Adrien Dauzats

Biographie

Il commence par une formation technique en tant qu'élève de l'École des Arts et Métiers (Angers 1819), il devient ensuite élève de Michel-Julien Gué. Adrien Dauzats accompagne dès 1828 le baron Taylor au Caire et dans la vallée du Nil, dans le Sinaï, en Palestine et en Syrie, puis à Jaffa, Jérusalem, Jéricho, Saint-Jean-d'Acre, Palmyre et Baalbek. Ce voyage comprenait une mission officielle en Égypte, qui dura de mars à , pour négocier l’acquisition de deux obélisques de Thèbes. Dauzats rapporte de ce périple une abondante moisson de dessins, qu'il exploite dans Quinze jours au Sinaï (1838), un récit de voyage écrit par Alexandre Dumas père, un des meilleurs amis du peintre — qui n'était pas du voyage — puis dans La Syrie, l'Égypte, la Palestine et la Judée, du baron Taylor (1839).

Cette année-là, il accompagne le duc d'Orléans dans l'expédition du Djurjura en Algérie. Il retrouvera le baron Taylor pour illustrer le monumental Voyages pittoresques et romantiques dans l'ancienne France dont il réalise une grande partie des lithographies.

Il illustre aussi, conjointement avec Pharamond Blanchard, un récit de l'expédition militaire française au Mexique en 1838 intitulé San Juan de Ulúa, ou Relation de l'expédition française au Mexique (Paris, Gide, 1839). Ce volume comprend aussi un Aperçu général du Texas par Eugène Maissin. Dauzats révisa le récit de son ami et grava la moitié des dessins originaux que ce dernier fit paraître en illustration de cet ouvrage.

Dauzats est reconnu comme un grand peintre romantique orientaliste. Ses contemporains Victor Hugo, Théophile Gautier, Prosper Mérimée, Eugène Delacroix lui ont témoigné leur admiration. Alexandre Dumas, avec qui il entretint une longue correspondance de 1834 à 1851, le cite à plusieurs reprises dans ses romans (Le comte de Monte-Cristo, Le capitaine Pamphile...).

Orléaniste, il est l'ami d'Adolphe Asseline, le secrétaire du duc Ferdinand-Philippe d'Orléans, puis de sa femme la duchesse d'Orléans Hélène et le conseiller de ses enfants, le comte de Paris et le duc de Chartres. Il lui rend visite dans sa maison d'Artonne à Narcy dans le département de la Nièvre où il peint. Il est l'ami de son protégé, Théophile Dumangin, Polytechnicien, cultivateur et géomètre à Narcy, puis ingénieur des chemins de fer à Rome et à Madrid[1].

Distinctions

Galerie

Œuvres

Notes et références

  1. Archives de la famille Dumangin
  2. « Homme en costume oriental », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Annexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Gérald Schurr et Pierre Cabanne, Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, 1820-1920, Paris, éditions de l'Amateur, 2008.
  • Voyages pittoresques : Normandie 1820-1909, Milan, Silvana editoriale, , 543 p. (ISBN 9788836613687, OCLC 690603127), p. 256
  • Alexandre Dumas, Dictionnaire des œuvres

Liens externes

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