Alain Deneault

Alain Deneault, né le en Outaouais, est un philosophe québécois, docteur en philosophie de l'université Paris-VIII en 2004[1],[2] et directeur de programme au Collège international de philosophie à Paris. Il enseigne la philosophie et la sociologie au campus de Shippagan de l'Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick[3],[4].

Parcours

Après des études en journalisme au Collège algonquin d’Ottawa (1987-89) et quelques cours de littérature à l’Université de Montréal (1990), Alain Deneault migre en France et suit des cours d’esthétique à l’Institut d’études théâtrales (I.E.T.) de La Sorbonne (Université de Paris-III Sorbonne nouvelle), tout en fréquentant le Collège international de philosophie (CIPh). Après des séjours à Berlin et Montréal, il s’inscrit aux études supérieures en 1997 à l’Université de Vincennes à Saint-Denis (Université de Paris-VIII) et obtient en 1998 son diplôme d’études approfondies (DEA)[5], puis, en 2004, le doctorat « Lieux et transformations de la philosophie », tous deux sous la direction de Jacques Rancière[6].

Thèmes de recherche

Sa thèse, intitulée « La Définition de l’économie au vu des quatre concepts fondamentaux de la Philosophie de l’argent de Georg Simmel », cherche à repérer les concepts opérationnels de l’œuvre économique de Simmel, soit l’assomption (die Erhebung), le prélèvement ou le dégagement (die Enthebung), les plans (die Zweckreihen) et le comble (das Erfülltsein)[7]. L’argent apparaît comme un objet de pensée permettant le recoupement entre les plans transcendant et immanent de l’effort d’évaluation[8].

Au terme de son engagement doctoral, tout en signant des articles reprenant des éléments de sa thèse, Alain Deneault se lance dans une activité intellectuelle publique[9],[10]. Dès 2004 paraît Paul Martin et Compagnies : Soixante thèses sur la légalité des paradis fiscaux (VLB Éditeur)[11], un livre annonciateur des thèmes qu’il développera pendant plus de quinze ans par la suite : le coût social des paradis fiscaux pour les populations[12], l’univers juridique parallèle dont jouit l’oligarchie mondiale[13], l’exploitation de l’Afrique et d’autres régions du Sud et de l’Est par les multinationales des mines et du pétrole[14], la médiocrité culturelle de l’establishment médiatique[15], l’idéologie du management[16] et le fondement colonial du Canada[17].

Après la publication de ce livre, il fait paraître chez Écosociété une série d’études sur les pratiques très controversées d’instances privées et publiques participant à la mondialisation industrielle, consumériste et capitaliste. Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique paru en 2008[18] porte sur le rôle pernicieux d’entreprises canadiennes soutenues par l’État canadien en Afrique, en particulier des sociétés minières, menant à des actes de corruption, de pollution massive, d’atteintes à la santé publique, tout en évoquant le soutien qu’elles apportent à des dictatures ou à des seigneurs de guerre engagés dans de terribles conflits. Étudiant les activités douteuses de certaines sociétés minières en Afrique, en Amérique latine et en Europe de l'Est, Alain Deneault montre que ces pratiques sont permises par un système législatif et financier qui a fait du Canada un refuge pour les compagnies minières du monde entier[19]. L’essai Paradis fiscaux : la filière canadienne, publié en 2014, porte pour sa part sur le rôle méconnu de banques, avocats et politiciens de carrière canadiens dans la création des paradis fiscaux caribéens, dans les années 1960 . Son étude traite dans les derniers chapitres de la façon dont le Canada s’est lui-même inspiré de ses créatures à la fin du XXe siècle, offshorisant des pans entiers de sa législation[20]. En 2017 enfin, il fait paraître, chez Écosociété toujours, mais en coédition avec la maison d’édition française Rue de l’Échiquier, le livre De quoi Total est-elle la somme ? Multinationales et perversion du droit, une étude sur le pouvoir souverain qu’ont acquis les entreprises multinationales au XXe siècle à partir du cas de la firme Total. Le livre s’intéresse également aux différents moyens que conçoivent de telles entités pour se jouer du droit à l’échelle internationale[21].  

