Arnsberg

Arnsberg, en français Arensberg, est une ville de Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne.

Arnsberg

Héraldique
Administration
Pays Allemagne
Land Rhénanie-du-Nord-Westphalie
District
(Regierungsbezirk)
Arnsberg
Arrondissement
(Landkreis)
Haut-Sauerland
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
15
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Hans-Josef Vogel CDU
2004-2009
Partis au pouvoir CDU
Code postal 59755, 59757, 59759, 59821, 59823
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
05 9 58 004
Indicatif téléphonique 02931, 02932 Neheim-Hüsten, 02935 Wennigloh, 02937 Oeventrop
Immatriculation HSK
Démographie
Gentilé arensbergeois
Population 73 628 hab. ()
Densité 381 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 22′ 59″ nord, 8° 04′ 59″ est
Altitude 200 m
Superficie 19 345 ha = 193,45 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhénanie-du-Nord-Westphalie
Arnsberg
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Arnsberg
Liens
Site web www.arnsberg.de

    Elle se trouve au Nord-Est du Sauerland, dans la vallée de la Ruhr. Elle fait partie du Haut-Sauerland, dans le district d'Arnsberg.

    Géographie

    La rivière Ruhr fait un méandre dans le sud de la vieille ville d'Arnsberg. La ville est presque complètement encerclée par des forêts, dans le nord se trouve le parc d'« Arnsberger Wald ». La route principale, pour atteindre Arnsberg, est l'autoroute fédérale 46. Elle relie Arnsberg à Brilon dans l'est et (utilisant l'autoroute 445) à Werl dans l'ouest.

    Une vue du centre-ville

    Histoire

    Appartenances historiques

     Électorat de Cologne 1180-1803
    Landgraviat de Hesse-Darmstadt 1803-1806
    Grand-duché de Hesse 1806-1815
    Royaume de Prusse (Province de Westphalie) 1815-1918
    République de Weimar 1918-1933
     Reich allemand 1933-1945
    Allemagne occupée 1945-1949
    Allemagne 1949-présent

    Arnsberg a été mentionnée la première fois en 789 en tant que fief de l'abbaye de Werden. Arnsberg a été construite par les comtes de Werl au XIe siècle. Ils y ont construit un château dont les ruines peuvent encore être visitées et sont de temps en temps employés pour des célébrations publiques. Il a été complètement détruit durant la guerre de Sept Ans en 1762.

    Au XIIe siècle, le vieil Arnsberg est devenu le siège de la juridiction westphalienne. Plus tard, la ville a perdu son indépendance et a été annexée à l'archevêché de Cologne. En 1816, elle relève de la loi prussienne et est élevée au rang de chef-lieu.

    Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, Arnsberg a subi des dégâts catastrophiques quand le bombardement britannique a ouvert une brèche dans le barrage de Möhnesee, la nuit du 16 au 17 mai 1943 (« Opération châtiment »). L'abbaye voisine de Himmelpforten a été complètement rasée. Plus tard, de nombreux citoyens d'Arnsberg ont été tués dans plusieurs raids aériens britanniques qui visaient le viaduc ferroviaire. Les cibles ont été finalement détruites le 19 mars 1945.

    La commune actuelle d'Arnsberg a été créée en 1975 en fusionnant 14 villes et municipalités dans une seule ville. Les deux quartiers urbains sont ceux de Vieil-Arnsberg et de Neheim-Hüsten ; les autres faubourgs sont très ruraux. Neheim et Hüsten avaient fusionné dès 1941.

    De 1964 à 1994, Arnsberg accueille une garnison des Forces belges en Allemagne. Il s'agit du 4e Régiment de Chasseurs à Cheval, unité de reconnaissance, qui s'installe dans l'ancienne « Jägerkaserne »[1], rebaptisée Quartier Reigersvliet.

    Religion

    Arnsberg est une ville essentiellement catholique, mais on y trouve également quelques églises protestantes, une apostolique et un cimetière juif. Son plus illustre ressortissant est l'abbé Franz Stock.

    La principale église de la ville est l'Église Saint-Jean-Baptiste d'Arnsberg

    Divisions administratives

    Les 15 districts issus de la réforme de 1975 sont :

    • Neheim (23 448 habitants)
    • Arnsberg (19 355 habitants)
    • Hüsten (11 304 habitants)
    • Oeventrop (6 713 habitants)
    • Herdringen (4 118 habitants)
    • Bruchhausen (3 337 habitants)
    • Müschede (2 870 habitants)
    • Voßwinkel (2 523 habitants)
    • Niedereimer (2 082 habitants)
    • Holzen (de) (2 022 habitants), où se situe le monastère d'Oelinghausen
    • Rumbeck (1 305 habitants)
    • Wennigloh (1 004 habitants)
    • Bachum (959 habitants)
    • Breitenbruch (219 habitants)
    • Uentrop (346 habitants)

    Jumelages

    Notes et références

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