128e division d'infanterie (France)
La 128e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
128e Division d'Infanterie | |
Création | 16 juin 1915 |
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Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'Infanterie |
Rôle | Infanterie |
Surnom | Les « Loups » |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille des monts de Champagne 1917 - Bataille de Verdun 1918 - 3e Bataille de l'Aisne 1918 - Bataille de la Marne (Bataille du Soissonnais) 1918 - 2e Bataille de Noyon 1918 - Offensive des Cent-Jours (Bataille de la ligne Hindenburg) (Bataille de Vauxaillon) (2e Bataille de Belgique) (Bataille de la Lys et de l'Escaut) |
Division d'Infanterie des « Loups ».
Entre le et le , Les offensives furent menées à Bois-le-Prêtre par la 73e division commandée par le Général Lebocq, renforcé par la brigade mixte dite « de Toul » sous les ordres du général Riberpray. Ces unités, surnommés les "Loups du Bois-le-Prêtre", étaient assistées de trois formations d'artillerie et d'éléments du 10e Génie.
Le , la brigade active de Toul, rattachée jusqu'à ce jour à la 73e division d'infanterie, est constituée en division et prend le no 128. Elle reste, dans son secteur, à la disposition de la 73e DI jusqu'à sa relève par la 31e brigade coloniale, le .
Les chefs de la 128e division d'infanterie
- - : Général Georges Riberpray
- : Général Segonne
- : Général Targe
- : Général Fournier
- : Général Hergault
- - : Général Dosse
- .
- - : Général Monhoven
Première Guerre mondiale
Composition
Historique
1915
Constituée le
- – : occupation d'un secteur vers le Bois-le-Prêtre et Fey-en-Haye.
- – : retrait du front, transport par V.F., de Toul, dans la région de Sainte-Menehould. À partir du , occupation d'un secteur vers la Fontaine-aux-Charmes et le nord de la Houyette.
- : attaque française.
- : attaque allemande au nord de la Harazée.
- – : retrait du front, repos vers Triaucourt.
- 8 – : transport par camions vers le front ; à partir du , occupation d'un secteur entre l'Aisne (rivière française) et la route de Vienne-le-Château à Binarville. Engagée à partir du , dans la 2e Bataille de Champagne, sur la rive droite de l'Aisne, entre Servon et l'Argonne : combats dans cette région.
- – : retrait du front, mouvement par étapes vers la région de Toul ; repos.
- – : mouvement vers Moyen ; instruction et repos. À partir du , mouvement vers Lunéville et travaux d'organisation défensive au nord de la ville.
- – : retour dans la région de Moyen ; repos. À partir du , mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la voie ferrée d'Avricourt et la Vezouze.
1916
- 12 – : retrait du front ; repos au sud-est de Lunéville.
- – : transport par V.F. dans la région de Revigny, puis transport par camions dans celle de Verdun. Engagée, à partir du (éléments dès le 3), dans la Bataille de Verdun, vers la côte de Froideterre et la chapelle Saint-Fine :
- , attaque allemande sur le fort de Souville.
- , front étendu, à droite, jusqu'au bois de Vaux-Chapitre.
- – : retrait du front, mouvement vers Tannois ; à partir du , transport par camions dans la région de Commercy ; occupation d'un secteur entre Saint-Agnant et la Meuse, étendu à droite, le , jusqu'à l'étang de Vargévaux.
- 3 – : retrait du front, transport par camions vers Triaucourt ; repos.
- – : transport par camions dans la région de Verdun. Tenue prête à intervenir pendant la 1re Bataille Offensive de Verdun. À partir du , occupation d'un secteur entre Louvemont (inclus) et la ferme des Chambrettes.
1917
- 4 – : retrait du front ; repos vers Vaubécourt.
- – : occupation d'un secteur vers Châtillon-sous-les-Côtes et Trésauvaux, étendu à droite, le , jusqu'au nord des Éparges.
