Agboville

Agboville est une ville de Côte d'Ivoire, chef-lieu de la sous-préfecture et du département homonymes, ainsi que de la région de l'Agnéby-Tiassa[1]. Elle compte environ 95 000 habitants (2014), en majorité de l'ethnie Abé et Krobou (un sous-groupe des Abés) et Attiés, qui font partie du grand groupe Akan.

Agboville
Administration
Pays Côte d'Ivoire
District Lagunes
Région Agnéby-Tiassa
Démographie
Gentilé Agbovillien(ne) ou agbovillois (oise)
Population 292 109 hab. (2014)
Densité 24 342 hab./km2
Géographie
Coordonnées 5° 55′ 41″ nord, 4° 13′ 01″ ouest
Superficie 1 200 ha = 12,000 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Côte d'Ivoire
Agboville
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Agboville

    Historique et géopolitique

    Agboville est située à 79 km de route bitumée au nord de la capitale économique du pays, Abidjan.


    Les ressources naturelles sont : bois, cultures vivrières, cacao, café, or. Elle accueille des multinationales surtout grâce à la présence du chemin de fer Abidjan-Niger. Ses habitants sont en majorité de l'ethnie Abé et Krobou (un sous-groupe des Abés) et Attiés, qui font partie du grand groupe Akan appartenant au groupe ashanti (présent au Ghana).

    L'abé est une variante du groupe linguistique Kwa.

    Histoire

    Histoire de la migration

    Les Abés, originaires du Ghana, sont les descendants des Agoua que les Agnis Brafe N’Denié et Moronou auraient trouvés sur le chemin pendant leur exode vers la Côte d’Ivoire entre le XVIIe et le XVIIIe siècle.

    D'autres sources[Lesquelles ?] parlent d'un trajet du Bénin vers le Ghana puis la Côte d'Ivoire : « Le roi Behanzin envoya les Abès à la recherche de l'ivoire ; ceux-ci furent alors arrivés au Ghana pour la mission. Ils continuèrent enfin leur exode en Ivoire-de-Côte pour s'y installer définitivement. »[réf. nécessaire] L'onomastique des Abés, leur langue et leur culture sont proches de celles de leurs cousins Ashantis, Akans du Bénin et Togolais voisins.

    Le premier ancêtre des Abés serait Kery-Kery. Après le règne de Kery-Kery, son fils Attobra lui succéda. Celui-ci fut à son tour remplacé par son fils Kouassan dont les successeurs furent Kery-Kery Abobia et Akossou.[réf. souhaitée]

    C’est pendant le règne d'Akossou que les Abés, menacés par leurs voisins, les Konogos et les Ashantis, décident de quitter le Ghana pour des terres paisibles. Leur exode fut conduit, probablement vers le XVIIIe siècle, par Patchibo, fils d’Akossou et de Nana Yah Abobia. Les Abés franchissent la Tanoé, puis le Comoé et s’arrêtèrent entre Adzopé et Agboville, où Patchibo créa le village Douda, appelé aujourd’hui Grand-Morié.

    Poursuivant son chemin, Patchibo alla installer son peuple à une quinzaine de kilomètres de l’Agnébi, pour créer le village Allahin, connu aujourd’hui sous le nom de Loviguié.

    À partir de Douda et Allahin, les Abés repoussèrent les Attiés, leurs voisins de l’Est. C’est ce qui explique l’existence de villages Abés dans la sous-préfecture de Bingerville. Ils évoluèrent également vers l’Ouest, du côté du fleuve Bandama. C’est ce qui justifie encore la présence de plus de huit villages Abés dans la Sous-Préfecture de Tiassalé.

    L'histoire raconte[Laquelle ?] également que d’autres Abés, partis du village de Douda, se seraient installés au-delà de Tiassalé pour former les Didas. Ce sous groupe Didas a passé une alliance indéniable, inamovible et immortelle dont la nature s'appelle toukpè qui veut dire alliance de paix. Ce qui expliquerait le souvenir de cette séparation ethnique.

