refusé d'y participer, doutant de la fiabilité du barrage. L'écrivaine chinoise Dai Qing a qualifié le barrage de « farce ridicule et néfaste qui va hanter les dirigeants chinois »[20]. Les associations écologiques dénoncent le risque pour 75 millions de personnes qui vivent en aval de l'ouvrage.
Arguments favorables à la construction du barrage
- Lutte plus efficace contre les crues du fleuve, en aval, qui pouvaient dépasser 100 000 m3/s, atteindre une cote de 17 m au-dessus du niveau de la plaine (29 m au centre de Wuhan en septembre 1998), avec en plus un argument humanitaire de sécurisation des nombreuses populations habituellement touchées par les crues (50 à 80 millions d’habitants) et causant chaque année de nombreux morts. Les crues de l'automne 1998 ont causé la mort de plusieurs milliers de personnes[21].
- Fourniture d'énergie hydroélectrique, l'équivalent de 20 tranches de centrales nucléaires, ou de 50 millions de tonnes de charbon par an, soit 10 % des besoins en énergie électrique du pays. La construction finale couvrira en fin de compte 3 % des besoins du pays[9].
- Essor de la navigation en amont du fleuve : les cargos (jusqu'à 10 000 t) pourront remonter vers le bassin du Sichuan en passant l'obstacle naturel actuel des Gorges.
- Développement économique d'une région intérieure, jusqu'à présent le boum économique favorisait plutôt les régions côtières.
- Développement de la pêche dans le réservoir.
- Développement du tourisme en été et non plus seulement lors de la saison sèche.
- Meilleure maîtrise de la qualité générale de l'eau.
- Transfert d'une partie des eaux du Yangzi Jiang vers la plaine de la Chine du Nord qui souffre d'une sécheresse endémique par un simple canal de dérivation capable si besoin d'apporter annuellement 40 km3 d'eau, soit l'équivalent annuel du Rhône. Ce transfert permettrait d'éviter la construction de trois petits barrages initialement prévus. En fait, la nouvelle dérivation permettra l'alimentation toute l'année, du barrage du lac Han qui apporte déjà annuellement, par un canal, 20 km3/an à la plaine du nord, sauf lors des saisons sèches.
- Il permet de créer dans la société chinoise un consensus qui peut s'identifier à ce grand projet hydraulique. La propagande agit dans ce sens, lorsqu'elle emmène toute la jeunesse voir le barrage. En effet, tous les écoliers dès l'âge de 12 ans sont emmenés par leur école pour le visiter. Ces visites sont financées par l'État.
Écologiques
- En amont :
- Inondation de 600 km2 de terres agricoles et de forêts.
- En aval :
- Blocage du transport sédimentaire naturel par sédimentation dans le réservoir, entraînant :
- d'importants changements dans la faune et la flore,
- l'érosion, le creusement de son lit par le fleuve : depuis la mise en route du chantier, les rives du fleuve se sont érodées de 4 km2 par an en certains lieux[22],
- la réduction de l’apport sédimentaire risque de faire reculer le delta du fleuve. Depuis la mise en eau du barrage, le dépôt annuel d'alluvion dans l'estuaire a diminué d'un tiers[23].
- Modification du régime hydrologique et des crues hivernales entraînant :
- la remontée des nappes salées plus à l’intérieur du delta, problème qui nécessitera un drainage pour évacuer le sel,
- l'exploitation et l'artificialisation des vastes lacs actuels de déversement des crues du fleuve, d’où la réduction de la zone d'habitat de nombreuses espèces d'oiseaux (grue de Sibérie).
- Altération de l'habitat du dauphin de Chine. En 2006, l'espèce est considérée comme éteinte[24].
- Multiplication anormale des mauvaises herbes aquatiques et des algues, reconnue par l'agence officielle chinoise Xinhua[25].
- Assèchement des zones humides et par conséquent appauvrissement de la biodiversité.
