Alexis le Comique

Alexis le Comique (en grec ancien Ἄλεξις / Álexis), grand rival d'Ararôs, est un poète comique athénien, né à Thourioi vers -372 et mort plus que centenaire.

Pour les articles homonymes, voir Alexis.

Notice historique et littéraire

Plutarque de Chéronée, dans Sur la disparition des oracles[1] dit qu'il vécut deux fois plus vieux que le philosophe épicurien Métrodore de Lampsaque, signifierait qu'il mourut à 104 ans., probablement à Athènes, vers 270. Particulièrement prolifique, il produisit[2] au cours de sa longue carrière, dans le genre de la comédie moyenne — dont il est, avec Antiphane, le seul représentant ayant eu l'honneur de figurer dans le canon alexandrin —, puis (grâce à sa longévité) dans le genre de la comédie nouvelle, quelque 245 pièces[3], dont très peu sont datables avec précision[4] ; il n'en reste que des fragments, préservés pour la plupart grâce à des citations faites par Athénée dans ses Deipnosophistes ou par Jean Stobée dans son Anthologie. D’après la Souda, Alexis, né à Thourioi, était l'oncle paternel de Ménandre et avait un fils appelé Stéphanos qui écrivit lui aussi des comédies[5]. Il semble avoir quitté de bonne heure sa Grande-Grèce natale pour s'établir à Athènes. On a cru, mais sans preuves, reconnaître le Comique dans l'Alexis qui, selon Étienne de Byzance, appartenait au dème Oion (Kerameikon) de la tribu Leontis[6].

Le déroulement de sa carrière est très mal connu. Alexis aurait remporté sa première victoire dramatique au concours des Lénéennes entre 355 et 350 environ, et fut peut-être couronné aux Dionysies de 347, mais ces deux suppositions se sont révélées très fragiles[7]. Selon Plutarque de Chéronée, il mourut comme Philémon, au moment d'être couronné sur scène dans un concours de comédie[8].

De son œuvre abondante ne restent que les titres de 138 comédies (voir liste infra) et un petit nombre de fragments provenant des pièces suivantes :

  • L'Amante (gr. Philousa)
  • L'Apobate Le Voltigeur »)
  • La Bruttienne
  • Dèmètrios
  • Les Devins
  • La Femme aux transports divins (gr. Theophorètos)
  • La Lampe
  • La Méchante
  • La Peinture ou Le Tableau (gr. Graphè)
  • Philiscos
  • Le Pilote
  • Polyclée
  • Le Réchaud (gr. Pyraunos)
  • Tyndare

Les titres des pièces d'Alexis révèlent une propension à l'usage burlesque du mythe, puisque quinze d'entre eux consistent dans le nom d'un personnage mythologique.

Un titre comme Hypobolimaios / Ὁ ὑποβολιμαῖος L'enfant substitué », représenté entre 279 et 268)[9] suggère que l'auteur, pour constituer sa trame, recourut à l’anagnorismos, ce qu'il fit aussi, très certainement, dans d'autres pièces[10].

Alexis employa le chœur tant sous sa forme traditionnelle que sous celle, plus moderne, introduite par la Nouvelle Comédie[11].

Selon le témoignage de Carystios de Pergame[12], c'est à Alexis qu'on doit le type comique du « parasite »[13], promis à une belle fortune littéraire[14] ; toutefois Athénée, qui cite Carystios, n'est pas de cet avis et attribue cette création à Épicharme, qui, dit-il, l'introduisit dans sa comédie intitulée L'Espérance ou La Richesse (Ἐλπίς ou Πλοῦτος)[15]. En tout cas, le personnage comique du « pique-assiette » apparaît déjà chez Eupolis (contemporain et rival d'Aristophane), qui l'appelle « flatteur » (κόλαξ / kolax). Une pièce d'Antiphane est intitulée Le Parasite, mais il n'est pas sûr qu'elle soit antérieure à celle d'Alexis, ni même qu'elle soit d'Antiphane l'Aîné et non d'Antiphane le Jeune[16]. Alexis pourrait donc être l'auteur qui, le premier, appliqua plaisamment le nom sacré de « parasites » aux professionnels de la flatterie alimentaire, dont il canonisa ainsi le portrait. À l'origine, le mot « parasites » désignait des banqueteurs officiels, prêtres ou vainqueurs de compétitions sportives (Jeux Olympiques par exemple), qui faisaient la réputation de la ville. Ces commensaux de marque mangeaient dans le temple d'Héraclès. Alexis étendit malicieusement cette appellation de parasitoi aux individus sans scrupules qui prennent part à un repas (notamment un banquet) sans avoir été invités, autrement dit à des profiteurs s'engraissant aux dépens d'autrui[17]. Les « parasites » au sens péjoratif du terme acquirent ainsi une image publique et certains « pique-assiette » réels furent connus nommément, à l'instar de Tithymalos, qu'Alexis ridiculisa dans sa comédie intitulée La Milésienne.

