17e régiment du génie parachutiste

Le 17e régiment du génie parachutiste (RGP) est une unité militaire française basée à Montauban (Tarn-et-Garonne).

17e régiment du génie parachutiste

Création août 1946
Pays France
Branche Armée de Terre
Type Régiment du Génie parachutiste
Rôle missions d'appui génie d'assaut parachutiste
Fait partie de 11e brigade parachutiste de la 3e division
Garnison Montauban
Quartier Doumerc
Ancienne dénomination 17e régiment colonial du génie 17e bataillon du génie aéroporté
17e régiment du génie aéroporté
Surnom « Le couteau suisse » de la brigade parachutiste / « Les démineurs de l'espoir »
Couleurs rouge et noir
Nommée en l’honneur de sa marraine : SAR Caroline Grimaldi, princesse de Monaco.
Devise « sapeur suis, para demeure »
Marche chants "L'Adieu suisse" - "L'Echo du sapeur parachutiste"
Mascotte aigle royal « Bac-Kan », puis pygargue à tête blanche « Malizia »
Inscriptions
sur l’emblème
Germersheim 1945
AFN 1952-1962
Anniversaire Saints-Patrons : -29 septembre : Saint-Michel
-4 décembre : Sainte-Barbe
Guerres Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Guerre du Golfe
Guerre en Afghanistan
Opération Serval
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de la valeur militaire
Décorations Le régiment est décoré de la Croix de guerre 1939-1945
une étoile de vermeil
Croix de la valeur militaire
trois palmes, une étoile de vermeil, une étoile de bronze
Médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement bronze

Les 1er, 2e et 3e compagnies de combat sont décorées chacune de la Croix de guerre TOE
une palme (la 2)
une étoile de vermeil (la 1 et la 3).

Il reprend les traditions du 17e régiment colonial du génie (RCG) créé au Maroc, qui s'illustra en 1945 lors de la seconde guerre mondiale (1ère Armée "Rhin et Danube").

En 1946 est créé à Hussein Dey en Algérie le 17e Bataillon du génie, unité parachutiste rattachée à la 25e division aéroportée. Le bataillon intervient en Algérie et au Maroc.

A partir de 1947, les sapeurs parachutistes sont engagés de façon permanente au cours des guerres d'Indochine (1947/1955) et d'Algérie (1954/1962).

Ils interviennent à Suez (Egypte) en 1956, et à Bizerte (Tunisie) en 1961.

En 1963, le Centre d'instruction du Génie aéroporté n° 17, et les éléments des compagnies du Génie aéroporté de retour d'Algérie, forment le 17e Régiment du génie aéroporté (RGAP) à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). Il constituera l'élément Génie de la 11e Division aéroportée.

Suite aux crises de Berlin (1961) et de Cuba (1962), la priorité est donnée au théâtre "Centre Europe". Les engagements envisagés du 17e RGAP s'orientent principalement vers les missions d'assaut, la destruction des moyens de communication ennemis, le combat antichar, et l'usage potentiel d'armes NBC (nucléaire, bactériologique, chimique) utilisables par le Génie aéroporté. Dans ces perspectives il est créé au sein du régiment la section de reconnaissance d'actions spécialisées et la section de nageurs du détachement d'intervention nautique.

Depuis 1974 le 17e régiment du génie parachutiste (RGP) est basé à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il fait partie de la 11e brigade parachutiste au profit de laquelle il assure toutes les missions spécifiques du Génie d'assaut parachutiste dans un cadre d'emploi aéroporté, héliporté et mécanisé, telles que le franchissement d'assaut, la reconnaissance dans la profondeur, l'aide au déploiement, les opérations de déminage et de dépollution (munitions, obus, engins explosifs…) ...