Tous ces titres ont, chez Écosociété, leur version courte : Noir Canada se trouve résumé et synthétisé dans Paradis sous terre (avec William Sacher, coédité par Rue de l’Échiquier en 2012)[22], Paradis fiscaux : la filière canadienne trouve son pendant court dans Offshore (2010) et Une Escroquerie légalisée (2016) tandis que les thèses principales de De quoi Total est-elle la somme ? sont reprises dans Le Totalitarisme pervers (Écosociété/Rue de l’Échiquier, 2018)[23]. Un recueil de textes divers est aussi paru en 2011 et dans une réédition en 2018, sous le titre Faire l’économie de la haine[24].  

Chez Lux Éditeur, durant la décennie 2010, Alain Deneault fait aussi paraître une série d’essais caustiques sur l’idéologie du management et l’état de la culture : « Gouvernance » : Le management totalitaire en 2013[25], suivi de La Médiocratie en 2015[26], Politiques de l’extrême centre en 2016[27], puis Bande de colons : Une mauvaise conscience de classe en 2020[28]. Ce dernier livre présente le Canada comme une colonie dont les classes sociales se présentent sous trois catégories : les colonisateurs que sont les grandes entreprises à chartes, les transnationales minières, pétrolières et céréalières ; les colons qui forment aujourd’hui les classes moyennes, et enfin les colonisés que forment les peuples autochtones[29].

Dans le cadre de son engagement au Collège international de philosophie de Paris comme directeur de programme, l’auteur a fait paraître aussi chez Lux les premières livraisons d’un « feuilleton théorique » sur la notion d’économie. Ce travail archéologique cherche, d’abord, à repérer les moments où le sème économie s’est trouvé investi dans des disciplines étrangères aux contemporaines « sciences économiques », par exemple en théologie, en rhétorique, en esthétique, dans les sciences de la nature, en biologie, en psychologie et en psychanalyse, en mathématique et en logique, ou encore dans les sciences sociales[30]. Cette mise en relation des différentes acceptions du mot économie, ni synonymique ni homonymique, consiste, d’une part, à reconnaître les différents usages du mot et, d’autre part, à voir la signification transversale qui les lie. Il en dégage une lecture conceptuelle visant à affranchir le terme économie des définitions exclusives qu’en donnent aujourd’hui, souvent de manière idéologique, les sciences économiques. Ensuite, ce travail cherche à comprendre les raisons du devenir hégémonique de la discipline des sciences dites économiques dans le traitement et le devenir du mot[31].  

Le procès Barrick Gold et Banro

L'essai Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique, publié en 2008 par Alain Deneault en collaboration avec Delphine Abadie et William Sacher, fait état d’allégations troublantes à partir de très nombreuses sources publiques (rapports de l'ONU, dépositions faites auprès d'assemblées législatives, rapports d'ONG , livres, documentaires, etc.) portant sur des agissements de compagnies minières canadiennes à l’étranger[32]. Dès sa publication, l'ouvrage fait l'objet de poursuites en diffamation intentées par les deux sociétés minières impliquées, qui réclament 11 000 000 $CA d'indemnités[33].

Au bout de trois ans de procédure, les auteurs et les éditions Écosociété parviennent à un règlement hors cour avec la société minière Barrick Gold[34]. L’ouvrage est retiré de la circulation[35]. Dans la déclaration publique accompagnant le règlement hors cour, Barrick Gold déclare avoir présenté des documents « indiquant qu’elle n’avait pas été impliquée dans les conflits au Congo » bien qu'elle ait acquis une concession d'exploration de 82 000 km2 auprès des régimes de Joseph Mobutu puis de Laurent-Désiré Kabila[36]. Comme ils l'ont fait dans l'introduction du livre, l'auteur et les chercheurs de Noir Canada ont réitéré la nécessité d'en appeler à la création, au Canada, d’une commission indépendante enquêtant sur la présence controversée d’intérêts miniers canadiens à l’étranger.

