Auby

Auby est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Auby-sur-Semois ou Aube (département).

Auby

La mairie, intégrée au château d'Auby.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Douaisis Agglo
Maire
Mandat
Christophe Charles
2020-2026
Code postal 59950
Code commune 59028
Démographie
Gentilé Aubygeois, Aubygeoise
Population
municipale
7 256 hab. (2018 )
Densité 1 019 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 24′ 57″ nord, 3° 03′ 18″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 32 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Douai-Lens
(banlieue)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Orchies
Législatives Dix-septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Auby
Géolocalisation sur la carte : Nord
Auby
Géolocalisation sur la carte : France
Auby
Géolocalisation sur la carte : France
Auby
Liens
Site web http://www.auby.fr

    La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a ouvert au XXe siècle sa fosse no 8.

    Géographie

    Localisation

    Position d'Auby par rapport aux communes limitrophes.

    La commune d'Auby est située à l'ouest du département du Nord, à la limite du Pas-de-Calais. Elle est au centre du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et est traversée par le canal de la Deûle. Rattachée au canton de Douai-Nord-Est et à l'arrondissement de Douai, Auby est orthodromiquement située à 6 kilomètres au nord de Douai, à 16 kilomètres à l'est de Lens, à 23 kilomètres au sud de Lille et à 34 kilomètres à l'ouest de Valenciennes[1].

    La commune d'Auby est située dans une plaine basse, presque au pied du coteau de Pévèle. C'est dans cette partie de l'ancienne Pévèle que s'étend la commune.

    Auby compte cinq communes limitrophes (Leforest, Raimbeaucourt, Roost-Warendin, Flers-en-Escrebieux et Courcelles-lès-Lens). Les deux communes au nord-ouest d'Auby sont situées dans le Pas-de-Calais et tout le sud de la commune jouxte Flers-en-Escrebieux.

    Géologie et relief

    Le terrain sur lequel s'élève Auby est une plaine formée de couches sédimentaires recouvertes d'une couche d'alluvions plus ou moins épaisses dans presque toutes ses parties. Le sous-sol d'Auby est argilo-calcaire, dans les terres anciennement marécageuses, le sol arable et noirâtre, le sous-sol en général, repose sur de la marne calcaire. Cette marne calcaire a servi bien longtemps à faire la chaux nécessaire aux vieilles bâtisses de la ville, car on retrouve la trace du chemin des Marlières et d'un chaufour dans quelques actes des Archives.

    Dans la plupart des terres marécageuses, le sol repose sur une couche d'argile. Cette drève d'un gris verdâtre est fort imperméable, ce qui explique l'humidité persistante du sol et sa transformation en marécages. Suivant la coupe du Puits no 8 que la Compagnie des Mines de l'Escarpelle a fait foncer sur Auby, au lieu-dit Port Arthur, nous connaissons la composition des assises sur lesquelles nous marchons :

    • couches aquifères : sol argilo-calcaire, argile ferrugineuse, marne meunière, silex ;
    • couches imperméables : drève argileuse, drève blanche avec pyrites de fer (tourtia) ;
    • couches perméables accidentelles : calcaire ou marbre (on y rencontre deux fissures remplies d'eau salée ayant donné 600 m3 en 24 heures. D'après les techniciens, ce sont des révolutions terrestres non comblées, des poches qui se sont trouvées enfoncées par les mouvements du sol) ;
    • couches imperméables et houillères : terrain houiller (la première veine de charbon épaisse de 0,30 m à 0,82 m et inclinée à 28° y fut trouvée à la profondeur de 232 mètres).

    Hydrographie

    Au point de vue orographique et hydrographique, le terrain de la commune ne présente aucune côte.

    Aucune source notable ne jaillit du sol et aucun cours d'eau y prend naissance.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 710 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transport

    L'accès se fait principalement par la D 120 qui traverse la ville. L'autoroute A21 (LensValenciennes) se trouve également aux abords de la ville. Auby est également desservie par la ligne 2 (Auby - Bon Air ↔ Sin le Noble - Lycée de Sin) du réseau Evéole. La ville sera desservie d'ici quelques années[Quand ?] par la ligne D du tram Évéole. Auby est également à proximité des gares de Leforest et de Pont-de-la-Deûle.

    Le contournement d'Auby est terminé et a été inauguré en afin de réduire le passage des camions, en créant une route de la Zone Industrielle des Prés Loribes à la rue Jean-Jacques Rousseau.