Par ses nombreuses missions spécifiques, le 17e RGP a été présent, sans discontinuer depuis 1975, sur tous les théâtres opérationnels (Djibouti, Liban, Tchad, Nouvelle-Calédonie, Guyane, Pakistan, Kurdistan, Koweït, Cambodge, Somalie, Rwanda, Gabon, Mozambique, ex-Yougoslavie, Albanie, Kosovo, Afghanistan, Mali…).

Pour ces différents engagements, le 17 a été cité trois fois à l'ordre de l'armée, deux fois à l'ordre du corps d'armée, une fois à l'ordre de la brigade, et trois de ses compagnies à l'ordre de l'armée (la 2e compagnie) et à l'ordre du corps d'armée (la 1 et la 3).

Créations et différentes dénominations depuis 1944

  • Créé le à Port Lyautey au Maroc sous le nom de 17e régiment colonial du génie. Dissous le .
  • Créé le en Algérie, à partir du 91e bataillon du génie, il est l'unité Génie parachutiste de la 25e division aéroportée, sous le nom de 17e bataillon du génie. La compagnie 17/9 stationne à Hussein Dey, la 17/1 à Bougie, la 17/2 au Maroc, la 17/3 à Mont-de-Marsan. Dissout avec la division en , il subsiste à Hussein Dey un groupement du génie no 17 au sein du centre des spécialités aéroportées jusqu'en .
  • Le groupement du génie no 17 prend l'appellation 17e bataillon du génie aéroporté (BGAP) le , puis s'installe en métropole à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) sous les noms successifs de 17e bataillon du génie aéroporté (BGAP), centre d'instruction du génie aéroporté no 17 (CIGAP 17), 17e Régiment du génie aéroporté (RGAP). Dissous le , deux compagnies de combat du Génie aéroporté subsistent et sont intégrées au sein de deux régiments parachutistes interarmes à Tarbes et Auch.
  • Reconstitué à Montauban le sous le nom de 17e régiment du génie aéroporté à partir des compagnies de génie parachutiste des régiments interarmes, il s'installe au quartier Doumerc.
  • En 1978 il prend l'appellation 17e régiment du génie parachutiste (RGP).

Implantation actuelle

Le 17e RGP est basé au quartier Doumerc à Montauban (chef-lieu du Tarn-et-Garonne), à 50 km au nord de Toulouse.

Chefs de corps depuis 1963

17e RGAP[1]

  • 1963-1963 Chef de Bataillon Fanget
  • 1963-1966 Lt- Colonel Pantalacci
  • 1966-1968 Lt-Colonel Campet
  • 1969 1970 Lt-Colonel Marinelli
  • 1970-1971 Lt-Colonel Du Boucher
  • 1974-1976 Lt-Colonel Martin
  • 1976-1978 Lt-Colonel Roger Le Bris

17e RGP[1]

  • 1978-1980 Colonel Roquejeoffre (****)
  • 1980-1982 Colonel Ferrand
  • 1982-1984 Colonel Quesnot
  • 1984-1986 Colonel Fauchier (***)
  • 1986-1988 Colonel Magon de la Ville Huchet
  • 1988-1990 Colonel Ranson (****)
  • 1990-1992 Colonel Peyrefitte (**)
  • 1992-1994 Colonel Dupré
  • 1994-1996 Colonel Cambournac (****)
  • 1996-1998 Colonel Pecchioli (***)
  • 1998-2000 Colonel Szwed (***)
  • 2000-2002 Colonel Berger (***)
  • 2002-2004 Colonel Dominguez (****)
  • 2004-2006 Colonel Kuntz (**)
  • 2006-2008 Colonel Esparsa
  • 2008-2010 Colonel Jouslin de Noray (***)
  • 2010-2012 Colonel Poitou (**)
  • 2012-2014 Colonel Valès
  • 2014-2017 Colonel Tricand de la Goutte
  • 2017-2019 Colonel Thiébaut
  • 2019-2021 Colonel Lamotte[2]
  • 2021- Colonel Le Vey[3]

N.B. : Futur grade du colonel - (**) général de brigade ; (***) général de division ; (****) général de corps d'armée

Historique depuis 1870

1870/71 : création de la 17e Compagnie (2e Régiment du génie) : participation à la défense de Paris, Saint-Denis, Mont-Valérien, combats du Bourget, batailles de Champigny et de Buzenval, établissement de ponts sur la Marne.