Alexis, comme beaucoup d'autres comiques grecs, n'aimait pas les philosophes. Dans sa pièce Le Cavalier (Hippeus), il fait louer à l'un de ses personnages l'initiative de Démétrios Poliorcète qui les bannit d'Athènes[18]. Dans son Parasite (entre 350 et 347 ?), Alexis railla Platon encore vivant[19]. Il s'attaqua aussi à Pythagore dans sa comédie La Pythagoricienne (Ἡ Πυθαγορίζουσα)[20].

Alexis égratigna (probablement en passant) Démosthène dans sa pièce Le Soldat (Ὁ στρατιώτης)[21].

La misogynie d'Alexis, de règle chez les poètes comiques, s'exprime avec vigueur dans Les Devins (Οἱ μαντεῖς), dont Athénée (Deipnosophistes, XIII, 7) cite un assez long passage : « Ô malchanceux que nous sommes, nous les hommes mariés ! Nous avons tellement vendu notre indépendance et nos plaisirs que nous vivons pareils à des esclaves, soumis à nos femmes, nous qui étions libres. On dit que c’est pour la dot que nous devons payer un prix si élevé : en fait, qu'elle est amère cette dot et remplie de bile féminine ! Car la bile de l’époux est un miel exquis quand on la compare à celle de sa femme : les hommes, eux, savent pardonner, alors que ces dames en rajoutent dans l’injure et, par-dessus le marché, elles rejettent leurs propres torts sur le dos de leur mari. En outre, elles font la loi sur ce qui ne les regarde pas, tandis qu’elles négligent les choses qui sont de leurs compétences ; elles se parjurent, et, bien qu'elles se portent à merveille, elle se plaignent toujours d’être malades. »

Il est difficile de juger les qualités d'écrivain d'Alexis d'après les miettes dont nous disposons. On croit toutefois discerner dans ces maigres restes un humour fin, une plaisante vivacité et un bon sens de l'observation, joints à une mordacité assez proche de celle de la comédie ancienne[22].

L'influence d'Alexis sur la comédie latine, attestée par Aulu-Gelle[23], est certaine. La pièce de Plaute intitulée Le (petit) Carthaginois (Poenulus) est inspirée de la comédie homonyme d'Alexis (Ὁ Καρχηδόνιος), et d'autres réminiscences (Aulularia, Ménechmes) sont probables ou possibles[24]. Le Demetrius de Turpilius est l'adaptation du Dèmètrios d'Alexis[25]. Phanias d'Érèse fait mention d'Alexis dans son Contre les Sophistes.