    Le département d’Agboville est peuplé de deux ethnies, les Abés et les Abés-Krobous. Cette population autochtone cohabite avec une population d’allogènes et d’étrangers de toutes nationalités. Il compte 104 villages avec une trentaine (30) de campements répartis entre cinq cantons, dont quatre : Morié, Abé-évé, Tchoffo, Khos, du groupe ethnique Abés et un canton Krobou, du groupe ethnique Krobou plus anciennement installé (12000 ans av. J.-C.)[réf. nécessaire], et un sixième groupe ethniquement séparé au milieu du XVIIIe siècle que sont les Didas.

    Époque coloniale

    La révolte des Abés de 1910 (période de 1905 à 1918) est un des épisodes marquants de la résistance importante à la colonisation française dans la région, une des plus farouches et des plus éprouvantes pour les colons en particulier, à cause du tracé du chemin de fer Abidjan-Niger.

    La répression est suivie d'une déportation punitive d'hommes non-libres dans des villages de libertés. La déportation, une doctrine coloniale : l'administration coloniale appliquait la doctrine de Gabriel Angoulvant, gouverneur du territoire jusqu'en 1915 : à la période de « pénétration pacifique » (1893-1908) succèdent le douloureux laminage des Abés, leur déportation au Congo-Brazzaville, en Centrafrique et dans d'autres pays d'Afrique centrale, puis « la pacification par la manière forte » (1908, 1910, 1915).

    Agboville est l'une des rares villes créées par les colons, forcés de quitter le village d‘Erymakouguié à cause d'une épidémie de malaria. Rapidement, cette petite cité devient le principal poste militaire du canton Abé. La cité devient en 1916 le chef-lieu d'Agnéby et d'Adzopé.

    Le Syndicat agricole africain (SAA) est créé à Agboville en 1944, précisément dans les campements agricoles d'Anoma sur la voie d'Agboville-Tiassalé. Il sera la base de création en 1946 du parti unique, le PDCI-RDA, par les pionniers Gabriel Dadié, Joseph Anoma et Félix Houphouët-Boigny (résidents), Houezzin Coulibaly, etc. Le docteur Ernest Boka († 1964), originaire d'Agboville, au retour de sa mission aux États-Unis, aura beaucoup inspiré Houphouët quant à la création et aux principes démocratiques d'un tel parti politique.

    Après l'indépendance

    En 1964, Ernest Boka, homme politique très proche de Félix Houphouët-Boigny, meurt en détention. La région bascule durablement dans l'opposition au parti unique PDCI jusqu'à la législature du 11 décembre 2011 où la droite représentée par le Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire (RDR), PDCI-RDA, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI), Mouvement des forces d'Avenir (MFA), s'installe dans cette région et son chef-lieu.

    En 1971, le roi M'bassidjé François disparaît et la royauté est suspendue jusqu'à ce jour.

    • 1972 : Organisation de la première et dernière foire de l'Agneby, marquée par une foudre inédite sur le président de l'assemblée nationale de l'époque Philippe Yacé représentant le président Houphouët.

    En 1996 : le président Henri Konan Bédié vient à Agboville inaugurer le mausolée de Ernest Boka à Grand Morié.

    En janvier 2003 : la rébellion contre le régime de Gbagbo tente de s'emparer de la ville, mais le projet est mis en échec par la mobilisation des autochtones Abés et Attié laissant de nombreuses pertes humaines. Le centre de la ville subit des destructions significatives.