1876 : création du 17e Bataillon du génie, intervient en Algérie.

1881 : 1 compagnie no 17 participe à l'expédition de Tunisie.

1912 : 4 compagnies no 17 participent à la pacification du Maroc.

1914/1918 : 23 compagnies du 17e Bataillon du génie combattent en Ardennes belges, Marne, Champagne, Artois, Verdun, Aisne, Flandres, Oise, Woëvre.

1916/1920 : 4 compagnies no 17 interviennent au Maroc, rattachées à la Division marocaine.

1923 : création du 17e Régiment du génie : le 1er bataillon du régiment stationne à Strasbourg, le second est détaché à l'Armée française du Rhin à Biebrich en Allemagne.

1928 : le 17e Régiment du génie devient le 1er Régiment du génie.

1940 : 2 compagnies du génie no 17 combattent dans l'Oise. Création du 17e Bataillon à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) qui deviendra le 5e Bataillon du génie.

1944/1945 : création du 17e Bataillon colonial du génie au Maroc. Il rejoint la Corse et combat de Toulon à Ulm (campagne de France et d'Allemagne) au sein de la 1re Armée (Rhin et Danube).

1946/1949 : création du 17e Bataillon du génie en Algérie rattaché à la 25e Division aéroportée. Il devient en 1948 le Groupement du génie no 17 du Centre des spécialités aéroportées, puis création en 1949 à Hussein-Dey du 17e Bataillon du génie aéroporté dont les sapeurs parachutistes sont présents depuis 1946 en Algérie et au Maroc. Le Bataillon est transféré en métropole à Castelsarrasin en 1949 où il intègre sa compagnie créée à Mont-de-Marsan en 1947.

1947 : une section de sapeurs parachutistes intervient en Indochine au sein du 61e Bataillon colonial du génie.

1948 : une section de sapeurs parachutistes intervient en Indochine au sein du 71e Bataillon colonial du génie.

1948/1953 : 3 sections successives de sapeurs parachutistes du 17e Bataillon du génie aéroporté interviennent en Indochine.

1953 : regroupement des sections de sapeurs parachutistes d'Indochine du 17e Bataillon du génie aéroporté et du 71e Bataillon colonial du génie pour création de la 17e Compagnie parachutiste du génie qui intervient à Dien-Bien-Phu (opération Castor).

1950/1951 : engagement des volontaires du 17e Bataillon du génie aéroporté au Bataillon français de l'ONU (guerre de Corée).

1954 : création de la 3e Compagnie du génie aéroporté vietnamien en Indochine commandée et formée par des cadres de la 17e Compagnie parachutiste du génie.

1953/1962 : la 1re compagnie de combat du 17e Bataillon du génie aéroporté intervient en Algérie et devient en 1955 la 60e Compagnie du génie aéroporté rattachée à la 10e Division parachutiste. Elle intervient en 1956 à Suez (Égypte) et en 1961 à Bizerte (Tunisie).

1956/1962 : la 75e Compagnie du génie aéroporté issue de la 3e compagnie de combat du 17e Bataillon du génie aéroporté est rattachée à la 25e Division parachutiste d'Algérie. Elle devient en 1961 la 61e compagnie du génie aéroporté et intervient à Bizerte (Tunisie).

1958 : création du Centre d'instruction du génie aéroporté no 17 à Castelsarrasin.

1961/62 : création, conception et mise en activité du premier Centre d'entraînement commando (CEC) au Fort de Charlemont de Givet dans le département des Ardennes par la 61e Compagnie du génie aéroporté et le 1er Commando parachutiste. La Section de base de la 61e Compagnie du génie aéroporté devient Centre d'entraînement commando de la 11e Division légère d'intervention (11e DLI). Cette division parachutiste succède aux 10e et 25e Divisions parachutistes d'Algérie.

