Alliance citoyenne

L'Alliance Citoyenne est une association française regroupant des citoyens et citoyennes, majoritairement issus des classes populaires et menant des interpellations citoyennes contre des injustices sociales et environnementales qui les affectent. L'association a été créée à Grenoble le [1] avant d'essaimer à Rennes, puis en Seine-Saint-Denis et dans l'agglomération lyonnaise. Les fondateurs de l'association se sont inspirés des méthodes d'organisation de syndicats de quartier initiées par Saul Alinsky à Chicago dans les années 1930[2]. L'association est membre d'ACORN international et constitue une des principales formes d'importation des méthodes dite de community organizing (syndicats de citoyens) en France[3]. En 2019, les actions de désobéissance civile dans les piscines de la part de femmes musulmanes membres de l'association ont été fortement médiatisées nationalement[4],[5] et internationalement[6],[7] suscitant un débat public sur les droits des femmes musulmanes et des critiques à l'égard de l'association.

Occupation de l'office HLM par les familles d'Aubervilliers membres de l'Alliance Citoyenne

Histoire

Création à Grenoble (2012)

La fondation de l'Alliance Citoyenne fait suite à une expérimentation menée à Grenoble sous le nom projet ECHO (Espace des Communautés et Habitants Organisés)[1]. L'association ECHO a été constituée en par sept personnes (Jérôme, Hélène, David, Emmanuel, Pierre-Loïc, Solène et Adrien)[8] pour importer en France les méthodes de community organizing et des formes de participation citoyenne porteuse d'empowerment via le recours à l'action directe non-violente. Trois d'entre eux ont joué le rôle d'organisateurs ou de tisseurs de colères[2] rencontrant des habitants de la ville pour initier une énergie collective à même d'interpeller les responsables de situations injustes vécues. Des groupes de femmes de ménage, de parents d'élèves ou de locataires HLM[1] se sont constitués, prenant la forme d'un syndicat tout-terrain d'habitants des quartiers populaires[9]. Après deux ans d'organisation collective, d'actions non-violentes et de petites victoires (amélioration des horaires des femmes de ménage, nouveau guichet d'accueil pour les étudiants étrangers, reconstruction de l'école des Buttes du quartier Villeneuve[1]), une assemblée rassemblant 280 personnes au Prisme à Seyssins a officiellement fondé l'Alliance Citoyenne de l'agglomération grenobloise[10].

Développement d'alliances citoyennes dans d'autres villes de France (2014-2020)

Après le départ des initiateurs d'ECHO exceptés deux d'entre eux (Solène Compingt et Adrien Roux), l'association a œuvré à l'essaimage avec la formation d'une équipe d'organisateurs et d'organisatrices dans d'autres villes.

« Si On s'Alliait » à Rennes

Les premiers ont commencé à Rennes en créant « Si On s'Alliait » à partir de 2014[11] à l'initiative notamment de Claire St Sernin qui avait étudié à l'IEP de Grenoble avec Adrien Roux. Les premiers groupes d'habitants organisés ont émergé et en , par exemple, les habitants du quartier Villejean menaient une première action collective avec une exposition des moisissures devant les locaux du bailleur social Neotoa[12].

Alliance Citoyenne de Seine St Denis (anciennement Alliance Citoyenne d'Aubervilliers) (2016-…)

Une alliance citoyenne a ensuite été créée à Aubervilliers en 2016[13] à l'initiative notamment de Simon Cottin Marx et Leila Chaibi. Après une formation de trois mois à Grenoble entre septembre et , des apprentis organisateurs (Adeline de Lepinay, Elias Showk et Yves Jouffe) ont initié des syndicats de quartier à La Frette Vallès ou la Maladrerie. Les premières batailles ont été la victoire des locataires des HLM Emile Dubois pour le remboursement de charges abusives[14] et la mobilisation du quartier La Frette Vallès contre les comportements abusifs des policiers quand les habitants sont allés mettre des PV aux voitures de police[15].

Avec l'arrivée de Yoan Pinaud comme organisateur, les campagnes de l'alliance prennent une dimension nouvelle avec notamment l'interpellation des candidats députés sur les prix abusifs de l'eau dans la ville et la campagne pour la fin de la délégation de gestion à Veolia et le passage en régie publique[16]. Cette campagne a nourri les réflexions des responsables de l'alliance sur le passage de batailles locales à des combats plus larges pour la transformation sociale[17].

En , le lancement d'un nouveau syndicat de quartier initié à Saint Ouen[18] amène la transformation de l'« Alliance Citoyenne d'Aubervilliers » en « Alliance Citoyenne de Seine St Denis ».