L'affaire a toutefois secoué le public québécois et est à l'origine de la loi 9 [37](loi modifiant le code de procédure civile pour prévenir l'utilisation abusive des tribunaux et favoriser le respect de la liberté d'expression et la participation des citoyens au débat public)[38]. Elle a aussi inspiré le film documentaire Le Prix des mots[39] (2012), du réalisateur Julien Fréchette[40], qui montre l'impact de cette poursuite sur la vie personnelle des auteurs[41],[42].

Œuvre

Monographies

  • Paul Martin et compagnies : soixante thèses sur l’alégalité des paradis fiscaux, Montréal, VLB éditeur, 2004, 109 p.
  • Noir Canada : Pillage, corruption et criminalité en Afrique, en collaboration avec Delphine Abadie et William Sacher, Éditions Écosociété, 2008, 352 p. (Prix Richard-Arès)[43]
  • Offshore : paradis fiscaux et souveraineté criminelle, Paris/Montréal, La Fabrique éditions/Éditions Écosociété, 2010, 120 p.
  • Redéfinir l’économie : la « Philosophie de l'argent » de Georg Simmel, Éditions universitaires européennes, 2011
  • Faire l'économie de la haine : douze essais pour une pensée critique, Montréal, Éditions Écosociété, 2011, 117 p.
  • Paradis sous terre : comment le Canada est devenu la plaque tournante de l'industrie minière mondiale, avec William Sacher, préface de Richard Desjardins, Paris/Montréal, Rue de l'échiquier/Éditions Écosociété, 2012, 192 p./188 p.
  • « Gouvernance » : le management totalitaire, Montréal, Lux Éditeur, 2013, 200 p. (Finaliste dans la catégorie «essai», Prix du gouverneur général du Canada, 2013)
  • Paradis fiscaux : la filière canadienne. Barbade, Caïmans, Bahamas, Nouvelle-Écosse, Ontario…, Montréal, Éditions Écosociété, 2014, 392 p. (Prix Pierre-Vadeboncoeur 2014)
  • La Médiocratie, Montréal/Paris, Lux Éditeur, 2015, 224 p.[44]
  • Politiques de l'extrême centre, Montréal/Paris, Lux Éditeur, 2016, 100 p.
  • Une Escroquerie légalisée : précis sur les « paradis fiscaux », Montréal, édition européenne, avec la collaboration de Lucie Watrinet, préface du Juge Jean de Maillard, Montréal, Éditions Écosociété, 2016, 128 p.
  • De quoi Total est-elle la somme ? : multinationales et perversion du droit, Paris/Montréal, Rue de l'échiquier/Éditions Écosociété, , 512 p./440 p . p. (ISBN 978-2251381305)
  • Le Totalitarisme pervers : d'une multinationale au pouvoir, Paris/Montréal, Rue de l'échiquier/Éditions Écosociété, 2017/2018, 128 p./152 p. p. (ISBN 978-2251381305)
  • Faire l'économie de la haine. Essais sur la censure, Montréal, Éditions Écosociété, (1re éd. 2012), 224 p. (ISBN 978-2897193966)
  • L’économie de la nature : feuilleton théorique I, Montréal, Lux Éditeur, coll. « Hors collection », , 142 p. (ISBN 978-2895962991) [45],[46]
  • L’économie de la foi : feuilleton théorique II, Montréal, Lux Éditeur, coll. « Hors collection », , 144 p. (ISBN 978-2895963165) [47]
  • L'économie esthétique : feuilleton théorique III, Montréal, Lux Éditeur, coll. «Hors collection », 2020, 144 p.
  • Bande de colons : une mauvaise conscience de classe, Montréal, Lux Éditeur, 2020, 216 p.
  • L'économie psychique : feuilleton théorique IV, Montréal, Lux Éditeur, 2021, 144 p.