Titre de toutes les pièces connues

Cette liste difficile à vérifier contient sans doute des doublets et des erreurs (pseudépigraphes ; pièces d'autres comiques ; etc.), et il est conseillé de consulter Arnott (1996) pour chaque titre. Les articles définis ont été omis devant les noms en grec.
  • Ἀγκυλίων Ankyliôn[26]
  • Ἀγωνὶς ἢ Ἱππίσκος Agônis ou Hippiskos
  • Ἀδελφοί Adelphoi Les Frères »)[27]
  • Αἰπόλοι Aipoloi Les Chevriers »)
  • Αἴσωπος Aisôpos Ésope »)
  • Αἰχμάλωτος Aichmalôtos Le Captif »)
  • Ἀλείπτρια Aleiptria La Masseuse »)[28]
  • Ἀμπελουργός Ampelourgos Le Vigneron »)
  • Ἀμφωτίς Amphôtis Le Vase à traire »)
  • Ἀντεία Anteia[29]
  • Ἀπεγλαυκωμένος Apeglaukômenos L'Homme atteint de glaucome »)
  • Ἀποβάτης Apobatès L'Apobate », « Le Voltigeur »)[30]
  • Ἀποκοπτόμενος Apokoptome nos Le Mutilé »)
  • Ἀρχίλοχος Archilochos Archiloque »)
  • Ἀσκληπιοκλείδης Asklèpiokleides
  • Ἀσωτοδιδάσκαλος Asôtodidaskalos Le Maître de libertinage »)[31]
  • Ἀταλάντη Atalantè Atalante »)
  • Ἀτθίς Atthis L'Athénienne »)
  • Αὐλητρίς Aulètris La Joueuse de flûte »)
  • Ἀχαιίς Achaiïs L'Achéenne »)
  • Βόστρυχος Bostrychos La Boucle de cheveux »)
  • Βρεττία Brettia La Bruttienne », « La Femme du Bruttion », région correspondant à l'actuelle Calabre)
  • Βωμός Bômos L'Autel »)
  • Γαλάτεια Galateia Galatée »)
  • Γραφή Graphè La Peinture »)
  • Γυναικοκρατία Gynaikokratia Les Femmes au pouvoir »)[32]
  • Δακτύλιος Daktylios L'Anneau », « La Bague »)[33]
  • Δημήτριος ἢ Φιλέταιρος Dèmètrios ou Philetairos Démétrios ou Le Bon camarade »)[34]
  • Διαπλέουσαι Diapleousai Les Femmes qui font une traversée »)
  • Δίδυμοι Didymoi Les Jumeaux »)[35]
  • Δὶς πενθῶν Dis penthôn Le double regret »)
  • Δορκὶς ἢ Ποππύζουσα Dorkis ou Poppyzousa Dorkis ou La Femme qui claque la langue »)
  • Δρωπίδης Drôpidès
  • Εἰσοικιζόμενος Eisoikizomenos Le Nouveau résident », « L'Immigré »)[36]
  • Ἐκπωματοποιός Ekpômatopoios Le Fabricant de gobelets »)
  • Ἑλένη Helenè Hélène »)[28]
  • Ἑλένης ἁρπαγή Helenès harpagè L'Enlèvement d'Hélène »)
  • Ἑλένης μνηστῆρες Helenès mnèstères Les Prétendants d'Hélène »)
  • Ἑλληνίς Hellènis La Grecque »)
  • Ἐπιδαύριος Epidaurios L'Homme d'Épidaure »)[37]
  • Ἐπίκληρος Epiklèros L'Héritière »)[38]
  • Ἐπιστολή Epistolè La Lettre »)
  • Ἐπίτροπος Epitropos Le Tuteur »)[30]
  • Ἑπτὰ ἐπὶ Θήβαις / Θήβας Hepta epi Thèbais [ou Thèbas, accusatif] (« Les Sept contre Thèbes »)
  • Ἐρετρικός Eretrikos L'Érétrien »)
  • Ἣ εἰς τὸ φρέαρ Hè eis to phrear La Femme jetée dans le puits »)
  • Ἡσιόνη Hèsionè Hésione »)
  • Θεοφόρητος Theophorètos La Femme aux transports divins »)[39]
  • Θεσπρωτοί Thesprôtoi Les Hommes de Thesprotie »)
  • Θηβαῖοι Thèbaioi Les Thébains »)
  • Θητεύοντες Thèteuontes Les Serfs »)
  • Θράσων Thrasôn
  • Ἰασίς Iasis La Guérison »)
  • Ἱμίλκων Himilcôn Himilcon »)
  • Ἱππεύς Hippeus Le Cavalier »), début de l'année -306.
  • Ἰσοστάσιον Isostasion[40]
  • Καλάσιρις Kalasiris
  • Καρχηδόνιος Karchèdonios Le Carthaginois »)[41]
  • Καύνιοι Kaunioi Les Hommes de Kaunos »)[42]
  • Κηρυττόμενος Kèryttomenos L'Annoncé »)
  • Κιθαρωιδός Kitharôdos Le Joueur de cithare »)[43]
  • Κλεοβουλίνη Kleoboulinè Cléobuline »)[44]
  • Κνιδία Knidia La Cnidienne »)[41]
  • Κονιατής Koniatès Le Plâtrier »)[32]
  • Κουρίς Kouris La Coiffeuse »)[28]
  • Κράτεια ἢ Φαρμακοπώλης Krateia ou Pharmakopôlès Krateia ou La Pharmacienne ») (2e représentation en 305)