L'expérience avortée de Gennevilliers (2016-2018)

Une nouvelle alliance citoyenne a commencé à Gennevilliers avec des mobilisations en 2016 d'habitants dans le quartier des Agnettes appuyés par le pasteur Stéphane Lavignotte[19]. Une forte répression de la part de la municipalité communiste a découragé les militants et mis fin à la construction de l'alliance. Cette expérience douloureuse a généré le lancement de l'Observatoire des répressions associatives qui publie en le rapport Citoyenneté réprimée qui reprend l'histoire de l'Alliance de Gennevilliers parmi 100 cas de répressions[20].

L'Alliance Citoyenne du Grand Lyon (2019-…)

L'alliance citoyenne est initiée dans l'agglomération lyonnaise à partir d' avec la construction d'un groupe local du syndicat des femmes musulmanes et la campagne pour l'accès aux piscines[21] initiée à Grenoble. En 2020, le lancement d'un syndicat de quartier à Monod à Villeurbanne entraîne une campagne des familles locataires HLM pour des rénovations thermiques auprès du bailleur[22] et de la mairie[23].

Campagnes principales et victoires obtenues

Organisation des jeunes et des parents pour le droit à l'éducation

Une des premières campagnes victorieuses a été celle des étudiants étrangers pour un meilleur accueil par l'administration et la fin des attentes interminables (2012-2013). A l'occasion d'une soirée d'accueil pour des chercheurs étrangers en présence de la Ministre de l'Enseignement Supérieure, des étudiants concernés avaient organisé un « guichet d'accès au buffet » qui a provoqué une file d'attente géante et généré la colère du président de l'université.

« On s'excuse de venir gâcher la fête a expliqué Ibrahima, porte-parole de l'alliance, mais cette file d'attente que vous avez sous les yeux aujourd'hui, c'est ce que nous vivons tous les jours à la préfécture et qui amène plusieurs d'entre nous a rater des cours ou des examens. »[8]

En 2013, les parents de l'école des Buttes dans le quartier de la Villeneuve et les élèves se sont battus pour la réouverture de leur école. Grâce à un travail d'enquête citoyenne et une action où quelques dizaines d'enfants sont venus faire classe à l'Hôtel de ville, ils ont gagné leur combat pour la reconstruction de l'école[24].

En 2015, une alliance des jeunes mineurs isolés s'est organisée pour le droit à la scolarisation. Un jour, à 8h du matin, les jeunes se sont mis en rang par deux devant les bureaux de l'Inspection Académique, avec de gros cartables : « On veut étudier mais on n'a pas d'école où aller »[25]. Ils ont finalement été reçu par l'inspection qui a accepté de réduire les délais d'attente de scolarisation liés aux tests d'orientation.

Syndicats de quartiers et actions pour les rénovations énergétiques et la gestion publique de l'eau

A partir de 2015 et de l'organisation en syndicats de quartier, le plus grand nombre d'action collectives et de victoires obtenues par les habitants concernent des améliorations du logement ou cadre de vie dans les quartiers populaires (ascenseurs en panne, charges d'eau trop élevées, espaces-jeux pour les enfants…).

Les membres de l'alliance citoyenne ont mené plusieurs campagnes victorieuses pour les rénovations énergétiques dans les quartiers HLM, à Grenoble[26], Aubervilliers[27] ou Villeurbanne[22]. Dans le quartier Teisseire, après une assemblée ayant réuni une centaine de personnes qui ont partagé leurs galères liées aux logements mal isolés, les habitants se sont chargés de couvertures, ont mis des bonnets et sont allés occuper le hall du bailleur social en disant : « On a trop froid dans nos logements, alors on vient se réchauffer ici »[26].

Lors du lancement de l'Alliance Citoyenne à Aubervilliers, les habitants membres de l'association ont mené une campagne victorieuse contre les factures d'eau trop élevées et pour la mise en place d'une régie publique avec une campagne « accès à l'eau, un bien commun »[28]. Après une série d'actions des habitants, Meriem Derkaoui et les élus d'Aubervilliers ont voté pour ne pas renouveler la concession de la gestion à Veolia[29].

Droit des minorités religieuses et des personnes en situation de handicap

Fin 2017, des musulmanes de Grenoble et Echirolles se sont réunies en marge d'une assemblée de quartier de l'Alliance pour se plaindre du fait de mauvais traitements liées à leur voile et de l'impossibilité d'accompagner leurs enfants dans les piscines du fait de l'interdiction du maillot couvrant. En 2018, elles montent au sein de l'Alliance un syndicat de femmes musulmanes pour faire changer les différentes situations d'exclusion auxquelles celles qui portent le voile sont confrontées, et commencent par une demande à la Mairie de permettre l'accès aux piscines avec des maillots de bain à manche longue. En , des femmes lancent un groupe à Lyon-Villeurbanne, puis, en 2020, en région parisienne. En , un groupe de jeunes footballeuses musulmanes fondent le syndicat des « hijabeuses » au sein de l'Alliance Citoyenne et demandent la fin de l'interdiction faite aux femmes voilées de pratiquer le football en compétition[30].