Livres édités (traduction et préface)

  • Georg Simmel, Psychologie de l'argent[48] (préfacé et traduit de l'allemand par Alain Deneault), Paris, Allia, 2019, 80 p.
  • Georg Simmel, L'Argent dans la culture moderne, et autres essais sur l'« économie de la vie », introduction, traduction et annotations par Alain Deneault, Québec, Presses de l'Université Laval, 2018, 202 p., deuxième édition ; Les Éditions de la Maison des Sciences de l'homme, collection « Philia » / Presses de l'Université Laval, coll. « Pensée allemande et européenne », 2006, 274 p, première édition.

Livre scientifique édité

  • Georg Simmel et les sciences de la culture[49], Jean-François Côté et Alain Deneault (dir.), Québec, Presses de l'Université Laval, collection « Sociologie contemporaine », 2010, 175 p.

Traductions

  • Paul Martin and Companies. Sixty Theses on the Alegal Nature of Tax Havens, Vancouver, Talonbooks, 2006, 96 p.
  • Offshore. Paradis fiscali e sovranità criminale, Vérone, Ombre Corte, 2011, 153 p.
  • Offshore. Tax Havens and the Rule of Global Crime, New York, The New Press, 2011, 210 p.
  • Negro Canada. Saqueo, corrupción y criminalidad en África, avec Delphine Abadie et William Sacher, Proyecto, Traductor@s y Coprrector@s Colectiv@s, 2011, 166 p.
  • Imperial Canada Inc. Legal Haven Of Choice for the World's Mining Industries, avec William Sacher, Vancouver, Talonbooks, 2012, 246 p.
  • Canada: A New Tax Haven. How the Country That Shaped Caribbean Tax Havens Is Becoming One Itself, Vancouver, Talonbooks, 2015, 224 p.
  • La Mediocrazia, Milan, Neri Pozza, 2017, 240 p.
  • Legalizing Theft, A Short Guide to Tax Havens, Toronto, Fernwood, 2018.
  • The Mediocracy followed by Politics of Extreme Center, Toronto, Between the Lines, 2018.
  • "Governance". La gestione totalitaria, Milan, Neri Pozza, 2018.
  • Paraísos Fiscales. Una estafa legalizada, Madrid, Editorial popular, 2018.

Publications littéraires

  • L’économie de la haine et le complexe narcissico-casanier, Montréal, Moebus : mai 2010.
  • Faire l’économie de la haine, deuxième version, Montréal : Écosociété.org, juin 2010.
  • Rupture de ban, L‘exil : Montréal : Contre jour, No 24, été 2011, p. 135 à 137.

Prix

Distinctions

Cofondateur

  • Cofondateur d'ATTAC-Québec (Association québécoise pour la Taxation des Transactions financières et pour l'Action Citoyenne) avec Pierre Henrichon en 1999[52].