    • 2 octobre 2005 : célébration nationale du front patriotique en présence du président de la république Laurent Gbagbo accompagné de Charles Blé Goudé (président du Congrès panafricain des jeunes patriotes).
    • 2005 : la multinationale COTIVO, usine de transformation du coton en divers vêtements GYN, WAX, etc., avec ses 2000 employés environ, subit de plein fouet les affres de la crise militaro-politique et cesse son activité laquelle reprise au cours de l'année 2015.
    • décembre 2006 : à Paris meurt Léonard Offoumou Yapo, vice-président mondial du scoutisme et premier député-maire élu démocratiquement de la cité.
    • 2009 mort de Gaston Boka Mené, dernier doyen en âge.
    • Août 2010 : célébration du centenaire de la révolte des Abés de 1910
    • 2010 : visite du président Gbagbo à Agboville.
    • novembre 2011: la région de l'Agneby ayant Agboville comme chef-lieu, devient région Agnéby-Tiassa et se détache politiquement d'Adzopé capitale de la nouvelle région des Attié, baptisée Région du Mê ou Messan. Principales villes : Agboville (chef-lieu de région), Tiassalé, Sikensi et Taabo (chef-lieux de département).
    • décembre 2011 : Agboville bascule à droite en votant pour les partis RDR et PDCI-RDA coalisés au sein du RHDP. Le ministre Adama Bictogo devient l'un des principaux porte-paroles des Abés à l'Assemblée nationale.
    • février 2012 : caravane de la paix en pays Abé. Charles Konan Banny, ancien premier ministre et président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation a exhorté la population à s’inscrire résolument dans le processus de la réconciliation, gage d'une nation forte.
    • mai 2015 : visite historique du président Alassane Ouattara à Agboville. Le président Alassane Ouattara a été fait chef supérieur Abé sous le nom de règne "Nanan Obodji Soboa II, par les autorités traditionnelles d’Agboville

    Organisation administrative

    La population Abé est répartie sur cinq cantons : Morié, Tchoffo, Koss, Abè-Vé (ou Abè-éwè) et Krobou. Une sixième subdivision historiquement admise, inamovible et indéniable, est le sous-groupe ethniquement détaché au milieu de XVIIIe siècle appelé les Toupkès ou Didas.

    Bénéficiant de la présence de la voie ferrée, Agboville devient très vite une importante place économique car toutes les charges coloniales y étaient regroupées. En 1953, Agboville devient commune de moyen exercice.

    Politique et administration

    Esplanade de la préfecture d'Agboville, en 2017

    À l'indépendance en 1961, elle devient sous-préfecture puis préfecture en 1968. En 1975 puis 1980 deux nouvelles sous-préfectures sont créées : Rubino et celle d'Azaguié, ville d'où est issu Mamadou Koulibaly président de l'assemblée nationale de Côte d'Ivoire de 2000 à janvier 2012. En 2005, la sous préfecture de Grand morié et de nouvelles communes rurales sont décrétées par l'État.

    En 1980, la ville est érigée en commune de plein exercice avec pour premier maire élu Léonard Offoumou Yapo. En 1985, les villes de Rubino et d'Azaguié sont également érigées en commune. En 1997, lors de la tournée présidentielle effectuée par le président d'alors Henri Konan Bédié, d'autres localités furent érigées en sous-préfecture : Grand-Morié, Céchi et Oress-Krobou.

    Une loi de 1978[2] a institué 27 communes de plein exercice sur le territoire du pays. En 2012, 197 communes reconnues par le gouvernement Ouattara.

    Liste des présidents successifs du conseil régional
    Date d'électionIdentitéPartiQualitéStatut
    2001Raymond N'DoriFPICardiologue, homme politiqueélu
    21 avril 2013Martin M'BoloIndépendantOpérateur économiqueélu, président de la région Agnéby-Tiassa
    13 octobre 2018Dimba N'Gou PierreRassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la PaixDG de L'AGEROUTEélu, Président du Conseil Régional de l'Agnéby-Tiassa
    Liste des maires successifs
    Date d'électionIdentitéPartiQualité
    1980Léonard Offoumou YapoPDCI-RDAEnseignant, Cadre politique
    1980-1985Léonard Offoumou YapoPDCI-RDAEnseignant
    1985-1990
    (mandat inachevé)
    Denis Ossey GnassouPDCI-RDAHomme politique
    1995-1997
    (mandat inachevé)
    Nicolas KOUANDI AngbaPDCI-RDAEconomiste (Ministre du Commerce)
    1997-2001
    (achève le mandat de KOUANDI)
    Frédéric Aké MboPDCI-RDAEnseignant
    2001Claude AssamoiIndépendantPharmacien
    depuis le 21 avril 2013Albert Acho N'Cho[3]IndépendantColonel des douanes