  • Κυβερνήτης Kybernètès Le Pilote »)[45]
  • Κυβευταί Kybeutai Les Joueurs de dés »)[46]
  • Κύκνος Kyknos Le Cygne »)
  • Κύπριος Kyprios Le Cypriote »)
  • Λαμπάς Lampas La Lampe »)[28]
  • Λέβης Lebès Le Chaudron »)
  • Λευκαδία ἢ Δραπέται Leukadia ou Drapetai La Femme de Leucade ou Les Fugitifs »)[47]
  • Λημνία Lèmnia La Lemnienne »)
  • Λίνος Linos Linos »)
  • Λοκροί Lokroi Les Locriens »)[41]
  • Λυκίσκος Lykiskos
  • Μανδραγοριζομένη Mandragorizomenè La Femme droguée à la mandragore »)
  • Μάντεις Manteis Les Devins »)
  • Μεροπίς Meropis Meropis » ou « La Terre des Méropes »)
  • Μίδων Midôn[28]
  • Μιλήσιοι Milèsioi Les Milésiens »)
  • Μίλκων Milkôn[28]
  • Μίνως Minôs Minos »)[28]
  • Μυλωθρός Mylôthros Le Meunier »)
  • Ὀδυσσεὺς ἀπονιπτόμενος Odysseus aponizomenos Le bain d'Ulysse »)
  • Ὀδυσσεὺς ὑφαινῶν 'Odysseus hyphainôn Ulysse tisserand »)
  • Οἶνος Oinos Le Vin »)
  • Ὀλυμπιόδωρος Olympiodôros
  • Ὀλύνθιοι Olynthioi Les Olynthiens »)[48]
  • Ὁμοία Homoia La Femme semblable » ou « L'Égale »).
  • Ὀπώρα Opôra L'Automne »)
  • Ὀρέστης Orestès Oreste »)
  • Ὀρχηστρίς Orchèstris La Danseuse »)
  • Παγκρατιαστής Pankratiastès Le Pancratiaste »)[49]
  • Παλλακή Pallakè La Concubine »)[41]
  • Παμφίλη Pamphilè[50]
  • Παννυχὶς ἢ Ἔριθοι Pannychis ou Erithoi Le Festival nocturne ou Les Fileuses »)[51]
  • Παράσιτος Parasitos Le Parasite »)[28]
  • Πεζονίκη Pezonikè[52]
  • Ποιηταί Poiètai Les Poètes »)
  • Ποιήτρια Poiètria La Poétesse »)
  • Πολύκλεια Polykleia Polyclée »)[53]
  • Πονηρά Ponèra La Méchante »)
  • Ποντικός Pontikos L'Homme du Pont-Euxin »)[54]
  • Προσκεδαννύμενος Proskedannymenos Le Dilapidateur »)
  • Πρωτόχορος Prôtochoros Le Chef de chœur »)
  • Πυθαγορίζουσα Pythagorizousa La Pythagoricienne »)[55]
  • Πυλαία Pylaia La Femme des Thermopyles », ou plutôt « L'Assemblée des Thermopyles » [= Conseil des Amphictions])[56]
  • Πύραυνος Pyraunos Le Réchaud »)[57]
  • Σικυώνιος Sikyônios Le Sicyonien »)[58]
  • Σκείρων Skeirôn Sciron »).
  • Σπονδοφόρος Spondophoros Le Spondophore »[59])
  • Στρατιώτης Stratiôtès Le Soldat »)[60],[61],[62]
  • Συναποθνήισκοντες Synapothnèskontes Ceux qui meurent ensemble »)[63]
  • Συντρέχοντες Syntrechontes Ceux qui courent ensemble », « Les Associés » [?] », « Les Compères » [?] »)[64]
  • Σύντροφοι Syntrophoi Ceux qui ont été élevés ensemble », « Les Frères de lait »)[65]
  • Συρακόσιος Syrakosios Le Syracusain »)
  • Σώρακοι Sôrakoi Les Paniers »)
  • Ταραντῖνοι Tarantinoi Les Tarentins »)
  • Τίτθη Titthè La Nourrice »)[41]
  • Τοκιστὴς ἢ Καταψευδόμενος Tokistès ou Katapseudomenos L'Usurier ou Le Menteur malveillant »)[66]
  • Τραυματίας Traumatias Le Blessé »)[67]
  • Τροφώνιος Trophônios Trophonios »)[68]
  • Τυνδάρεως Tyndareôs Tyndare »)
  • Ὕπνος Hypnos Hypnos » ou « Le Sommeil »)[28]
  • Ὑποβολιμαῖος Hypobolimaios L'Enfant substitué »)[69]
  • Φαῖδρος Phaidros Phèdre » masc.)
  • Φαίδων ἣ Φαιδρίας Phaidôn ou Phaidrias
  • Φιλαθήναιος L'Ami des Athéniens »)
  • Φιλίσκος Philiskos
  • Φιλόκαλος ἢ Νύμφαι Philokalos ou Nymphai L'Ami de la beauté ou Les Nymphes »)
  • Φιλοτραγωιδός Philotragôdos L'Amateur de tragédies »)
  • Φιλοῦσα Philousa L'Amante »)
  • Φρύξ Phryx Le Phrygien »)
  • Φυγάς Phygas L'Exilé »)
  • Χορηγίς Chorègis La Meneuse de chœur »)
  • Ψευδόμενος Pseudomenos Le Menteur »)