    Urbanisme

    Typologie

    Auby est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[18] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (70,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (38,9 %), terres arables (14,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,3 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,6 %), forêts (5,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Quartiers

    Les Asturies.

    La commune d'Auby est composée de plusieurs quartiers :

    • Les Asturies : ancien quartier de la Compagnie Royale Asturienne des Mines, devenue par la suite Vieille-Montagne, Union Minière, Umicore et aujourd'hui Nyrstar ;
    • Le Bon-Air : ancien quartier des mineurs mais aussi des Engrais d'Auby, de la Société Lorraine de Carbonisation (Cokerie) et de la Potasserie ;
    • La Vallée : l'entrée de la fosse 8 d'Auby se trouve rue Francisco Ferrer et quartier HLM construit dans les années 1970.
    • Le Champ Fromentin/Cité du Moulin : là où se trouvait un ancien moulin, toujours présent, mais en ruine. La Cité du Moulin est une ancienne cité minière alors que le Champ Fromentin est un quartier résidentiel du début des années 1977 ;
    • Le Grand Marais : quartier résidentiel ;
    • Le centre-ville : quartier regroupant la Place de la République et la Départementale 120, représenté par les rues du Général de Gaulle, Léon Blum et Jean Jaurès. Il s'agit du quartier où se trouvent la plupart des commerces de la ville (alimentation, la Poste, pharmacies…) et les services publics (Mairie, CCAS, Médiathèque, Maison de Services, Centres sociaux).

    Environnement

    Auby est située au cœur d'un bassin minier et industriel qui a aussi connu des séquelles de guerre lors des deux Guerres mondiales.

    La commune abrite un important complexe industriel métallurgique, l'usine Les Asturies, l'une des plus grandes raffineries de zinc dans le monde (avec de 245 Mt/an), appartenant au groupe Umicore France qui produit essentiellement du zinc et du cadmium.

    Cette zone fait l'objet de requalifications environnementales depuis les années 1980, avec l'EPF (établissement public foncier).

    Deux sites pollués ont fait l'objet d'une attention particulière :

    • le terrain de dépôt d'Auby no 80 de VNF. Ce bassin a reçu dans les années 1970 des sédiments prélevés dans la gare d'eau de Courcelles-lès-Lens. Ces sédiments étaient très pollués, notamment par du plomb et du zinc. Il a fait l'objet en 2009 d'importants travaux de restauration paysagère ;
    • Le Bois des Asturies, situé près de l'usine, est très pollué par du zinc, du plomb et du cadmium (jusqu'à plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers de mg/kg de sol sec[25]). Une peupleraie y a été plantée en deux vagues, d'abord sur la partie la moins proche de l'usine (boisée de 1974 à 1977) puis sur les parcelles les plus proches (de 1981 à 1983)[25]. Dans les parties moins polluées, le sous-bois est caractérisé par des associations de plantes indicatrices de sols pollués (Arrhenaterum elatius et Arabidopsis halleri, mais aussi par un humus, de type Mull, riche en diplopodes (Polydesmus angustus) et vers de terre. Sur les parties polluées, la Viola calaminaria, plante métallicole, pousse sur un humus dégradé (Mor « sans activité visible de la faune »[25] et sur les parties très polluées (à quelques centaines de mètres de l'usine, les arbres poussent mal, et la strate herbacée est riche en Armeria maritima halleri qui indique une forte pollution par le plomb. Des Phragmites australis montrent la présence d'une nappe superficielle. On y a trouvé une espèce de collembole particulièrement résistante aux sols pollués (Mesaphorura macrochaeta, dont les populations constituent jusqu'à 94 % de la communauté de collemboles sur les parties polluées étudiées, contre 1,7 % sur la partie moins polluée[25]).

    Auby a fait l'objet d'une AEU (Analyse Environnementale Urbaine) dans le cadre de son PLU (Plan Local d'Urbanisme)

    Toponymie

    On retrouve le nom d'Auby sous différentes orthographes :

    - 1143 : ALBI, cartulaire de l'abbaye de Marchiennes ;
    - 1241 : ALBIACUM, 1er cartulaire d'Artois 
    - 1284 : AUBI, inform. judic. du comte de Flandre ;
    - 1290 : AUBIG, 1er cartulaire d'Artois ;
    - 1323 : OBIES, 3e cartulaire du Hainaut ;
    OBY, OPPY, AUBI, documents divers.