Filmographie

Réalisation

Idéateur

Notes et références

  1. Paradis sous terre : comment le Canada est devenu une plaque tournante de l'industrie minière mondiale, Alain Deneault avec William Sacher, préface de Richard Desjardins, Paris/Montréal, Rue de l’Échiquier/Écosociété, 2012, 192 p./188 p.
  2. SUDOC 084310324
  3. « Réflexion sur la crise de la COVID-19 - Entrevue avec Alain Deneault », sur Radio-Canada, (consulté le )
  4. « Corps professoral | Secteur administration, arts et sciences humaines », sur www.umoncton.ca (consulté le )
  5. « Recherche - L'Île », sur www.litterature.org
  6. Christophe Petit, « L’impact de la technique sur l’emploi, l’économie et la société. Entretien 3 avec Alain Deneault | Revue du Mauss permanente », sur www.journaldumauss.net,
  7. Alain Deneault, « La définition de l'économie au vu des quatre concepts fondamentaux de la philosophie de l'argent de Georg Simmel », Theses.fr, Paris 8, (lire en ligne)
  8. Kavin Hébert, « Intellectuels, représentation et vérité. Essai de sociologie des intellectuels », Sociologie et sociétés, vol. 42, no 1, , p. 71–93 (ISSN 0038-030X et 1492-1375, DOI 10.7202/039999ar, lire en ligne)
  9. Andrée Fortin, « Panorama de la vie intellectuelle au Québec / Yvan Lamonde, Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix et Jonathan Livernois, Les intellectuel.les au Québec. Une brève histoire, Montréal, Del Busso, 2015,159 p. / Yvan Lamonde, Marie-Andrée Bergeron, Michel Lacroix et Jonathan Livernois (dir.), Dictionnaire des intellectuel.les au Québec, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2017, 345 p. », Recherches sociographiques, vol. 60, no 1, , p. 169–177 (paragraphe 28) (ISSN 0034-1282 et 1705-6225, DOI 10.7202/1066158ar, lire en ligne)
  10. Article de Gérald Baril et André Ferretti, « Dictionnaire des intellectuel.les au Québec », sur Nuit blanche,
  11. Louis Cornellier, « Le livre noir de Paul Martin », sur Le Devoir
  12. Charles Beaudoin-Jobin, « Alain Deneault, Paradis fiscaux : la filière canadienne, Québec, Écosociété, 2014, 292 p. », Bulletin d'histoire politique, vol. 24, no 2, , p. 242–245 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI 10.7202/1035078ar, lire en ligne)
  13. Gabrielle Comtois, « Alain Deneault, De quoi Total est-elle la somme? : Multinationales et perversion du droit, Montréal, Ecosociété, 2017 », Revue québécoise de droit international / Quebec Journal of International Law / Revista quebequense de derecho internacional, vol. 30, no 2, , p. 251–254 (DOI 10.7202/1064686ar, lire en ligne)
  14. Laurent Laplante, « Noir Canada : un livre nécessaire / Alain Deneault, avec Delphine Abadie et William Sacher, Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Écosociété, Montréal, 2008, 352 p. », Nuit blanche, no 112, , p. 10–11 (ISSN 0823-2490 et 1923-3191, lire en ligne)
  15. Louis Perron, « Alain Deneault, La médiocratie, Montréal, Lux, 2015, 218 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 10, no 3, , p. 8 (ISSN 1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
  16. Philippe Hurteau, « Dévoiler l'emprise de la gestion », Relations (Numéro 768), , p. 39-42 (ISSN 0034-3781, lire en ligne)
  17. Richard Lefebvre, « Deux portraits critiques du colon », Jeu : revue de théâtre, no 166, , p. 68–71 (ISSN 0382-0335 et 1923-2578, lire en ligne)
  18. Vincent Munié, « Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique », sur Le Monde diplomatique,
  19. Kavin Hébert, « Intellectuels, représentation et vérité. Essai de sociologie des intellectuels : III. Le cas de Noir Canada : les intellectuels spécifiques contre les entreprises minières », Sociologie et sociétés, vol. 42, no 1, , p. 71–93 (paragraphes 26 à 47) (ISSN 0038-030X et 1492-1375, DOI 10.7202/039999ar, lire en ligne)
  20. Yves Bergeras, « Alain Deneault remonte «la filière canadienne » des paradis fiscaux », sur Le Droit,
  21. Fabien Deglise, « L’essayiste Alain Deneault tend l’oreille sur le pouvoir tentaculaire des multinationales », sur Le Devoir