- – : retrait du front ; mouvement vers Triaucourt, puis vers Mourmelon-le-Grand et Saint-Hilaire-au-Temple ; à partir du , travaux vers Juvigny.
- 16 – : mouvement vers le front. À partir du 17, éléments engagés dans la Bataille des Monts : progression vers Moronvilliers et organisation des positions conquises.
- – : occupation d'un secteur vers Auberive-sur-Suippe et le mont Sans Nom.
- : attaque française (Bataille des Monts).
- – : retrait du front, repos vers Champigneul-Champagne.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 193 et le chemin de Souain à Sainte-Marie-à-Py.
- 14 – : repos vers Champigneul-Champagne.
- – : transport par camions dans la région de Verdun. À partir du , occupation d'un secteur vers le bois des Caurières et Damloup : violents engagements locaux (2e Bataille Offensive de Verdun) demandé par le Q.G de la IIe Armée. Le général Georges Riberpray, visitant les premières lignes le [1] fut touché par un obus qui le tua.
- – : retrait du front, transport par camions dans la région de Wassy ; repos et instruction.
- – 1er décembre : transport par camions dans la région de Verdun ; occupation d'un secteur sur la côte de Talou, entre la cote 344 et la Meuse.
- : attaque du ravin des Caures.
- 1er – : retrait du front ; repos vers Combles.
- – : transport par V.F., de Bar-le-Duc, à Blainville-sur-l'Eau. À partir du , occupation d'un secteur dans la région la Chapelotte, la Vezouze ; à partir du 1er avril, mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur entre la Vezouze et Leintrey.
1918
- – : retrait du front ; repos dans la région de Baccarat.
- 4 – : transport par V.F. dans la Somme ; repos vers Formerie. À partir du , mouvement successifs, par Amiens et Grandvilliers () et par Breteuil (), vers Villers-Cotterêts ().
- – : engagée dans la 3e Bataille de l'Aisne : combats défensifs vers Corcy et Faverolles ; puis stabilisation et organisation d'un nouveau front vers Faverolles et le nord-ouest de Corcy, étendu à gauche, le , jusque vers Longpont ; fréquentes actions locales (particulièrement le ).
- 18 – : engagée dans la seconde bataille de la Marne, (Bataille du Soissonnais) : attaque en direction d'Oulchy-le-Château.
- 20 – : retrait du front ; repos dans la région de Verberie.
- – : occupation d'un secteur vers Nouvron-Vingré et Autrêches. À partir du , engagée dans la 2e Bataille de Noyon : progression dans les régions d'Autrèches, de Vassens et de Vézaponin.
- – : retrait du front, mouvement vers la région de Vez ; repos.
- 3 – : engagée, vers Vrégny, dans la poussée vers la position Hindenburg ; participation à la Bataille de Vauxaillon (14 – ) : prise du moulin de Laffaux.
- – : retrait du front ; transport par V.F. dans la région de Loon-Plage.
- : mouvement, par Rexpoëde et Westvleteren, vers Bikschote et Pilkem.
- : engagée dans la 2e Bataille de Belgique ; progression vers Staden :
- 1er - : attaque de la 2e position des Flandres, à l'est de Staden.
- : relève et regroupement. À partir du , progression en 2e ligne, jusque vers Zwevezele.
- – : mouvement, de la région de Swevezeele, vers celle d'Izegem et d'Ingelmunster ; stationnement (du 22 au , éléments mis à la disposition de la 164e D.I, vers Oostrozebeke). À partir du , engagée dans la Bataille de la Lys et de l'Escaut ; franchissement de la Lys et enlèvement de la voie ferrée de Courtrai à Deinze, dans la région de Zulte ; à partir du , attaque en direction de l'Escaut, qui est atteint le , entre Eyne et Audenarde.
- 4 – : retrait du front ; à partir du 6, repos vers Waregem.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Liens externes
La 128e DI dans la bataille de l'Aisne (1917)
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