    C'est probablement un nom propre, Albus, Albius, qui lui a donné son nom.

    Histoire

    Origines

    On trouve depuis le XIIe siècle assez souvent le nom d'Auby, mais avec des orthographes variées. Ces formes varient suivant les époques, mais aussi suivant les individus. En 1143, Albi, dans un cartulaire de l'abbaye de Marchiennes. En 1241, Albieum dans le premier cartulaire d'Artois. En 1248, Aubi, dans une information judiciaire du comte de Flandre. En 1323, Obies dans le troisième cartulaire d'Artois.[réf. nécessaire]

    Il faut d'abord retenir qu'en ces temps-là, il n'y avait pas d'orthographe bien arrêtée. Par exemple, dans une requête adressée par les gens du pays au lieutenant-général de la gouvernance en on trouve écrit Auby et dans sa réponse le lieutenant-général a écrit Oby.

    Le nom de la ville signifie « Domaine d'Albius » comme pour d'autres villes avec la même racine toponymique telles Albi ou Auby-sur-Semois[26]

    Avant 1789, la commune d'Auby fait partie de la province d'Artois, comme tout le canton ouest de Douai sauf Raimbeaucourt et Râches.

    Depuis 2002, à l'occasion de travaux de constructions communales, de nombreuses fouilles opérées par le service d'archéologie de la communauté d'agglomération ont permis de mettre en évidence une occupation antérieure à celles mentionnées dans les textes anciens. Des vestiges d'occupations du haut Moyen Âge et moyenâgeuse viennent d'être découverts, de nombreuses tombes et objets notamment près de l'église actuelle ou a d'ailleurs été localisée la motte féodale mais aussi sur la place actuelle et autour de l'ancienne mairie. [réf. nécessaire]

    Révolution française

    En 1790, lors de la formation des départements, elle est rattachée à l'arrondissement de Douai et ensuite au département du Nord dont Douai fut le chef-lieu jusqu'en 1804.

    Sous la Révolution française, un prêtre jureur (ayant prêté le serment de fidélité à la constitution civile du clergé) dessert l'église du village. Mais il n'est pas accepté par tout le monde : il demande aux autorités quelle mesure prendre en constatant que des habitants n'ont pas fait baptiser leurs enfants par lui mais sont allés faire réaliser la cérémonie ailleurs (autrement dit par un membre du clergé réfractaire)[27].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Auby dans son canton et son arrondissement.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 4 975 inscrits, dont 2 545 votants (51,16 %), 59 votes blancs (2,32 %) et 2 434 suffrages exprimés (95,64 %). La liste étiquetée divers gauche Auby pour un nouvel élan menée par Christophe Charles recueille 1 345 voix (55,26 %) soit vingt-trois sièges tandis que la liste communiste Ensemble naturellement menée par le maire sortant Freddy Kazmarek remporte quant à elle six sièges avec 1 089 voix (44,74 %)[28],[29].

    Politique locale

    Le , la ville de Auby est condamnée par la Cour administrative d'appel de Douai pour harcèlement moral envers un membre du personnel de la commune[30]. Les faits remontent à 2013, durant le mandat de Freddy Kaczmarek.

    En , Freddy Kaczmarek l'ancien maire d'Auby et Mohammed Zazoua sont placés en garde à vue pour des soupçons de favoritisme[31].

    Lors du changement de maire en 2020, 650 000€ sont découverts dans un coffre du CCAS par la nouvelle municipalité[32].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Benoît Facomprez    
        Joachim Facomprez    
        François Cogez    
        Pierre Joseph Facomprez    
        Cassiodore Courtecuisse    
        Delattre    
        Augustin Reutier    
        Bénoni Courtecuisse    
        François Dubois    
        Bénoni Demonchy    
    1835 1873 Alexandre Moguez    
        Louis Bouche    
        Alexandre Delaunay    
        Henri Wilfert    
        Léon Courtecuisse    
        Alfred Delaunay    
        François Facomprez    
        Casimir Gasiorowski    
        Jean Facompré    
        Henri Kints    
        Voltaire Collart    
        Charles Dennetière    
        Alexandre Dubois    
      mars 1971 Robert Cappelaere    
    mars 1971 mars 2001 Aldebert Valette PCF Professeur des collèges
    Conseiller général du canton de Douai-Nord-Est (1992-2004)
    mars 2001 mars 2020 Freddy Kaczmarek[33] PCF Député suppléant de la 16e circonscription du Nord
    Ancien président du Réseau Évéole
    mai 2020[34] En cours
    (au 28 mai 2020)
    Christophe Charles PRG  