  22. Guillaume Martel Lasalle, « Paradis sous terre. Comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale - Revue Relations (Numéro 803) », sur Centre justice et foi,
  23. Sylvain Derne, « Le Totalitarisme pervers. D’une multinationale au pouvoir », sur Le Monde diplomatique,
  24. David Bélanger, « Faire l’économie de la haine. Essais sur la censure d’Alain Deneault », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 266, , p. 80–82 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne)
  25. Louis Perron, « Haro sur la gouvernance ! / Alain Deneault, Gouvernance. Le management totalitaire, Montréal, Lux (« Lettres libres »), 2013, 200 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 7, no 3, , p. 31–31 (ISSN 1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
  26. Michel Lapierre, « La novlangue de la médiocratie », sur Le Devoir,
  27. Chantale Lagacé, « Alain Deneault, Politiques de l’extrême centre, Montréal, LUX, 2016, 100 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 12, no 1, , p. 5 (ISSN 1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
  28. « Réveillez-vous, bande de colons », sur Le Devoir (consulté le )
  29. Benito Perez, «Le Canada est toujours une colonie», sur Le Courrier,
  30. Martin David Blais, « Repenser l’économie… grande, grande question / Alain Deneault, L’économie de la nature, Feuilleton théorique no 1, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 142 pages / Alain Deneault, L’économie de la foi, Feuilleton théorique no 2, Montréal, Lux Éditeur, 2019, 144 pages », Les Cahiers de lecture de L'Action nationale, vol. 14, no 2, , p. 10–11 (ISSN 1911-9372 et 1929-5561, lire en ligne)
  31. Patricia Posadas, « D’un usage orwellien du terme «économie» — une conférence d’Alain Deneault | SEECR - Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski », sur seecr.quebec
  32. Huffington Post, 8 février 2013, Jean Philippe Angers, « Un documentaire suit Alain Deneault dans la saga judiciaire de Noir Canada ».
  33. Radio-Canada, « Écosociété invoque la loi contre les poursuites-bâillons », Radio-Canada, (lire en ligne)
  34. « Affaire Noir Canada : Écosociété et Barrick Gold règlent à l'amiable », Radio Canada, 19 octobre 2011.
  35. Charles Côté, « Après trois ans et demi de bataille judiciaire, l'éditeur Écosociété a réglé à l'amiable la poursuite en diffamation que lui intentait le géant minier Barrick Gold. », La Presse, (lire en ligne)
  36. Canoë, 19 octobre 2010, « Noir Canada toujours publié, mais sur le web ».
  37. Collectif d'auteurs, « Loi contre les poursuites abusives - Les tribunaux devront protéger la liberté d'expression », Le Devoir, (lire en ligne)
  38. Voir l'entrée Poursuite stratégique contre la mobilisation publique.
  39. Le Prix des mots
  40. Julien Fréchette
  41. Le Devoir, 30 janvier 2013, Seuls contre un géant
  42. Stéphane Bourguignon, « Écosociété contre Barrick Gold - Chut! On exploite… », Le Devoir, (lire en ligne)
  43. « Prix Richard-Arès - Lauréats depuis 1991 », sur action-nationale.qc.ca, L'Action nationale
  44. Julien Mcevoy, « Alain Deneault: la médiocratie rend médiocre », La Presse, (lire en ligne)
  45. Guillaume Fondu, « Politique de la nature », Le Monde diplomatique, (lire en ligne)
  46. « "L'économie de la nature", comment réconcilier écologie et économie », RTS Culture, (lire en ligne)
  47. « Alain Deneault : « Il faut ôter l’économie aux économistes » », sur ici.radio-canada.ca, Radio-Canada,
  48. Psychologie de l'argent
  49. George Simmel et les sciences de la culture
  50. « En bref - Le prix Richard-Arès à Noir Canada », Le Devoir, (lire en ligne)
  51. « Lauréat du prix Pierre-Vadeboncoeur », sur actualites.uqam, Actualités UQAM,
  52. « ATTAC est née dans la décennie du capitalisme triomphant ! - ATTAC-Québec », sur www.quebec.attac.org (consulté le )

Articles connexes

Liens externes

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