Références

  1. 20, 420 D
  2. La Souda dit ἐδίδαξεν, « il fit représenter », « il fit jouer » : cela peut renvoyer à des pièces d'autrui (en particulier d'Antiphane) qu'il porta à la scène. (Voir Arnott (1996), p. 13)
  3. Selon la Souda, éd. A. Adler, Suidae lexicon, tome I (19712), sub voce « Ἄλεξις », p. 105, no 1138, l. 2.
  4. Voir plus bas (d'après Arnott 1996), l’Hippeus de -306 et la Krateia jouée pour la seconde fois en 305.
  5. Souda, éd. A. Adler, I (19712), p. 105, no 1138, l. 3-4.
  6. Étienne de Byzance, Ethnica, sub voce « Οἶον », éd. Augustus Meineke, tome I (Berlin, 1849), p. 487 : Ἄλεξις Ἀλέξιδος ἐξ Οἴου Λεοντίδος. L'identification est rejetée par Arnott (1996), p. 9, no 17.
  7. Elles ont été avancées notamment par Ph.-E. Legrand, Daos. Tableau de la comédie grecque pendant la période dite nouvelle. Lyon & Paris, 1910 (= Annales de l'Université de Lyon. Nouvelle série. II. Droit. Lettres. Fascicule 26), p. 12 et notes 2-4. Parmi d'autres, Arnott (1996), p. 6, no 10, récuse l'hypothèse de la victoire aux Dionysies de 347, fondée sur la reconstitution arbitraire d'une inscription lacunaire.
  8. Plutarque, Si les vieillards doivent faire de la politique, 3, p. 785 B.
  9. Datation tirée d'Arnott (1996), p. 10.
  10. Voir Thomas Bertram Lonsdale Webster, Studies in later Greek comedy. Manchester, Manchester University Press, 1953, p. 76-77 (Agonis ou Hippiskos ; Olynthienne). Ajoutons-y le Bostrychos La Boucle de cheveux ») et le Daktylios L'Anneau », « La Bague »), qui renvoient l'un et l'autre à un typique objet de reconnaissance (gnôrisma).
  11. Luciano Canfora, Histoire de la littérature grecque à l'époque hellénistique. Paris, Desjonquères, 2004, p....
  12. Carystios de Pergame (fin du IIe s. av. J.-C.), vraisemblablement dans son Περὶ διδασκαλιῶν, cité par Athénée, Deipnosophistes, VI, 28. Voir Athénée de Naucratis. « Mots de poissons ». « Le banquet des sophistes », livres 6 et 7. Traduction et commentaire de Benoît Loyest. Villeneuve d'Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2009, p. 56.
  13. En grec παράσιτος, « celui qui se nourrit chez (quelqu'un) ».
  14. Voir Elizabeth von Tylawsky, Saturio's inheritance : the Greek ancestry of the Roman comic parasite. New York, P. Lang, 2002 (= Artists and issues in the theater, 9).
  15. Athénée, Deipn., VI, 28.
  16. W. Geoffrey Arnott, « Studies in comedy, I : Alexis and the parasite's name », in Greek, Roman and Byzantine studies, 9 (1968), p. 161-168, spéc. p. 165. Arnott situe le Parasite d'Alexis « peu après 360 » (ibid., p. 165 et n. 15).
  17. Voir le caractère II de l'éthopée de Théophraste, « Le flatteur » (Κολακείας Β’, 10), bien que le mot « parasite » n'y figure point.
  18. Athénée, Deipn., XIII, 92.
  19. Voir Arnott (1996), p. 542-543.
  20. Mentionnée par Aulu-Gelle, Nuits attiques, IV, 11, 8, à propos du régime alimentaire attribué à Pythagore (petits cochons de lait et chevreaux).
  21. Voir Arnott (1996), p. 606-607.
  22. Voir Arnott (1996), p. 31-33.[réf. incomplète]
  23. Aulu-Gelle, Nuits attiques [détail des éditions] (lire en ligne), Livre II, 23, 1.
  24. Voir Arnott (1996), p. 29-31, avec références.
  25. Arnott (1996), p. 31.
  26. Même titre chez Eubule.