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2018, la commune comptait 7 256 habitants[Note 7], en diminution de 1,53 % par rapport à 2013 (Nord : +0,41 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7097628868879689539801 0201 092
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0921 1771 2531 3852 0492 4102 2772 3642 685
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0483 4454 4624 7456 9307 5067 1657 2278 579
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    9 0079 0908 9548 6308 4427 9587 8457 5857 320
    2018 - - - - - - - -
    7 256--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Auby en 2007 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1 
    90 ans ou +
    0,8 
    6,3 
    75 à 89 ans
    10,3 
    10,0 
    60 à 74 ans
    13,5 
    20,5 
    45 à 59 ans
    18,8 
    19,6 
    30 à 44 ans
    18,2 
    20,0 
    15 à 29 ans
    19,0 
    23,5 
    0 à 14 ans
    19,4 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2010 en pourcentage[40].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,7 
    5,0 
    75 à 89 ans
    8,7 
    11,5 
    60 à 74 ans
    12,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    19,3 
    20,5 
    30 à 44 ans
    19,4 
    21,9 
    15 à 29 ans
    20,3 
    21,4 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Enseignement

    Auby fait partie de l'académie de Lille.

    La ville possède plusieurs établissements selon les quartiers.

    Au Centre :

    - École Maternelle Gérard Philipe

    - École Primaire Jules Guesde

    Au Bon-Air :

    - École Maternelle Jacques Prévert

    - École Primaire Georges Brassens

    Aux Asturies :

    - École Maternelle et Primaire Marcel Pagnol

    La ville est également dôtée d'établissements secondaires :

    - Collège Victor Hugo. De la 6e à la 3e avec une SEGPA (Section d'Enseignement Général et Professionnel Adapté) et une classe ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire).

    - Lycée Professionnel Ambroise Croizat (Bac Professionnel Administratif, Bac Professionnel Métiers de la Mode et du Vêtement, Bac Professionnel AASP, CAP Agent Polyvalent de Restauration, CAP Assistant Technique en Milieu Familial, CAP APR en contrat d'apprentissage)

    Média

    • Radio-Quinquin est une ancienne station radio qui émettait depuis Auby. Cette radio était destinée aux travailleurs. Celle-ci a beaucoup fait parler d'elle au début des Années 1980 alors que le gouvernement dans les mouvements des Radios Libres.[réf. nécessaire]
    • L'Aubygeois est le journal de la ville.

    Cultes

    Islam:

    Avec une grande communauté musulmane, Auby dispose d'une mosquée depuis 2008[réf. nécessaire].

    Sports

    Auby regroupe maintenant plus de 5 associations sportives et club de sport [41]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château d'Auby : du XVIIIe siècle dont la plus ancienne propriétaire connue reste la marquise de Leyde, Dame du Forest et d'Auby ; puis le Sieur Plaisant, trésorier de la ville de Douai ; Simon de Maibelle, professeur de droit à l'Université de Douai qui se maria avec la fille de M. Plaisant, Auguste Dubois, intendant militaire qui assura la rénovation de l'édifice dans les années 1854-1857 pour lui donner son état actuel. Ce château revint à la famille Cardon de Montigny à la suite du décès d'Auguste Dubois en 1875 et fut racheté en 1921 par les Houillères nationales lors d'une vente promulguée par le tribunal civil de Bernay à la suite de la liquidation de la succession de Norbert Cardon de Montigny, les Houillères le transformèrent alors en centre d'apprentissage pour Galibots mineurs. En 1968, la municipalité d'Auby en fit l'acquisition, il accueillit successivement des salles de classes, une cantine scolaire, une bibliothèque qui fut transformée en médiathèque en 1989. L'ancienne bibliothèque a été incendiée lors des émeutes des banlieues en 2005. Le château est constitué d'une partie centrale de médiocre apparence à laquelle sont flanquées deux ailes de style espagnol bâtard flanquées de tourelles décoratives. Son parc et ses jardins sont vastes (actuel parc du château )et une ferme composait ses annexes.

    Après l'incendie de 2005, les élus locaux programmèrent la rénovation et la transformation de l'édifice en Hôtel de Ville dont l'inauguration se déroula le .