1963 : création du 17e Régiment du génie aéroporté à Castelsarrasin à partir des sapeurs parachutistes du Centre d'instruction du génie aéroporté et des deux compagnies de retour d'Algérie.

1971 : dissolution du régiment, les 1re et 2e compagnies de combat du génie aéroporté subsistent et sont rattachées respectivement au 1er Régiment de Hussards parachutistes et au 35e Régiment d'artillerie parachutiste devenus unités interarmes. Au sein de ces unités, les deux compagnies gardent leurs missions et leurs traditions "génie parachutiste".

1974 : recréation du 17e Régiment du génie aéroporté à Montauban (Tarn-et-Garonne).

1978 : le 17 change d'appellation et devient le 17e Régiment du génie parachutiste.

Un Aardvark JSFU du 17e RGP déminant à Butmir (en) en Bosnie en 1997.

De 1978 à ce jour, le 17 participe à toutes les opérations extérieures de l'armée française sur les cinq continents.

Le , trois sapeurs parachutistes du 17e RGP sont attaqués près de leur caserne par le terroriste islamiste Mohammed Merah : deux sont tués, le troisième est très grièvement blessé.

Missions

Le régiment assure au profit de la 11e brigade parachutiste toutes les missions spécifiques du génie dans un cadre d'emploi aéroporté, héliporté et mécanisé.

L'appui direct
  • participation au combat de contact (combat interarmes, opérations aéroportées et héliportées, combat en milieu urbanisé ou confiné),
  • aide au déploiement d'urgence (protection des unités, déminage, dépollution, dépiégeage de zones, approvisionnement en eau et en électricité, réalisation ou remise en état d'installations, missions d'aérodrome),
  • appui à la mobilité (génie d'assaut, ouverture et maintien d'itinéraires, déminage, dépollution et dépiégeage de zones, reconnaissance et aménagement de terrain de poser d'assaut ou de largage à très faible hauteur). Ainsi en , lors de l'opération Serval au Mali, la section spécialisée du 17e RGP a été parachutée en urgence avec ses engins sur les aérodromes de Tombouctou et de Tessalit, permettant la remise en état des pistes rendues inutilisables par les rebelles, afin de rétablir le trafic aérien pour le déploiement rapide du dispositif des forces françaises.
  • appui à la contre-mobilité (réalisation d'obstacles et de bandes minées antichar d'urgence, participation aux plans de la défense d'une zone aéroportuaire, détachement d'intervention du génie héliporté).
L'appui général
  • aide au déploiement, hors urgence (rétablissement et aménagement d'infrastructures opérationnelles, action de protection, de déminage et de dépollution) ;
  • appui au retrait de la force, plus actions liées aux affaires civilo-militaires (restitution aux autorités locales et nationales des infrastructures occupées par les forces) ;
  • appui au déplacement (mouvements stratégiques, rétablissement d'itinéraires et de plates-formes aéroportuaires).

Le 17e RGP disposait jusque dans les années 2000 de la dernière section utilisant des lance-flammes dans l’armée de terre française.

Organisation

Un des six engins "tracto-niveleur-aérolargables" (TNA) du 17e RGP, en service depuis [4]. En photo (défilé du 14 juillet 2017 à Paris), le TNA baptisé "Dien-Bien-Phu 1953" en souvenir de l'opération aéroportée "Castor" . La 17e compagnie parachutiste du génie (CPG) d'Indochine du 17e BGAP sauta en première vague sur la cuvette de Dien-Bien-Phu (tenue par le bataillon 910 Viet-Minh) afin de rétablir la piste d'atterrissage. En 2013 au Mali (opération Serval), le "Groupe d'équipement de zone de poser" du 17e RGP sauta avec ses engins sur l'aéroport de Tombouctou, puis sur celui de Tessalit, pour réhabiliter les pistes d'atterrissage (endommagées, piégées et rendues impraticables par des groupes terroristes), permettant l'arrivée rapide et sécurisée des renforts de troupes par voie aérienne.