- Blocage du transport sédimentaire naturel par sédimentation dans le réservoir, entraînant :
Répercussions sur la population
Déplacements de plus de 1,8 million d'habitants sans aide de l'État (précédent record de 300 000 habitants en Chine du Nord battu) avec l'engloutissement de 1 300 sites historiques et archéologiques[26], de plusieurs villes et de nombreux villages. Bogumil Terminski, spécialiste polonais des déplacements de populations et réfugiés climatiques, donne le nombre de 1,2 million de personnes déplacées[27].
- 40 % des personnes déplacées sont des citadins, relogés pour moitié dans de nouveaux quartiers en ville dans des appartements dont les immeubles ont été construits à la va-vite, alors que la plupart du temps, ils étaient logés dans de petites maisons.
- 60 % sont des paysans relogés pour moitié au-dessus du réservoir avec des parcelles de la même superficie de 600 m2, mais dans des conditions de culture différentes : sols minces, en pente et à une altitude comprise entre 300 et 1 000 m. Ceci impliquant que leur agriculture traditionnelle, l'agrumiculture ne sera plus possible.
- Par endroits, disparition de sites archéologiques qui doivent être réaménagés plus haut.
- Risque pour 75 millions de personnes vivant en aval en cas de rupture du barrage, notamment pour les villes de Changsha et de Wuhan, qui comptent 9 millions d'habitants.
- Ce barrage ne résout que très partiellement le problème de l'approvisionnement électrique de la Chine. Sa production annuelle de 85 TWh correspond à peu près à 3 % de la consommation nationale, alors que les plans originaux devaient en couvrir 10 %[9].
Conséquences liées à la construction du barrage
Chiffres en juin 2003
[réf. à confirmer]
- Une centaine de personnes seraient mortes lors de la construction (chiffres officiels[20]).
- 1,8 million de personnes ont été déplacées.
- 15 villes et 116 villages ont été engloutis.
- 436 km2 de terres ont disparu.
- Les 24,5 milliards de dollars prévus ont largement été dépassés.
Impacts écologiques et hydrauliques
L'impact hydraulique du barrage s'est surtout fait sentir durant sa phase de remplissage. Il perturbe l'écoulement du fleuve et son écosystème, et serait à l'origine d'un déficit hydraulique des lacs alentour, ainsi que d'une diminution des alluvions en aval[28]
Rotation de la Terre
En 2005, des scientifiques de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) ont calculé que la masse de l'eau stockée dans le réservoir du barrage à pleine charge aurait des répercussions à l'échelle de la planète, allongeant la durée d'un jour de 0,06 microseconde[29] et renforçant l'aplatissement de la Terre[30].
Notes et références
- (en) The Top 100 - Part I The World's Largest Power Plants
- « La construction du barrage des Trois-Gorges officiellement achevée », Le Monde web du 20 mai 2006
- (en) « The Three Gorges sluice year transported goods volume may amount to 100 000 000 tons) », Xinhua, (lire en ligne, consulté le ) traduction
- (en) Joseph J. Hobbs et Andrew Dolan, World Regional Geography, Cengage Learning, , 752 p. (ISBN 978-0-495-38950-7, présentation en ligne), p. 376
-
(en) « The Three Gorges Dam », Washington Post, (lire en ligne[archive du ]) :
« A maximum depth of 574 feet. This is expected to allow 10 000 ton ocean-going cargo ships and passenger liners to navigate 1 500 miles inland to Chongqing. »
- [vidéo] Chine : un ascenseur géant pour bateaux - francetvinfo.fr
- Brice Pedroletti, « Barrage des Trois-Gorges : la Chine, schizophrène mais pragmatique », Le Monde, 20 mai 2006
- (en) « Remarkable Power Generation Benefit », sur ctgpc.com.cn
- (zh) « 三峡输变电工程综述 » (consulté le )
- Brice Pedroletti, « Barrage des Trois-Gorges : la Chine, schizophrène mais pragmatique », Le Monde web, 20 mai 2006
- Enerpresse, no 11232, 6 janvier 2015,"Le barrage des Trois Gorges bat le record mondial de production", page 3
- Philippe Grangereau, « Trois-Gorges, un barrage monstre », sur Libération (consulté le ).
- « La construction du barrage des Trois-Gorges officiellement achevé », Le Monde, 20 mai 2006.