En , un syndicat de handi-citoyens s'est construit et fait campagne pour améliorer l'accessibilité à Grenoble pour les personnes en situation de handicap[31]. Une campagne est menée contre les « pannes-prisons » d'ascenseurs qui bloquent les personnes en fauteuil roulant parfois plusieurs jours chez elles. Le syndicat des handi-citoyens demande une régie publique d'ascenseur pour pallier les lacunes des multinationales ascensoristes.

Fonctionnement

Un syndicalisme citoyen tout terrain

Les méthodes d'organisation de syndicat de quartier ont été initiées par Saul Alinsky à la fin des années 1930 à Chicago. Alinsky voulait « étendre les tactiques syndicales d'organisation, d'action et de négociation collective au-delà des portes des usines où elles restent confinées, aujourd'hui » pour prendre en compte « tous les aspects de la vie de ceux qui louent un logement, consomment et élèvent des enfants »[32]. Selon lui, « à quoi sert au travailleur de lutter pour une augmentation de salaire si cette augmentation s’accompagne d’une augmentation de son loyer, de ses frais alimentaires, vestimentaires et médicaux ? »[32]. Alinsky appelle de ses vœux « une transformation complète de la philosophie du mouvement syndical afin qu’il se pense comme une organisation des citoyens »[32]. Cette approche a ensuite été reprise et portée à grande échelle par le mouvement ACORN aux États-Unis et au Canada notamment. L'Alliance Citoyenne est affiliée à ce mouvement et reprend en France cette inspiration initiale en se construisant comme une alliance de syndicats de quartier, syndicat de personnes handicapées, syndicat de femmes musulmanes, éco-syndicat d'habitants de passoires thermiques…

Il s'agit de prendre en compte les différentes formes de domination subies, sociale, ou en tant qu'handicapé, que femme ou que musulmane et de construire une réponse prenant en compte cette approche intersectionnelle.

La construction d'une démocratie d'interpellation

L'Alliance Citoyenne est citée dans le rapport Bacqué Mechmache sur la participation citoyenne dans la politique de la ville comme un exemple de la démocratie d'interpellation[33]. Les membres de l'association ont proposé à Marie-Hélène Bacqué l'idée d'un fonds public pour financer les campagnes d'interpellations comme on finance les campagnes électorales qui a été reprise dans le rapport.

La construction du pouvoir citoyen non-violent et les petites victoires

La logique de construction du pouvoir citoyen est résumée par un escalier à quatre marches (organisation, enquête, action, négociation)[34].

La dynamique d'organisation construit de l'empowerment en avançant sur trois niveaux de transformation : institutionnelle, collective et individuelle. Sur le dernier point, l'association s'appuie sur la tradition de pédagogie des opprimés de Paule Freire. L'éducation politique et la conscientisation se fait par l'expérience des actions collectives puis les débriefs, l'analyse des intérêts en jeu et des enjeux politiques derrière les situations concrètes d'injustice subie[35]. La recherche des petites victoires pour générer de l'espoir et de la motivation individuelle collective cherche à dépasser les formes de résignation et d'impuissance apprise.

L'association s'inscrit dans le mouvement français de la non-violence et est un des membres de l'association Non-Violence XXI[36].

Financement

Le lancement du projet ECHO a été financé par la Fondation Abbé Pierre, la Fondation pour le Progrès de l'Homme et la Fondation de France[2]. Ensuite, en 2018, d'après les comptes de l'association, les cotisations des membres constituent 20 % des revenus, les revenus issus de l'organisme de formation 25 %, les fondations privées 40 % et les aides publiques 15 %[37]. L'association a reçu en 2016 et 2017 une subvention de la Fondation Open Society (fondée et financée par le milliardaire américain George Soros) pour son projet de se « transformer en une organisation nationale avec une visibilité nationale dans le cadre de campagnes anti-discrimination »[38]. L'association a touché en 2017 et 2018 une subvention publique de la Métropole de Grenoble dans le cadre de la politique de la ville[39]. Cette subvention a été coupée à la suite des actions des femmes musulmanes demandant le droit de se baigner dans la piscine municipale en burkini.