Régiment de volontaires parachutistes, le 17e RGP est articulé en sept compagnies :

  • compagnie de commandement et de logistique (CCL), dite la grise et blanche.
  • compagnie d'appui (CA), dite la verte et amarante, regroupant les moyens d'organisation du terrain :
    • deux sections d'aide au déploiement d'urgence,
    • section d'aide à l'engagement parachutiste (section d'équipement de zone de poser : unique en Europe),
    • groupe de commandos parachutistes, dit Commando Guéniat, du nom d'un sous-officier mort en opération,
    • groupe d'étude de recherche et d'exploitation du renseignement (mines, munitions, explosifs),
    • section de plongeurs de combat du génie,
    • section de fouille opérationnelle spécialisée.
  • quatre compagnies de combat :
    • 1re compagnie, dite la bleue,
    • 2e compagnie, dite la rouge,
    • 3e compagnie, dite la jaune,
    • 4e compagnie, dite la verte, re-créée le par le colonel Tricand de la Goutte.

La 4e compagnie avait été dissoute en 2003 par le capitaine Tricand de la Goutte. La recréation fût confiée au capitaine Renault.

Drapeau du régiment

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [5],[6]:

Décorations

La cravate du drapeau du 17e RGP est décorée de :

  • la croix de guerre 1939-1945 avec une étoile de vermeil,
  • la croix de la valeur militaire avec - deux palmes pour le Liban dans le cadre de la FINUL (1980 et 1982), - une palme pour l'Afghanistan dans le cadre de l'ISAF (reçue le [7]), - une étoile de vermeil dans le cadre de l'opération Serval au Mali (reçue en ), - une étoile de bronze pour l'engagement du régiment de 2013 à 2015 dans la bande sahélo-saharienne (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) dans le cadre des opérations «Serval» puis «Barkhane» (reçue le )[8].[9].
  • la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de la valeur militaire (), dont il est la première unité décorée[10],
  • la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement, échelon bronze, 1952, pour ses opérations de sauvetage et de ravitaillement lors d'importantes inondations dans le Sud-Ouest de la France.


Les fanions des 1er, 2e et 3e compagnies de combat sont décorés comme suit :

Marraine

Depuis 2012, le régiment a pour marraine Son Altesse Royale (SAR) la princesse Caroline de Monaco.

Mascotte

La mascotte du régiment a d'abord été un aigle royal nommé "Bac Kan" [12] en référence à la première participation du Génie parachutiste en Indochine lors de l'opération aéroportée "Léa" d'.

Depuis 2014 la mascotte est un pygargue à tête blanche nommé "Malizia", surnom de François Grimaldi (dit "François la Malice") qui au XIIIe siècle conquit le Rocher de Monaco et fut le fondateur de la dynastie des Grimaldi dont SAR la princesse Caroline de Monaco, Marraine du régiment, est princesse héréditaire.

Saints Patrons

patron des parachutistes, fêté le

patronne des sapeurs, fêtée le

Chants régimentaires

  • L'Adieu suisse

Nous étions trop heureux, mon amie, Nous avions trop d’espoir et d’amour, Nous croyions nous aimer pour la vie, (bis) Mais, hélas, les beaux jours sont si courts. (bis)

Le bonheur dure trop peu sur la terre ! Entends-tu tout là bas le tambour ? Mon doux cœur je m’en vais à la guerre, (bis) Ne crains rien jusqu'à l’heure du retour. (bis)

L’ennemi a franchi nos frontières, Il a pris nos maisons et nos champs. Défendons le pays de nos pères, (bis) Il faut vaincre ou mourir bravement. (bis)

Mes amis si Dieu veut que je meure, Retirez cet anneau de mon doigt. Portez-le à ma Mie qui me pleure, (bis) Dites-lui : « cette bague est pour toi ! ». (bis)


  • L'Echo du sapeur parachutiste

Sapeur parachutiste tu progresses loin là-bas, En avant toujours prêt au combat, En terres ennemies déjouant pièges et mines Pour toujours le courage t’anime.

