Saint-Hilaire-au-Temple

Saint-Hilaire-au-Temple est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Hilaire.

Saint-Hilaire-au-Temple

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Châlons-en-Champagne
Maire
Mandat
Jocelyne Boutillier
2020-2026
Code postal 51400
Code commune 51485
Démographie
Population
municipale
344 hab. (2018 )
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 27″ nord, 4° 23′ 09″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 151 m
Superficie 6,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châlons-en-Champagne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Saint-Hilaire-au-Temple
Géolocalisation sur la carte : Marne
Saint-Hilaire-au-Temple
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-au-Temple
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Hilaire-au-Temple

    Géographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Le village se trouve au nord de Chalons et de l'autoroute A4, il est desservi par sa gare de la ligne Chalons-Reims.

    Communes limitrophes de Saint-Hilaire-au-Temple
    Bouy Vadenay
    La Veuve Dampierre-au-Temple

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Hilaire-au-Temple est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,2 %), zones urbanisées (5,8 %), forêts (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Aux XIIe et XIIIe siècles, cette seigneurie a appartenu aux templiers de la commanderie de La Neuville[8],[9] et c'est de cette époque que la commune tire, en partie, son nom.

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Veslecours[10].

    Le , la pose du premier rail du TGV Est par le ministre des Transports, Gilles de Robien, a été faite sur la commune.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1876 1877 Jacquier[11]    
    2001 2014 Yvon Lefevre    
    2014[12] 2020 Michel Jacquier    
    2020 En cours Jocelyne Boutillier    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2018, la commune comptait 344 habitants[Note 3], en augmentation de 8,18 % par rapport à 2013 (Marne : −0,45 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10211512199110117120117102
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    99117124168180191181182173
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    193202192183181193196193195
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    175159170190218237275294337
    2018 - - - - - - - -
    344--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Guiraud (1901-1989), sculpteur et graveur médailleur français mort à Saint-Hilaire-au-Temple.

    Cinéma

    On peut voir la gare de Saint-Hilaire dans le film L'Armée des ombres avec Lino Ventura (1969).

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er de gueules à une mitre d'or brochant sur une crosse contournée du même posée en barre, au 2e d'or à une croix pattée et alésée de gueules, au 3e d'azur à la fasce ondée d'argent et à une gerbe d'or brochante[16].
    Détails
    La crosse et la mitre évoquent saint Hilaire, patron de la paroisse locale, la croix rappelle la commanderie de La Neuville, à laquelle appartenait Saint-Hilaire. Enfin, la gerbe de blé est pour l'agriculture et la fasce ondée pour la Vesle qui arrose la commune.

    Création Jean-François Binon, adoptée en .

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques: Moyen Age, Renaissance, temps modernes, Volume 27. sur Google Livres, Hélène Maigret : La commanderie de la Neuville-au-Temple (Marne). Éditions du CTHS, 1999, page 31.
    9. Édouard de Barthélemy, Diocèse ancien de Châlons-sur-Marne, histoire et monuments : suivi des cartulaires inédits de la commanderie de la Neuville-au-Temple, des abbayes de Toussaints, de Monstiers et du prieuré de Vinetz., vol. 1, , 447 p. (lire en ligne), « Recueil des chartes de la commanderie du Temple de la Neuville-lèz-Chalons », p. 234,413,426.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Almanach économique, historique & administratif de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1877, Reims, p164.
    12. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. « 51485 Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Liens externes

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