André Brincourt

André Brincourt, né le à Neuilly-sur-Seine (alors département de la Seine) et mort le [1], est un écrivain et journaliste français.

André Brincourt
Naissance
Neuilly-sur-Seine (France)
Décès
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

  • La Farandole (1952)
  • Langue française, terre d'accueil (1997)

Biographie

Ancien résistant, engagé volontaire à dix-huit ans durant la Seconde Guerre mondiale (prisonnier puis évadé, il s'engage dans le mouvement Combat de la région de Nice[1]), André Brincourt a dirigé les pages culturelles, puis le supplément littéraire du journal Le Figaro. Il a été aussi journaliste littéraire à la télévision et a eu notamment des entretiens télévisés avec André Malraux, dont il était l'ami[1].

Parallèlement à son travail de journaliste, il a écrit une vingtaine de livres dans des genres littéraires très variés, allant de la poésie au roman. Depuis quelques années, il semble avoir une préférence pour le fragment et l'aphorisme comme en témoignent ses dernières publications.

Membre du jury du prix Renaudot de 1984 à 2011[2] (à la suite de sa démission), il a reçu en 1999 le Grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre[3],[1].

Il a été membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[4].

Œuvre

  • Littératures d’outre-tombe, essai, Grasset, 2010
  • Vienne le vent, poésie, Melis éditions, 2009,
  • Insomnies, pensées, Grasset, 2007
  • Les Conquérants d'eux-mêmes, essai, Grasset, 2006
  • La Mer, l'Amour et la Mort, poèmes, Privat, 2005
  • Lecture vagabonde, Grasset, 2004.
  • Tête-de-loup, essai, Grasset, 2003
  • Le Paradis désenchanté, éditions du Rocher, 2001
  • Le Bonheur de rompre, roman, Grasset, 2000
  • Vive les mouches, essai, Grasset, 1999
  • Langue française, terre d'accueil, essai, éditions du Rocher, 1997 – médaille de vermeil du Grand Prix de la Francophonie[3]
  • Secrètes Araignées, essai, Grasset 1996
  • Messagers de la nuit  : Roger Martin du Gard, Saint-John Perse, André Malraux , essai, Grasset, 1995 – Prix de la Critique de l'Académie française[3]
  • Florilège de l'Univers, Grasset, 1992
  • La Parole dérobée, roman, Grasset, 1990
  • Les Yeux clos, roman, Grasset, 1988
  • Malraux, le malentendu, essai, Grasset, 1986 – prix Georges-Dupau 1987 de l'Académie française[3]
  • Le Musée imaginaire de la littérature du XXe siècle, Éditions Retz (1979)
  • Noir sur blanc, essai, Fayard, 1973
  • Malraux ou le temps du silence, essai, La Table Ronde, 1965
  • La Télévision, notes et maximes, Hachette, 1965
  • La Télévision et ses promesses, essai, La Table Ronde, 1959
  • Les Yeux clos, roman, La Table Ronde, 1957
  • Les Œuvres et les Lumières, essai, La Table Ronde, 1956 – prix Sainte-Beuve
  • La Farandole, roman, La Table Ronde, 1952 – prix Henri-Dumarest 1953 de l'Académie française[3]
  • Le Vert Paradis, roman, La Table Ronde, 1950 – prix du Jeune Roman
  • Désarroi de l'écriture, essai, Vigneau, 1948
  • Satan et la Poésie, essai, Grasset, 1946

Prix et distinctions

Notes et références

Liens externes

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