    Représentation politique et députation

    Députés de Agboville chef-lieu
    Date d'électionIdentitéPartiQualité
    1960-1980Gaston Boka-MenéPDCI-RDA(Membre fondateur)Médecin
    1975-1980, 1980-1985, 1990-1995Léonard Offoumou YapoPDCI-RDAProfesseur, principal de collège
    1985-1990
    (mandat inachevé)
    Denis Ossey GnassouPDCI-RDAPilote, conseiller à la présidence
    2001Daniel AkpindéFPIEnseignant de CAFOP
    2011-2016Adama BictogoRDROpérateur économique
    Depuis 2016Adama BictogoRDROpérateur économique
    • Nombre national de sièges en décembre 2011: 254
    • Nombre régional de sièges : 8 dont département d'Agboville = 4; département de Tiassalé = 2 ; département de Sikensi = 1; département de Taabo= 1

    Démographie

    La population d'Agboville comptait 95 093 habitants selon le dernier recensement en 2014, ce qui en fait la plus grande ville proche d'Abidjan.

    Les populations autochtones sont les Abés quasi majoritaires et les Krobous, tous du groupe Akan, des lagunaires de tradition patrilinéaire. Outre ces populations, Agboville compte de nombreux allogènes qui font de la ville une cité cosmopolite.

    Le département, d'une superficie de 3 850 km2, selon le dernier recensement en 2014, comptait 292 109 habitants.

    Évolution démographique
    19201946197519881998Estimation 2010
    26 9144635978 100
    Nombre retenu à partir de 1920 : Population sans doubles comptes

    Éducation

    Enseignement primaire
    Public

    • E.P.P.

    EPP Obodjikro 1 à 4

    EPP Cotivo

    EPP Artisanal 1 et 2

    EPP Plateau

    Enseignement secondaire
    Lycée Public

    • Lycée moderne

    Collège public

    • Collège moderne
    • CFA: Centre de formation et d'apprentissage des métiers féminin
    • Privé:

    Lycée moderne Eyemon Niangoran Michel du nom du premier inspecteur académique Abbey de l'AOF.

    Lycée Jacques AKA

    Institut Nakoi le collège des professeurs

    Collège moderne EDEN

    Collège Daouda Coulibaly

    Religion

    Agboville est le siège d'un évêché catholique créé le 14 octobre 2006.

    La religion dominante est le christianisme.

