Arblade-le-Bas

Arblade-le-Bas est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.

Arblade-le-Bas
ARBLADE LE BAS (1) 01.jpg

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour
Maire
Mandat
Stéphane Leblond
2020-2026
Code postal 32720
Code commune 32004
Démographie
Gentilé Arbladais
Population
municipale
142 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 30″ nord, 0° 10′ 33″ ouest
Altitude 151 m
Min. 91 m
Max. 187 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Aire-sur-l'Adour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Adour-Gersoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Arblade-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : Gers
Arblade-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Arblade-le-Bas
Géolocalisation sur la carte : France
Arblade-le-Bas

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Arblade-le-Bas se situe au nord-est du canton de Riscle et de la communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour, dans l'arrondissement de Mirande, à 12 km de Riscle, 62 km de Mirande et 78 km d'Auch[1].

    Situation d'Arblade-le-Bas.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Arblade-le-Bas[2]
    Vergoignan Luppé-Violles
    Lelin-Lapujolle
    Barcelonne-du-Gers

    Géologie et relief

    Avec une superficie de 746 ha, l'altitude d'Arblade-le-Bas varie de 110 à 184 mètres. Les sols de la commune sont de type argile à galets sur les coteaux. On trouve des sables fauves et des molasses marneuses en bas des pentes. La plaine est constituée d'alluvions du Würmien[1].

    Arblade-le-Bas se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].

    Hydrographie

    Deux principaux cours d'eau traversent la commune :

    • Le ruisseau du Turré, qui délimite la frontière nord de la commune ;
    • Le ruisseau de Peyroutas, qui délimite la frontière orientale de la commune.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 992 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aire Mestade », sur la commune d'Aire-sur-l'Adour, mise en service en 1991[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 915,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Arblade-le-Bas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), forêts (35,6 %), prairies (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune en occitan gascon est Arblada lo Baish[22].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Jean-Claude Leblond[23] DVG  
    2014 En cours Stéphane Leblond SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2018, la commune comptait 142 habitants[Note 5], en diminution de 5,96 % par rapport à 2013 (Gers : +0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    209350217248250219218212208
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    201198183193180179174180177
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    18616914913913313110610795
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014 2018
    99106107111109118141150142
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Arblade-le-Bas.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : 2e dimanche de septembre[28].

    Économie

    En 1741, la commune comptait deux moulins fonctionnant sur les étangs et appartenant au seigneur. Le blé était vendu au marché du Houga et les vins blancs étaient distillés et vendus « à Mont-de-Marsan ».
    En 1830, la répartition agricole se chiffrait ainsi : 290 ha en terres, 39 ha en prés, 62 ha de vignes, 207 ha de bois et 120 ha de landes. En 2000, on comptait 44 1[Quoi ?] ha en terres, 0 ha en près, 7 ha de vignes, 260 de bois et 2 ha de landes.
    En 1940, les 45 ha de vignes d'Arblade produisaient 609 hl de vins. En 1942, on cultivait 24 ha de blé et 32 ha de maïs (200 ha en 2000, semences comprises). On comptait 4 tracteurs en 1950, il y en avait 29 en 2000. On comptait 37 propriétaires en 1930, 11 en 1988 et 8 en 2000.
    Les principales cultures sont aujourd'hui le blé, le maïs grains et semences, le maïs doux, le tournesol et le soja. Le cheptel bovin s'élève à une soixantaine de têtes.
    En 2000, il restait sur la commune un artisan et deux entreprises.

    Arblade-le-Bas est la commune du canton qui possède le moins de routes départementales. La D 169, reliant Saint-Germé à Le Houga, traverse la commune sur 345 m. La commune entretient 17,4 km de chemins communaux était impraticable[pas clair]. C'est grâce à une souscription volontaire des Arbladais que les choses rentrèrent dans l'ordre. Les habitants furent mis à contribution durant toute la première moitié du XXe siècle pour leur entretien. Chaque propriétaire possédant une paire de bœufs devait à la communauté 5 voyages annuels de gravier depuis les gravières de Barcelonne-du-Gers.

    Viticulture : Côtes-de-saint-mont (AOVDQS).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • René Jourdan (1943-) : né à Arblade-le-Bas, athlète, 3 fois champion de France du 5000 mètres et ayant battu le record de France du 10 000 mètres.

    Héraldique

    Blasonnement :
    parti : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au second d'argent au lion de gueules[29].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, notice BnF no FRBNF40101206).
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Plan séisme
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Aire Mestade - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Arblade-le-Bas et Aire-sur-l'Adour », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Aire Mestade - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Arblade-le-Bas et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. (oc) Toponimia occitana e senhalizacion en occitan : Gèrç
    23. Site de la préfecture - fiche de Arblade-le-Bas
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    28. Michel de La Torre, Gers : Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5032-2, notice BnF no FRBNF35576310).
    29. Banque du blason.
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