Arthur Alquier

Charles Arthur, 3e baron Alquier ( - La Flocellière - Paris) est un homme politique français du XIXe siècle, député de la Vendée.

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Pour les autres membres de la famille, voir Charles-Jean-Marie Alquier.

Biographie

Alquier se présenta, une première fois, comme candidat indépendant aux élections du Corps législatif (Second Empire), le 24 mai 1869, dans la 1re circonscription de la Vendée ; sur 35 259 inscrits et 21 777 votants, il obtint 10 122 voix contre 11 487 données au marquis de Sainte-Hermine, député sortant, légitimiste, qui fut réélu.

Mais l'élection de M. de Sainte-Hermine ayant été invalidée, le baron Alquier fut nommé à sa place, le 9 janvier 1870, par 12 759 voix sur 35 312 inscrits et 25 174 votants ; son concurrent, Alfred de Falloux, obtint 12 259 voix.

Il siégea jusqu'à la révolution du 4 septembre et vota parfois avec l'opposition. Il se prononça :

Le baron Alquier fut, avec MM. Lefèvre-Pontalis, d'Andelarre, Josseau, Martel, etc., à la séance du dimanche , un des signataires de la proposition Thiers tendant à la nomination par la Chambre d'une « Commission de gouvernement et de défense nationale ».

Vie familiale

Détail du portrait de son épouse et de sa fille, par Laure Brouardel.

Aîné des enfants de Jean Charles (5 septembre 1784 - Saint-Rogatien28 février 1865), 2e baron Alquier (confirmé dans le titre de baron héréditaire de son père par décret impérial du 5 février 1862), chef de bataillon, officier de la Légion d'honneur, marié, le 9 octobre 1826 à La Flocellière (Vendée), avec sa cousine au 2e degré Louise Adélaïde Bonnamy de Bellefontaine (née le 5 juillet 1809 - La Flocellière), fille du général Bonamy, Arthur Alquier était le petit-fils du conventionnel Charles-Jean-Marie Alquier, ambassadeur sous Napoléon Ier.

Marié à Marie-Catherine Debrousse (d) (1841-1883), fille d'Hubert Debrousse et sœur de Jean-Hubert Debrousse, il eut d'elle une fille, Valérie-Marie-Louise Alquier (1862-1870).

Titre

Hommages, honneurs, mentions

Un hospice de vieillards a été fondé en 1884 sur l'emplacement du château de Bagnolet (Paris) grâce au legs de la baronne Alquier. Il porte le nom d'hospice Alquier-Debrousse et existe encore.

Annexes

Bibliographie

Notes et références

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes


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