    Personnalités liées à la commune

    • M'bassidjé François, dernier roi, régna de 1944 jusqu'à l'indépendance de la Côte d'Ivoire et jusqu'en 1971 date de son décès.
    • Gaston Boka Mené, ancien élève de Gorée au Sénégal, médecin de profession, membre fondateur du PDCI-RDA et député élu de 1960 à 1980. Il est l'un des membres fondateurs du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. Ce doyen témoin de l'histoire de la cité s'éteint à plus 100 ans en 2009.
    • Ernest Boka, est un homme politique ivoirien né en 1927, avocat et l'un des premiers docteurs en droit et polyglotte (dont le français, l'anglais, le russe,l'arabe, le portugais, l'espagnol). Il fut recruté par le cabinet d'avocats de François Mitterrand. Il fut aussi membre du cabinet du gouverneur colonial, et ministre en 1957. En sa qualité de ministre, entre 1960-1964, il crée les Collèges d'enseignement général CEG, le lycée classique d'Abidjan et d'autres, l'école normale d'administration ENA, la cour suprême pour la jeune république. President de la cour suprême de Côte d'Ivoire. Il est tragiquement mort en 1964 en détention dans des circonstances non élucidées[4].
    • Léonard Offoumou Yapo, né dans le village d'Attobrou en 1923, homme politique ivoirien.
    • Laurent Gbagbo débuta ses études à l'école primaire publique Plateau à Agboville où son père exerçait sa profession.
    • Pépito Elhorga, joueur de rugby à XV en France, est né à Agboville.
    • Denis Ossey Gnassou, homme politique centrafricain d'origine ivoirienne plus précisément d'ethnie abé, fut ministre d'État et conseiller spécial du président François Bozizé au pays de l'empereur Bokassa Ier. Il fut député-maire élu dans la cité en 1985 mais aussi conseiller dans l'ère Félix Houphouët-Boigny.
    • Mamadou Koulibaly, natif et originaire du village d'Azaguié, fut président de l'assemblée nationale, est un homme politique et fondateur du parti LIDER. ..
    • Adama Dahico citoyen d’honneur de la commune d’Agboville en septembre 2005
    • Laurent Pokou ex-footballeur international (club de [Rennes] ...) Footballeur ivoirien ,il monte par deux fois sur le podium du Ballon d'or africain, en 1970 et 1973. Il décède le 13 novembre 2016 à 69 ans.
    • Aspro Bernard : Bernard Assovié alias Aspro Bernard du nom commercial d'un médicament américain associé au chanteur pour la publicité pendant des dizaines d'années. Aspro Bernard est un artiste, compositeur, chanteur, guitariste de renom de la promotion des artistes comme Amédé Pierre, Mamadou Doubiya, Okon Séka Athanase qui ont marqué la chanson ivoirienne et africaine. L'artiste s'est éteint à 78 ans.
    • Seigneur Ekissi Pierre, artiste, compositeur, chanteur avec sa chanson 900 kg d'amour, devint le deuxième pionnier artiste abbey après Aspro Bernard. Natif d'Agboville (précisément de Loviguié), il s’est forgé dès l’âge de quinze ans une personnalité d’artiste musicien et lead vocal au sein de l’orchestre Agnéby Jazz de Aspro Bernard dans lequel il se produisit jusqu'en 1960. Invitations, voyages et autres tournées en Afrique et à travers le monde ont permis à l’artiste de se frotter à des sommités musicales tels James Brown, les Jackson Five, Johnny Hallyday, Elvis Presley, les Beatles, Manu Dibango, Le Seigneur Rochereau, Miriam Makeba, G. G. Vickey, feu Mamadou Doumbia et feu Amédée Pierre. Lors d’une de ses prestations sur les Champs-Élysées, l’épouse du Président français Georges Pompidou a dû esquisser des pas de danse. Avec l’orchestre « rythmes d’Agboville » il glana des lauriers, avec un sac-cadeau du feu le Président Amani Diori du Niger. C'est avec une pluie d'hommages que ce dernier dinosaure de la musique moderne afroivoirienne, « Seigneur » Ekissi Pierre meurt le 5 juin 2011 à 85 ans.
    • Nayanka Bell, artiste compositrice , est ivoirienne d'ethnie Abbey et née à Danané : une des belles voix d'Afrique.
    • Joelle Séka alias Joèlle C., de son vrai nom Joèlle Yaba Séka, est une artiste chanteuse ivoirienne de la grande famille d'artistes Marcellin Okoi et Okoi Séka Athanase. Dotée d'un don vocal exceptionnel de son temps, Joèlle C. est partie très tôt à 37 ans de vie en emportant avec elle toute sa voix d'or qui a longtemps émerveillé les radio et télévisions africaines dans les années 2000. Joèlle C. laisse derrière elle, un vide musical de son genre en Afrique.
    • Alice Dekessa : née à Agboville en Côte d’Ivoire, Alice Dekessa est d'ethnie wobé. Elle cultive et chante le mapouka contrôlé né du mapouka originel lequel donne naissance au mapouka nouveau anglophone de Saint-Martin. Elle vit en France depuis l’âge de 17 ans.

