Aguttes

Aguttes comprend une salle des ventes internationale à Paris, 70% de ses acheteurs sont internationaux. Elle a également des bureaux de représentation à Lyon, Aix-en-Provence[2] et dans le quartier des Sablons[3] à Bruxelles (Belgique). Elle fait aussi partie des sociétés qui exercent à Drouot[4].

Claude Aguttes
Création 1974
Dates clés 15 juillet 2002 : immatriculation au RCS
Forme juridique Société par actions simplifiée à associé unique
Siège social Neuilly-sur-Seine
Direction Claude Aguttes
Activité Activités juridiques
Produits Enchères et expertises
Filiales Lyon
Effectif 47 en 2019 (effectif moyen annuel)
SIREN 442 812 301

Fonds propres 2 281 100 € fin 2017
Chiffre d'affaires 9 741 900 € en 2017[1]
Résultat net 517 500 € en 2017

Histoire

La société voit le jour quand Claude Aguttes, né à Bourges en 1948, nommé commissaire-priseur en 1973, décide de fonder une maison de vente à Clermont-Ferrand, spécialisée dans les objets d'art ancien. Il décide de rejoindre Paris au début des années 1990 et rachète en 1995 l'étude de maître Gabrielle Ionesco à Neuilly-sur-Seine.

Le jeudi 24 avril 1986, l’Autoportrait aux bésicles de Jean-Siméon Chardin réalise un triomphe à Clermont-Ferrand, Maître Claude Aguttes adjuge cette œuvre 6 602 960 francs[5]. Une vente aux enchères qui a fait déplacer les grands noms du marché de l’art en Auvergne.

La maison Aguttes est à l’origine de la dispersion de collections internationales telles que la vente du mobilier de l'hôtel de la Mamounia en 2009 avec près de 5000 lots vendus pour un produit de vente final de 3 millions d’euros[6], dépassant largement l’estimation de 1,5 million d’euros.

En juillet 2012, Claude Aguttes démissionne de la direction de Drouot Enchères[7], après une condamnation par le Conseil des ventes volontaires (CVV) lui reprochant d’avoir manqué de vigilance lors d'une expertise concernant la provenance d'un tableau. Il gagnera par la suite en faisant appel.

En 2014, Aguttes a été précurseur sur le marché des peintres d'Asie du XXe siècle[réf. nécessaire] avec Charlotte Reynier-Aguttes, expert dans cette spécialité[réf. nécessaire] qui a décelé le potentiel d'artistes comme Sanyu (plus de 18 millions d'euros au total adjugés pour cet artiste) mais aussi Le Pho, Mai Thu, Vu Cao Dam, ou Alix Aymé[réf. nécessaire][8].

En 20 ans, Aguttes est devenu leader sur le marché des perles fines aux enchères[réf. nécessaire][9]. La maison a également enregistré des adjudications remarquables en haute joaillerie avec des créateurs comme Suzanne Belperron.[réf. nécessaire]

En 2017, la maison adjuge le squelette entier d'un mammouth pour la somme de 550 000 euros, emporté par Pierre-Étienne Bindschedler, président de la société Soprema[10]. La même année, elle devient le plus gros adjudicataire de Drouot, en adjugeant une peinture chinoise de l'artiste Sanyu pour la somme de 8,797 millions d'euros[11].

En novembre de la même année, Aguttes est chargé par le Tribunal de grande instance de Paris de mettre en vente les 130 000 manuscrits autrefois détenus par Aristophil via un pool d'actionnaires[12]. Inaugurée en décembre 2017, la dispersion des Collections Aristophil en ventes aux enchères est toujours en cours[13].  

En 2018, le squelette d'un dinosaure allosauridé âgé de 150 millions d'années, a été adjugé, au premier étage de la Tour Eiffel, 2 millions d'euros par un particulier français, lors d'une vente aux enchères organisée par Aguttes[14].

L'étude Aguttes est également à l'origine de la dispersion de collections particulières telles que :

  • La vente du mobilier de la Mamounia à Marrakech, 3 millions d'euros en 2009[15].
  • La collection Kenzo, 2 millions d'euros en 2009[16].
  • La collection Roger Vivier, en 2011[17].
  • La collection Thierry et Christine de Chirée, 3,4 millions d’euros en 2011[18].
  • La vente du Mobilier du Président Valéry Giscard d’Estaing, 683 000 euros en 2012[19].

Références

  1. « Claude Aguttes », sur www.societe.com (consulté le )
  2. « Aguttes investit dans le Sud (et c'est grâce à l'art) », sur La Tribune (consulté le )
  3. « Lyon : La maison de ventes aux enchères Aguttes fait évoluer son site de la gare des Brotteaux », sur La Tribune (consulté le )
  4. « Drouot.com », sur www.drouot.com (consulté le )
  5. « Claude Aguttes fête ses 20 ans à Neuilly », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  6. « La vente du mobilier de l’hôtel de la Mamounia rapporte 3 millions d’euros - 27 mai 2009 - lejournaldesarts.fr », sur Le Journal Des Arts (consulté le )
  7. « Claude Aguttes propose sa démission de Drouot-Enchères », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  8. « Département Peintres d'Asie », sur aguttes.com
  9. « Joaillerie : les mille feux des enchères », sur Les Echos, (consulté le )
  10. Sylvian Baudry, « Lyon : un mammouth vendu pour près de 550000 euros | », sur www.lyoncapitale.fr, (consulté le )
  11. « Près de huit millions d'euros pour un tableau du franco-chinois Sanyu », sur RTBF Culture, (consulté le )
  12. Béatrice de Rochebouët, « Affaire Aristophil: une première condamnation depuis la liquidation », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  13. « Les Collections Aristophil », sur www.collections-aristophil.com (consulté le )
  14. « Exposé à la Tour Eiffel, le squelette d'un dinosaure vendu 2 millions d'euros », sur BFMTV (consulté le )
  15. « La vente du mobilier de la Mamounia à Marrakech par Aguttes remporte un franc succès », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  16. « Kenzo quitte son loft et vend sa collection d'art », sur ladepeche.fr (consulté le )
  17. « Des souliers Roger Vivier aux enchères », sur LExpress.fr, (consulté le )
  18. « 3,4M€ pour la vente d'art ancien de la collection de Chirée », sur Connaissance des Arts, (consulté le )
  19. Aurélia Vertaldi, « Valéry Giscard d'Estaing vend les meubles de son château », sur Le Figaro.fr, (consulté le )

Liens externes

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