    • L'ancienne mairie est une ancienne église bâtie en 1810 par l'architecte néo-classique spécialisé dans les constructions d'églises Benjamin Joseph Dewarlez, bâtisseur aussi des églises Saint-Matin de Roost-Warendin et de Vieux-Condé. Ce bâtiment remplaça celui de 1761 fortement dégradé. En 1875, une nouvelle église fut construite sur un terrain appelé "Les mottes", cédé par Auguste Dubois conseiller municipal de la ville. Le clocher situé sur la partie arrière fut supprimé, un étage fut construit dans le bâtiment où furent ouvertes des classes, des ouvertures furent faites sur la façade afin d'y accueillir les services administratifs de la mairie.
    • Kiosque à musique du début du XXe siècle construit en 1921 par l'entreprise Maerstens sur les vestiges de l'ancien parc du Château dit « Laloux » démantelé sur décision du conseil municipal lors des réflexions sur le devenir de cet immense espace situé en centre ville et laissé en ruine par les occupants. Ce château dont il est fait mention au XVIIIe siècle aurait été construit par le chevalier Reytier Bailli d'Auby dont la lignée occupa jusqu'en 1830 le bâtiment dont il ne subsiste aucun élément. C'est dans cette propriété que fut installée en 1811 la toute première sucrerie utilisant la betterave suivant un procédé instauré par le docteur Reytier, membre de la société horticole de Douai.
    • Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation de 1967 construite sur l'emplacement d'un édifice datant de 1875, profondément remanié après les dégâts de la Première Guerre mondiale notamment pour son clocher entièrement reconstruit en 1921. En 1957, les affaissements miniers eurent raison de la partie arrière du chœur qui s'effondra totalement. Une église provisoire en bois fut reconstruite à proximité.
    • Église des cités de la fosse no 6 des mines de l'Escarpelle.
    • Chapelle Saint-Joseph du XIXe siècle, au quartier des Asturies.
    • La Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours dédiée du XIXe siècle, comme le prouve la date de 1856 inscrite sur le porche, construite par Auguste Dubois, intendant militaire et époux de Léocadie Bouziers d'Estouilly, propriétaire avant la baronne de Montigny. Cette chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-Bonsecours et a été édifiée sur une crypte qui devait accueillir la dépouille d'Auguste Dubois, propriétaire du château, mais il n'en fut rien, la crypte resta entièrement vide, Auguste Dubois fut un des premiers à poser son monument funéraire dans le nouveau cimetière situé à l'entrée d'Auby. Le ont été posées trois statues dans les niches restées vides après la guerre de 1914-1918.
    • Ancien moulin à grain du XVIIIe siècle à l’entrée de la ville (en venant de Flers-en-Escrebieux) détruit avant 1914.Tour droite en briques supportant le mécanisme en toiture tournante.Un autre moulin est mentionné sur un plan ancien, il devait se trouver dans les parcelles occupées par l'ancien terril de la fosse 8
    • Pont du canal de la Deûle, lieu stratégique de franchissement de la Deûle, les ponts de bois existants furent remplacés au XIXe siècle par un pont tournant en fer monté sur un axe central, ce dernier fut remplacé en 1910 par un pont de fer construit par l'entreprise Five Cail qui fut détruit par les Allemands lors de leur départ en 1918. Un pont-levis en bois fut construit en hâte à l'emplacement de l'ancien pont tournant afin d'assurer les liaisons ce n'est qu'en 1923 qu'un nouveau pont en fer vit le jour celui même que les voies navigables viennent de remplacer en 2012 pour le passage du trafic fluvial de conteneurs sur deux couches.

    Personnalités liées à la commune

    • Hercule du Hem (1535 - 1600) seigneur d'Oby, fils de Jean du Hem (mort en 1538) et beau-frère de Salomon de Landas (1543-1574) procureur gouverneur de Lille.
    • Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'Auby en 1667, lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du comté d'Artois. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains[43].
    • Pierre Delattre (- Auby 1709)[44], ingénieur du roi Louis XIV[45].
    • Roger Bergerat (1908 - Auby 1997), organiste de N.D. de la Treille à Lille, ancien élève de Marcel Dupré
    • Raymond Normand (1919-2000), peintre impressionniste français.
    • Joseph Carlier, (1931-2012), footballeur français y est né.
    • Fabrice Radkowski, champion du monde 2007 de culturisme, s'entraîne à Auby.
    • Joseph Poulain, clairon du 106e bataillon de chasseurs.
    • Achille Blondeau (1925-2019), syndicaliste