    Grandes organisations coopératives

    • COOPARA : Coopérative Régionale de l'Agnéby-tiassa
    • COMAG,
    • 3CA,
    • CAPAG

    Sports

    Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville dispose de 2 clubs de football, l'Agnéby sports d'Agboville relégué en D3, qui évolue en MTN Ligue 2 et le Asafa d’Agboville, qui évolue en Championnat de Division Régionale, équivalent d'une « 4e division » [5]. Comme dans la plupart des villes du pays, il est organisé, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.

    Démocratie locale et associations

    • L'A.R.A.F : Association des Ressortissants d'Agboville née en France, est l'un des principaux mouvements valorisant la culture Akan à Paris et en Europe.
    • L'A.D.L.D: l'Agnéby pour la Démocratie, la Liberté et le Développement est une association de brassage multiethnique et d'émergence pour la promotion démocratique et la relance économique de la région. Elle est née en France, année 2011.
    • l'AGEEA Amicale Générale des Élèves et Étudiants d'Agboville est une fédération des associations estudiantines du département œuvrant à l'union et à la cohésion des fils d'agboville en vue du développement
    • l'association ADRHI-CI pour la formation professionnelle, le développement de l'Informatique, l'Internet et des technologies numériques, créée en France, siège autonome basé en Agboville, est active depuis 2004.
    • La fondation M'BOLO du nom du député Martin M'bolo pour la santé
    • A.D.I: Association de Développement local d'Agboville, actions sociales et caritatives

    Départements, sous-préfectures et communes rattachés

    Appartenance au district des Lagunes

    Elle est composée de trois régions lagunaires:

    • L'Agnéby-tiassa
    • Les Grands-Ponts
    • La Mê ou La Messan

    Principales villes environnantes

    Prononciation / phonique en abé

    Agboville se dit en langue abé « Ogboba », c'est-à-dire sur la rive du fleuve Ogba (le fleuve Agneby étantOgbo ou Agbo, et ba la rive, la zone à côté du fleuve).

    Notes et références

    1. « Répertoire des localités de l'Agnéby-Tiassa »
    2. Loi no 78-07 du 9 janvier 1978
    3. Résultat des élections municipales de 2013 pour Agboville sur Abidjan.net
    4. Valerio Petrarca, Un prophète noir en Côte d'Ivoire : sorcellerie, christianisme et religions africaines, Karthala, p. 86
    5. Championnat de Football de Côte d'Ivoire

    Bibliographie

    • Benoit Lootvoet, L'artisanat et le petit commerce dans l'économie ivoirienne - Éléments pour une analyse à partir de l'étude de quatre villes de l'intérieur : Agboville, Bouaké, Dimbokro, Katiola, éditions de l'ORSTOM
    • L’histoire de la déportation forcée du peuple guerrier Abbey. Sources: 1- J. SURET- CANAL, Afrique noire l’ère coloniale 1900-1945 à la page 143 . 2- Archives nationales de Côte d’Ivoire, documents des séries 1EE, 2EE, RR, OO et QQ concernant les cercles des lagunes et de l’Agnéby. 3- Ch. WONDJI, enquêtes orales en pays Abé(Abbey), septembre 1977. 4- Les colonies Françaises du Petit Manchot, A.EF 1 (1908-1958).
    • Le Journal des Voyages : Revue - Deuxième Série - N°733 - La Révolte Des Abbeys À La Côte D'ivoire Par R. Autard, À Suivre. - Tourisme hors France - 01/01/1910
    • L'Histoire des Abbey, des origines à la colonisation Française: L'Histoire des Abbey de Côte d'Ivoire, Presses Académiques Francophones: Détails du livre: (ISBN 978-3-8381-4930-1 et 3838149300) , Langue du Livre: Français de (auteur) : Julie Eunice Brou-Moustapha; Nombre de pages: 328; publié le:05.12.2014 ; Catégorie:Histoire.

    Liens externes

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