(Refrain) Des rizières de l’Asie Aux sables d'Arabie, Partout, partout on salue notre ardeur, Des hauteurs des Balkans Aux vallées du Liban Sapeur, Sapeur suis et Para demeure.

Parcourant le désert du Tchad À l’immense horizon Enthousiaste à remplir la mission, Sur la terre africaine, sur la piste minée La patience est ta fidèle alliée.

Tourné vers l’avenir, fidèle à ton glorieux passé, Ton Drapeau fait toute ta fierté, Germersheim, Indochine, Hommage à tes Anciens, Derrière eux tu poursuis le chemin.

Insigne

L'insigne régimentaire (en haut à droite de cette page) a été conçu en 1948 pour le 17e Bataillon du génie aéroporté, et succède à celui du 17e Bataillon du génie, unité génie parachutiste de la 25e Division aéroportée créée en 1946 en Algérie.

La table d’attente est un écu français moderne, crénelé d'argent en chef, émaillé d’azur. Dans le milieu, une coupole de parachute émaillée d’hermine. Au centre, deux ailes d’argent, dépassant en dextre et en senestre. Brochant sur le tout, en cœur, une cuirasse et un pot-en-tête d’or. En abîme, les bras d’une ancre d’argent.

Cet insigne fait référence :

  • le fond bleu rappelle la couleur du béret des parachutistes métropolitains porté en 1948 ; il évoque également le bleu du ciel par lequel les parachutistes interviennent. L'insigne de 1946 qui précède porte les mêmes éléments mais la table d'attente est noire, l'une des deux couleurs (noir et rouge) de l'Arme du Génie ;
  • les créneaux évoquent les missions de construction, de fortification et de protection offensives et défensives propres à l’Arme du Génie ;
  • le corselet et le casque de Sapeur sont les attributs traditionnels de l’Arme du Génie ; ils rappellent la cuirasse et le pot-en-tête de protection (contre le feu de l'ennemi et les explosifs) des ingénieurs militaires sous Louis XIV ; ces attributs constituèrent leur insigne à partir de 1775 sous Louis XVI ;  
  • l'ancre à une double valeur : l’ancre des pontonniers évoquant la mission de franchissement, et l’ancre coloniale héritée du 17e Régiment colonial du génie ;
  • les marques du Génie d’assaut aéroporté sont représentées par le parachute et les demi-vols empruntés au brevet militaire de parachutiste. Ils évoquent les moyens permettant au régiment de rejoindre rapidement ses zones d’actions : aéroportage et aérotransport.

Notes et références

  1. « Nos chefs depuis la seconde guerre mondiale 1944/2016 », sur www.amicale-17rgp.fr (consulté le )
  2. « Entretien avec le Colonel Yann Lamotte, Chef de Corps du 17° RGP - Tarn et Garonne - Montauban », sur Le Petit Journal, (consulté le )
  3. « À Montauban, le colonel Le Vey prend le commandement du 17e RGP », sur ladepeche.fr (consulté le )
  4. « Un engin unique au monde développé pour les para », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  6. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  7. Site de la 11e BP
  8. « Une citation à l'ordre de la brigade… Pour des faits d'armes remarquables », sur www.ladepeche.fr,
  9. « Une 7e citation accrochée au drapeau du régiment », sur www.ladepeche.fr,
  10. « Le 17e RGP décoré de la Valeur militaire », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )
  11. « Les traditions », sur www.amicale-17rgp.fr (consulté le )
  12. Terre information magazine no 183, avril 2007, p. 51.

Voir auss

Liens externes

Articles connexes

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