Châtillon-sous-les-Côtes

Châtillon-sous-les-Côtes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Châtillon et -sous-les-Côtes.

Châtillon-sous-les-Côtes

La mairie.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Étain
Maire
Mandat
Chantal Bertrand
2020-2026
Code postal 55400
Code commune 55105
Démographie
Gentilé Châtillonais, Châtillonaises
Population
municipale
177 hab. (2018 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 45″ nord, 5° 31′ 29″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 381 m
Superficie 10,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Verdun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Belleville-sur-Meuse
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Châtillon-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Châtillon-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sous-les-Côtes
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon-sous-les-Côtes

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Châtillon-sous-les-Côtes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), terres arables (18,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,5 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), cultures permanentes (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    En 1047, une charte de Thierry évêque de Verdun, mentionnait Châtillon (Castellonium).

    Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».

    Histoire

    Sur une hauteur de Châtillon se trouverait le « Castrum Vabrense », occupé depuis le Hallstat il garde aussi des traces d'habitation de la Tène final, des Trévires, de l'occupation romaine et une nécropole sur la pente de la côte des pierriers[8]. Ce camp fut le théâtre du sanglant combat du Camp de la Woëvre (587[9]) qui opposait les troupes de Brunehilde à celles de deux seigneurs révoltés. La légende d'un trésor plane sur cet endroit.

    Relevé du camp par Félix Liénard en 1884.

    Châtillon se trouve au pied du flanc et des Côtes de Meuse, à l'opposé de Verdun. Ce village ancien, devait être plus considérable autrefois, puisqu'un grand nombre de communes dépendaient primitivement de son territoire.

    On trouve dans les registres paroissiaux de 1635, des détails sur le passage des Suédois et les malheurs de cette époque.

    Avant 1790, le roi et les bénédictins de Sainte Vanne de Verdun étaient les seigneurs du lieu.

    Dans le village, se trouvait le château de Roncourt.

    L'ancien château de Mandres à 800 mètres du village, appartenait à monsieur de Custine, la dernière tour fut démolie en 1861. Il y avait un moulin avec une retenue d'eau.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Daniel Bouché SE  
    mars 2001 mars 2008 Étienne Escalon    
    mars 2008 En cours Chantal Bertrand [10]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    SE  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 177 habitants[Note 3], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2013 (Meuse : −3,51 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    443550559637703711709670645
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    540533540511501471440433407
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    394413365170188171167152173
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    141128121114124117150166174
    2018 - - - - - - - -
    177--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Mandres a donné son nom à une maison dont les armoiries étaient : D'azur à la croix d’or cantonnée de vingt billettes de même[15].

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin, origine XIVe siècle, reconstruite en 1929.
    • Le monument aux morts.
    • Lavoir.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Académie des inscriptions et belles-lettres, coll. « Carte archéologique de la Gaule » (no 55), 2001, 219 p
    9. A. Brizion, 1866, p. 201.
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872
    • Portail de la Meuse
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.