    Héraldique

    Les armes d'Auby se blasonnent ainsi : « Ecartelé aux 1 et 4, d'argent à l'aigle éployée de sable, becquée et membrée de gueules ; aux 2 et 3, contre-écartelé d'or et de sable. »

    Manifestation ou fêtes

    • Février : carnaval d'Auby avec la cérémonie des Cacheux... cette manifestation n'existe plus depuis 2004
    • Mai : brocante, fête foraine, historiquement programmée le 3e dimanche de mai;
    • 13 et  : retraite aux flambeaux, pique-nique républicain, feu d’artifice... le pique nique republicain n'existe plus;
    • Fin juillet/début août : Auby Plage (parking de la Piscine, rue Alexandre-Dubois) ;Cette manifestation n'a plus été reconduite
    •  : Libération de la Commune d’Auby ;
    • Septembre : Brocante, fête foraine historiquement prévue le 1er dimanche après le 15 du même mois
    • Décembre : marché de Noël

    Les géants

    Plusieurs géants existent ou ont existé à Auby :

    • Alphonse et Zulma, construits primitivement en osier dans les années 1980, puis en aluminium en 1982, les têtes ont été réalisées par et sur une idée de Gérard Laurent, employé communal, voulant rendre hommage à la corporation des mineurs et à son grand-père, meneux qu'chevaux à la fosse no 8 d'Auby ; Il construit également les géants Jean-Miche et Merdouille et anime pendant de nombreuses années avec sa bande « Les cacheux » et ses géants le carnaval d'Auby. Leur fils est Alexandre[46]. Alphonse et Zulma ont disparu[47].
    • Zin-Zinc[46], symbolisant la corporation des fondeurs de zinc de la Compagnie royale Asturienne des Mines, ce géant est toujours en activité ;
    • Jean-Miche[46], représentant Jean-Michel Blervaque, ancien compagnon de la troupe de Cacheux d'Auby, disparu tragiquement ;
    • Éric le pâtissier[46], représentant Éric Camart, pâtissier local ;
    • Merdouille[46], sur une idée des parents d'élèves du centre, il avait été créé au moment d'Halloween en 2003 et avait été notamment sorti pour lutter contre la fermeture d'une classe.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Jean-Marc Gasperi, « La ferme expérimentale d'Auby-Écosite : une des 4 réalisations proposées au titre du Projet de Reconquête Environnementale », La Lettre du Pôle, n° spécial, oct. 2000
    • Jean Paul Marlaire, Auby. Mémoires en images, éditions Alan Sutton, 2000
    • François Cattoen, « Monographie historique, agricole et industrielle de la commune d'Auby (Nord) », Bulletin géographique du nord de le France, 1911 88 pages (Collection privée Jp Marlaire)
    • Aldebert Valette, Parcours (On sème pour la vie), Geai Bleu Éditions, autobiographie de l'ancien maire d'Auby
    • Edmond Deldique, Histoire locale de la ville d'Auby, imprimerie OSAP à Lille (1945), 46 pages
    • Edmond Deldique, Études historiques et locales d'Auby lez Douai 109 pages, Imprimerie commerciale Douai, 1978
    • Edmond Deldique, A l'ombre du château d'Auby, Imprimerie Maulde et Renou-Sambre Maibeuge, 1987, 158 pages
    • Pierre Outteryck et Laurence Dubois, Résistances à Auby, 2014, Éditions du Geai Bleu
    • Bernard Briez et Pierre Outteryck, Auby-Czeladz, 40 ans d'amitié franco polonaise, 2016, Éditions du Geai Bleu
    • André Wiart Radio Quinquin prise de liberté dans l'information Institut Régional CGT d'Histoire sociale 1994 138 pages
    • Urzad Miasta Czeladz Czeladz/Auby Villes partenaires fascicule broché collé 47 pages 2001
    • Arthur Lefebvre Le Voyage à Auby 44 pages 2000
    • CRAM La Compagnie Royale Asturienne des Mines 1853/1953 Bruxelles-Paris-Madrid 1953 218 pages (Collection privée JP Marlaire)
    • Gabriel Garçon Le centre pastoral polonais d'Auby, Courcelles, Flers en Escrebieux, Leforest 1922/1939 132 pages 2007
    • Association Aubygeoise d'Animation Sociale et Culturelle les Asturies... Une Mémoire de quartier fascicule broché 38 pages 1985
    • Collectif (Rouzé, Lurson, Gosselin, Fassart, Taquet, Marlaire) L'École des Galibots "Témoignages" fascicule broché 42 pages 1999
    • Notice sur Catalogue exposition universelle de 1900 Grande Corderie du Nord Vertongen et Harmegnies Auby lez Douai fascicule broché 18 pages 1900 (Collection Privée Jp Marlaire)
    • Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Calcul de l'orthodromie entre Auby et les autres communes », sur lion1906.com (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Douai - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Auby et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Douai - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Auby et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Douai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Gillet Servane, Ponge Jean-François, Dynamique du peuplement de Collemboles sous l’effet d’une pollution croissante par des ETM (The impact of increasing pollution by zinc, lead and cadmium on collembolan communities (Arthropoda, Hexapoda), in "Contaminations métalliques des agrosystèmes et écosystèmes péri-industriels, Cambier (P.), Schvartz (C.) & Van Oort (F.) (Ed.) (2009) 219-227"
    26. Les Dialectes belgo-romans, vol. 18 à 21, Centre interuniversitaire de dialectologie wallonne, Amis de nos dialectes, (lire en ligne).
    27. Christian Bonnet, « La résistance à la Déchristianisation de l’An II en Flandre française », dans Église, vie religieuse et Révolution dans la France du Nord, Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion, coll. « Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS) », (ISBN 978-2-905637-88-8, lire en ligne), p. 89–99.
    28. « Élections municipales, Auby », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 30.
    29. « Élections municipales 2020 - 1er tour, Auby », L'Observateur du Douaisis, no 897, , p. 8.
    30. Texte intégral, Analyse (lire en ligne).
    31. « - Soupçons de favoritisme à Auby : Freddy Kaczmarek et Mohammed Zazoua en garde à vue », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    32. « - Auby : une surprise de 650 000 € dans le coffre du CCAS », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
    33. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Auby : C. Kaczmarek élu maire sans surprise », L'Observateur du Douaisis, no 586, , p. 11.
    34. Richard Gotte, « À Auby, Christophe Charles est enfin maire, l’opposition montre déjà les dents : Vainqueur surprise dans les urnes le 15 mars, Christophe Charles a été élu maire d’Auby ce jeudi matin dans un climat pesant. La campagne a laissé des traces et la nouvelle opposition, emmenée par le maire sortant Freddy Kaczmarek, a montré un état d’esprit revanchard. Très revanchard », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Démis de ses fonctions d’adjoint il y a un an après sa rupture avec la précédente majorité, Christophe Charles n’a pas caché son émotion au moment d’endosser pour la première fois l’écharpe de maire ».
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    39. « Evolution et structure de la population à Auby en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    40. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    41. « Les meilleurs associations et clubs de sport à Auby », sur www.pagesjaunes.fr (consulté le ).
    42. « Bassin Minier Nord-Pas de Calais », sur https://whc.unesco.org/, Unesco .
    43. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 45, lire en ligne.
    44. Félix Brassart, Statistique archéologique du département du Nord, (lire en ligne).
    45. Romain-Hippolyte Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, Foucart, , 212 p. (lire en ligne), Pierre Delattre devint par l'observation un très habile ingénieur mécanicien. Ses premiers travaux qui s'appliquèrent au dessèchement des marais de Flers et d'Auby étonnèrent les hommes de l'art et bientôt il eut un nom. Sa réputation grandit et fut telle que la connaissance de ses talents supérieurs arriva jusqu'à Louis XIV. Le roi voulut voir Delattre, il l'appela à Versailles et ayant apprécié son mérite il lui confia la conduite de travaux importants tant à Versailles qu'à Maintenon. Pour récompenser son habileté ce prince lui fit une pension de quinze cents livres sur le trésor royal et lui fit l'honneur de le ceindre d'un ceinturon chargé d'une épée qu'il fut autorisé à porter durant sa vie.
    46. Arnaud Déthée, « Tristan, le p'tit Belge qui veut sortir les géants de l'oubli », La Voix du Nord, no 24102, , p. 10 (lire en ligne) :
      « En décembre, le jeune homme de 17 ans a fait escale à Auby où il s’est ému du sort réservé à Jean-Miche, Zin-Zinc et Merdouille, tombés dans l’oubli. »
      .
    47. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15
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