- Non trouvé le 18 octobre 2013, sur china-hiking.com
- Savoie 2003
- Le Figaro, 19 mai 2006
- La Chine en chiffres, rds.ca
- Barrage des Trois-Gorges : affrontements entre la police et les manifestants, sur batiactu.com
- Chine : des tonnes de déchets menacent le barrage des Trois-Gorges, Le Soir en ligne, 2 août 2010
- Philippe Grangereau, « Trois-Gorges, un barrage monstre », Libération, le 20 mai 2006 (consulté le 18 mars 21).
- D'après les Nations Unies, les crues de l'automne 1998 auraient causé la mort de 3 656 personnes, donnée variable selon les sources
- « La construction du barrage des Trois-Gorges officiellement achevée », Le Monde web du 20 mai 2006
- Sciences et Vie - juillet 2007 p. 30
- Article de la baiji.org Fondation du 13 décembre 2006, non trouvé le 18 octobre 2013
- « Le barrage des Trois-Gorges pollue et c'est les Chinois qui le disent ! », Courrier international, 27 septembre 2007, [lire en ligne]
- Frédéric Edelmann, « La Chine achève le barrage des Trois-Gorges » dans Le Monde web, 22-05-2006
- Bogumil Terminski-Mrowiec, “Development-Induced Displacement: Theoretical Frameworks and Current Challenges”, research paper, Geneva, 2013
- Yan Dingfei et Zhong Yuhao, « La Chine peut-elle encore sauver son fleuve Yangtsé ? », Courrier international, no 1288, (ISSN 1154-516X, lire en ligne, consulté le ).
- David Louvet-Rossi, « Ce barrage de Chine qui ralentit la rotation de la Terre de 0,06 microseconde », sur sciencepost.fr, (consulté le ).
- (en) « NASA Details Earthquake Effects on the Earth », NASA, (consulté le ).
Voir aussi
= Bibliographie=
- Luc Merchez et Stéphane Puzin, « Le barrage des Trois-Gorges », Mappemonde, no 55, 1999, p. 1-5 [lire en ligne]
- Thierry Sanjuan et Rémi Béreau, « Le barrage des Trois-Gorges. Entre pouvoir d’État, gigantisme technique et incidences régionales », Hérodote, no 102, 2001/3, p. 19-55 [lire en ligne]
- Florence Padovani, « Effets sociopolitiques des migrations forcées en Chine liées aux grands travaux hydrauliques », Les Études du CERI, no 103, avril 2004 [lire en ligne]
- Katiana Le Mentec, « Le Barrage des Trois-Gorges : les cultes et le patrimoine au cœur des enjeux », Perspectives chinoises, no 94, mars-avril 2006 [lire en ligne]
- Pierre Montavon (photographies) et Frédéric Koller (texte en français et chinois), « Le fleuve muré », Cadrat Éditions, Genève 2007, Cadrat Éditions
- Philippe Savoie, « Impacts du barrage des Trois Gorges sur le développement durable de la Chine », VertigO – la revue électronique en sciences de l'environnement, vol. 4, no 3, (DOI 10.4000/vertigo.3899, lire en ligne, consulté le )
- Florence Padovani, « Les déplacés des Trois Gorges », Perspectives chinoises, no 95, (lire en ligne, consulté le )
- Thierry Sanjuan, Le barrage des trois gorges : enjeux et perspectives, émission Institut de France, Canal académie, 3 février 2008, 46'38" [lire en ligne]
Filmographie
- Dong (documentaire), Jia Zhangke, 2006 (102')
- Still Life (fiction), Jia Zhangke, 2007 (107')
Articles connexes
- Réservoir des Trois-Gorges
- Liste des barrages hydroélectriques les plus puissants
- Liste des plus grandes centrales électriques au monde
- Hydroélectricité en Chine
- Énergie en Chine
- Barrages de Xiluodu et de Xiangjiaba, construits en amont
- Barrages de Baihetan et de Wudongde, en construction en amont
- Barrage d'Itaipu, ancien barrage le plus puissant du monde
- Impact environnemental des barrages
Liens externes
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