Dans le courant du mois de , le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, écrit à la Commission européenne pour demander l'annulation de la subvention versée à l'association. Dans sa lettre, il affirme que l'objectif d'Alliance Citoyenne est de « faire pression sur les pouvoirs publics pour promouvoir, au profit des musulmans, des règles compatibles avec la charia » et l'accuse de répandre « un projet politique de rupture, parfois sous couvert d'antiracisme », ajoutant que « les membres de cette association sont adeptes des théories du complot », il conclut en indiquant que « Ces éléments […] constituent une atteinte aux valeurs de liberté, d'égalité et de tolérance qui sont au fondement de la démocratie française, et à l'espace européen de sécurité »[40]. L'association répond dans un communiqué que « ces accusations sont mensongères », que le ministre de l'Intérieur « fait de l'ingérence politique dans des procédures réglementaires rigoureuses de l'UE » et dénonce un « abus de pouvoir »[41].

Polémique autour des baignades de femmes musulmanes en burkini dans les piscines

En , 312 Grenobloises musulmanes signent une pétition demandant à la municipalité de Grenoble d'autoriser l'accès des femmes en maillot long de type burkini, comme c'est le cas à Rennes[42]. Le , après huit mois de courriers sans réponses de la part d'Éric Piolle et de la ville de Grenoble, sept femmes musulmanes vont désobéir au règlement de la piscine des Dauphins et se baigner en burkini[43]. Après un nouveau refus de dialogue de la part du maire de Grenoble le [44], les membres de l'association réitèrent leur désobéissance au règlement en allant se baigner le dans la piscine Jean-Bron[5]. Les condamnations sont nombreuses parmi les responsables politiques de droite et d'extrême droite[45] qui accusent l'alliance citoyenne d'être une association islamiste[4]. L'association féministe Planning familial soutient la demande des femmes musulmanes et affirme que l’interdiction du burkini est « une discrimination et une stigmatisation à l’encontre d’un groupe de personnes spécifique [et que] ce serait dans l’intérêt de toutes et tous de pouvoir porter son maillot de bain, selon ses choix, ses envies, son genre, son degré de pudeur »[46].