  27. Même titre chez Apollodore (de Carystos ?), Diphile, Euphron, Hegesippos, Ménandre (dont s'inspira Térence pour ses propres Adelphes) et Philémon.
  28. Même titre chez Antiphane.
  29. Même titre chez Antiphane. Ce nom de femme renvoie sans doute à Antéia, fille d'Iobatès, qui épousa Proétos et calomnia Bellérophon.
  30. Même titre chez Diphile.
  31. Cette pièce n'est pas d'Alexis : Arnott (1996), p. 13 et 819-822, y voit une forgerie du IIIe ou IIe siècle avant notre ère.
  32. Même titre chez Amphis.
  33. Même titre chez Ménandre, Philémon et Timoclès.
  34. Une comédie d'Antiphane est intitulée Philetaeros.
  35. Même titre chez Anaxandride et (d'après Athénée, Deipn., VI, 237 f ; X, 423c) chez Antiphane.
  36. Même titre chez Philémon.
  37. Même titre chez Antiphane et Théophile.
  38. Même titre chez Antiphane, Diodore de Sinope et Diphile.
  39. Cf. la comédie de Ménandre intitulée Theophoroumenè.
  40. Littéralement « poids égal (de parfum) », et probablement « parfum (d'un certain type) ». Il s'agit peut-être ici d'un nom propre, qui pourrait être le « nom de guerre » d'une hétaïre : Arnott (1996), p. 268.
  41. Même titre chez Ménandre.
  42. Même titre chez Timoclès.
  43. Même titre chez Antiphane, Apollodore (de Carystos ?), Cléarque et Timoclès ; comme synonyme, le Kitharistès de Ménandre.
  44. Titre similaire, mais au pluriel (Kleoboulinai) chez Cratinos.
  45. Titre similaire, mais au pluriel chez Ménandre.
  46. Même titre chez Antiphane et Eubule.
  47. Même titre de Leukadia chez Ménandre.
  48. Cf. L'Olynthienne de Ménandre.
  49. Même titre chez Philémon et Théophile le Comique.
  50. Même titre chez Théopompe.
  51. Même titre de Pannychis chez Eubule.
  52. Nom de femme.
  53. Nom de courtisane.
  54. Même titre chez Épigénès.
  55. Même titre chez Cratinos le Jeune.
  56. Même titre chez Cratinos.
  57. Même titre chez Antiphane et Aristophon.
  58. Même titre chez Ménandre, mais peut-être au pluriel.
  59. Le spondophore (de spondè, « libation », et pherô « porter ») était une sorte de héraut qui allait de ville en ville en transportant l'eau lustrale destinée à sceller religieusement un armistice, un pacte etc., et en particulier à sacraliser l'ouverture de la trêve des Jeux Olympiques.
  60. Même titre chez Antiphane, d'après Athénée
  61. Athénée, Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne), VI, 257d)
  62. Diphile L'Eunuque ou Le Soldat »), Philémon et Xénarque.
  63. Ce titre est aussi celui d'une comédie de Diphile dont s'inspirèrent Plaute (Commorientes, perdus) et Térence (Adelphes), et d'une autre de Philémon.
  64. Même titre chez Sôphilos.
  65. Même titre chez Diphile et chez Posidippe de Cassandréia (vers 316 – vers 250).
  66. Même titre de Katapseudomenos chez Ménandre
  67. Même titre chez Antiphane (d'après Athénée, Deipn., X, 446a) et chez Philoclès.
  68. Même titre chez Képhisodôros, Cratinos et Ménandre.
  69. Même titre chez Eudoxe de Sicile, Ménandre et Philémon.

Source

Bibliographie

Édition des fragments

Études

[réf. incomplète]

  • William Geoffrey Arnott, helléniste, Alexis : the fragments. A commentary. Cambridge (GB), Cambridge University Press, 1996 (= Cambridge classical texts and commentaries, 31) [fondamental].

Liens externes

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