Voir aussi

Bibliographie

  • Jérémie Louis, "L’ambition démocratique du community organizing, exemple de l’Alliance citoyenne de l’agglomération grenobloise", Mouvements, 2015/3 (no 83 ), p. 168-176 , Editions La Découverte, Paris.
  • Marion Carrel, Adeline de Lépinay, "Expériences de community organizing en France", Mouvements, 2016/1 (no 83), p. 26-30, Editions La Découverte, Paris.
  • Julien Talpin, Community organizing, Raisons d'Agir, Paris 2016 (ISBN 9782912107862)
  • Hélène Balazard, Agir en démocratie, Les Editions de l'Atelier, 2015.
  • Marie Hélène Bacqué, Mohammed Mechmache, Pour une réforme radicale de la politique de la ville, Ministère de la Ville, 2013.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Jérémie Louis, « L’ambition démocratique du community organizing », Mouvements, , pages 168 à 176 (ISSN 1291-6412, lire en ligne)
  2. Sylvia Zappi, « A Grenoble, bâtir un contre-pouvoir pour se faire entendre », Le Monde, (ISSN 0953-7171, lire en ligne)
  3. Julien Talpin, Community Organizing : de l'émeute à l'alliance des classes populaires aux États-Unis, Paris, Raisons d'Agir, , 320 p. (ISBN 978-2-912107-86-2), p. 292-294
  4. Anaïs Condomines, « Opération burkini à la piscine de Grenoble : comment fonctionne l'association Alliance Citoyenne, taxée de "militantisme islamiste" ? », LCI, (lire en ligne)
  5. AFP, « Des femmes en burkini manifestent dans une piscine de Grenoble », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  6. (en) Leah Asmelash et Brian Ries, « French Muslim women wear burkinis to the pool as an act of protest », sur CNN, (consulté le )
  7. BBC, « En France, des musulmanes bravent l'interdiction du burkini », sur BBC.com, (consulté le )
  8. ECHO, Expérimentation des méthodes du community organizing, ECHO, , 119 p. (lire en ligne), pages 93-102
  9. Adrien Roux, « Community organizing : une méthode « résolument américaine » ? », Mouvements, , p. 53 à 64 (ISSN 1291-6412, lire en ligne)
  10. Gwendoline Beziau, « Une Alliance Citoyenne "inédite en France" », Le Dauphiné, (ISSN 2274-5793, lire en ligne)
  11. Samia Chakrar, « « Si on s’alliait », le collectif qui ringardise la fabrique citoyenne ! », sur alter1fo.com, (consulté le )
  12. Ouest-France, « Insolite à Rennes : Des locataires « exposent » leurs moisissures », Ouest France, (lire en ligne)
  13. Adeline de Lépinay et Vincent Gray, « La naissance du « community organizing » en France. Entretien avec Adeline de Lépinay », Contretemps, (lire en ligne)
  14. Alliance Citoyenne, « Rapport d'activités 2016 », sur alliancecitoyenne.org, (consulté le )
  15. Nathalie Revenu, « Ils mettent des PV... aux policiers », Le Parisien, (lire en ligne)
  16. « Défendre nos biens communs », sur Alliance Citoyenne (consulté le )
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  18. Anthony Lieures, « Chauffage défaillant, pannes d’ascenseurs… le SOS des locataires de Saint-Ouen », sur leparisien.fr, (consulté le )
  19. Aude Lalande et Laure Vermeersch, « Partir de rien, exiger tout entretien avec Stéphane Lavignotte », Vacarme, (ISSN 1253-2479, lire en ligne)
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  22. Philippe Riflet, « Près de Lyon, 240 familles se gèlent l’hiver et étouffent l’été dans la Cité Monod », sur www.actu.fr, (consulté le )
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  25. Emmanuelle Dufféal, « « On veut étudier mais les portes sont fermées ! » », Le Dauphiné Libéré, (ISSN 2274-5793, lire en ligne)
  26. Joël Kermabon, « Des locataires d’Actis jettent un froid dans l’agence de Teisseire », sur www.placegrenet.fr, (consulté le )
  27. Soizic Bour, « "J'ai l'impression de travailler pour EDF" : à Aubervilliers, l'exaspération des habitants de l'allée de Staël », sur www.francebleu.fr, (consulté le )
  28. Julien Talpin, « Livrer la bataille des idées depuis les cages d’escalier », sur www.contretemps.eu, (consulté le )
  29. admin, « Plaine commune et Aubervilliers: avancées sous pression citoyenne », sur Coordination EAU Île-de-France, (consulté le )
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  31. Joël Kermabon, « Des « handi-citoyens » de l’Alliance citoyenne passent à l’action pour circuler sans entraves à Grenoble », sur www.placegrenet.fr, (consulté le )
  32. Saul D. Alinsky (trad. de l'anglais), Radicaux Réveillez-vous, Neuvy-en-Champagne, Le Passager Clandestin, , 300 p. (ISBN 978-2-36935-053-8, lire en ligne), p. 87
  33. Marie Hélène Bacqué et Mohammed Mechmache, Pour une réforme radicale de la politique de la ville, Ministère de la Ville, , 97 p. (lire en ligne), p31
  34. Adrien Roux, « Escalier à 4 marches », sur irénées.net, (consulté le )
  35. Marion Carrel et Adeline de Lépinay, « Le community organizing en France : quel projet politique ? », Mouvements, , p. 31 (ISSN 1291-6412, lire en ligne)
  36. Non Violence XXI, « Membres- Organisations Non Violentes », sur www.nonviolence21.org, (consulté le )
  37. Alliance Citoyenne, « Modèle économique de l'alliance citoyenne », sur www.alliancecitoyenne.org, (consulté le )
  38. Valeurs Actuelles, « Burkini : Alliance citoyenne a reçu le soutien financier de George Soros », sur www.valeursactuelles.com, (consulté le )
  39. Grenoble Alpes Métropole, « Grenoble Alpes Métropole subventions de fonctionnement versées aux associations année 2017 », sur www.grenoblealpesmetropole.fr, (consulté le )
  40. Jean-Michel Décugis, « Gérald Darmanin veut couper les vivres à l’association Alliance citoyenne », sur Le Parisien, (consulté le )
  41. « Darmanin veut l'annulation d'une subvention à une association qu'il accuse de promouvoir la charia », sur BFMTV (consulté le )
  42. Samuel Nohra, « Pourquoi le burkini est autorisé dans les piscines rennaises », Ouest France, (ISSN 0999-2138, lire en ligne)
  43. Maïté Darnault, « Et vous Monsieur, il est propre votre slip? », Libération, (ISSN 0335-1793, lire en ligne)
  44. Séverine Cattiaux, « Réunion avec les pro-burkini : la Ville de Grenoble décide… de ne rien décider pour ses piscines municipales », sur www.placegrenet.fr (consulté le )
  45. AFP, « Droite et extrême droite vent debout contre le burkini », Le Figaro, (ISSN 1241-1248, lire en ligne)
  46. Eve Moulinier, « Le Planning familial 38 : «Le burkini ne pose pas de problème d’hygiène ni de sécurité» », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
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