Épiais

Épiais est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Pour les articles homonymes, voir Épiais-lès-Louvres et Épiais-Rhus.

Épiais

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Michel Peignant
2020-2026
Code postal 41290
Code commune 41077
Démographie
Population
municipale
133 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 29″ nord, 1° 15′ 08″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 136 m
Superficie 8,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Épiais
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Épiais
Géolocalisation sur la carte : France
Épiais
Géolocalisation sur la carte : France
Épiais

    Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Réveillon et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 46 en 1988, à 3 en 2000, puis à 0 en 2010.

    Avec 136 habitants en 2017, la commune fait partie des 20 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune d'Épiais se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 25 km de Blois[3], préfecture du département et à 23,5 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

    Les communes les plus proches sont[6] : Sainte-Gemmes (2,2 km) , Baigneaux (km) , Beauvilliers (3,4 km) , Oucques (3,6 km) , La Chapelle-Enchérie (4,1 km) , Villeneuve-Frouville (4,8 km) , Boisseau (5,2 km) , Faye (5,6 km) et Rhodon (6,2 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

    L'altitude du territoire communal varie de 108 mètres à 136 mètres[11],[12].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique d'Épiais.

    La commune est drainée par le Réveillon (3,291 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6,88 km de longueur totale[13].

    Le Réveillon traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 15,2 km, il prend sa source dans la commune d'Oucques-la-Nouvelle (41) et se jette dans la Vienne à Saint-Ouen (41), après avoir traversé 9 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 645 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Une partie du territoire communal est incluse dans la zone Natura 2000 de type ZPS la « Petite Beauce ».

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[18] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Épiais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Épiais.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (64,5 %), forêts (35,5 %)[13].

    Planification

    En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[25].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Épiais en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,5 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (92,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Épiais en 2016.
    Épiais[26] Loir-et-Cher[27] France entière[28]
    Résidences principales (en %) 73,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17,5 18 9,6
    Logements vacants (en %) 8,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal d'Épiais est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[29],[30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[32].

    Toponymie

    Du bas latin spicarium, formé à l'aide de spica ("épi") et du suffixe collectif arium, apparaît pour la 1re fois au Ve siècle dans la loi salique; il aboutit au français espier ("bâtiment où s'entassent les épis"), et par métonymie: droit domanial en blé, en avoine, et quelquefois en d'autres produits (FEW, XII, 173b).

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[33], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse d'Épiais devient formellement « commune d'Épiais »[33],[34].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Selommes et au district de Vendôme[34]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[35],[36]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[35]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[37]. Épiais est alors rattachée au canton de Selommes et à l'Arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[38],[34],[39]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Épiais dans l'intercommunalité en 2016.

    La commune d'Épiais est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [40].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[41] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[42].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal d'Épiais, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[43] avec liste ouvertes et panachage[44]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[45].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Michel Peignant MoDem Agriculteur retraité[46]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[47].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[48]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal à vocation multiple de Sainte-Gemmes qui assure le service en régie[49].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune d'Épiais ne dispose pas d'assainissement collectif[50].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[52].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[54].

    En 2018, la commune comptait 133 habitants[Note 5], en diminution de 9,52 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    122153140150160169172188208
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    221213223189214207238267253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    252240242210174179161128175
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1861851531218794114142138
    2018 - - - - - - - -
    133--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,6 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,4 % d'hommes (0 à 14 ans = 25,9 %, 15 à 29 ans = 13 %, 30 à 44 ans = 29,6 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 11,2 %) ;
    • 52,6 % de femmes (0 à 14 ans = 33,3 %, 15 à 29 ans = 8,3 %, 30 à 44 ans = 25 %, 45 à 59 ans = 10 %, plus de 60 ans = 23,3 %).
    Pyramide des âges à Épiais en 2007 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,9 
    90  ans ou +
    3,3 
    5,6 
    75 à 89 ans
    11,7 
    3,7 
    60 à 74 ans
    8,3 
    20,4 
    45 à 59 ans
    10,0 
    29,6 
    30 à 44 ans
    25,0 
    13,0 
    15 à 29 ans
    8,3 
    25,9 
    0 à 14 ans
    33,3 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Épiais selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[59] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[60]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 9 100,0 (100) 5 4 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 4 44,4 (11,8) 1 3 0 0 0
    Industrie 0 0,0 (6,5) 0 0 0 0 0
    Construction 1 11,1 (10,3) 0 1 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 3 33,3 (57,9) 3 0 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 2 22,2 (17,5) 2 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 11,1 (13,5) 1 0 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 44,4 % du nombre d'entreprises de la commune (4 sur 9), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 9 entreprises implantées à Épiais en 2016, 5 ne font appel à aucun salarié et 4 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[61].

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[62]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[63]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 6 en 1988 à 3 en 2000 puis à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 82 ha en 1988 à 101 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles d'Épiais, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Épiais (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[62]
    Nombre d'exploitations (u) 6 3 2
    Travail (UTA) 9 4 3
    Surface agricole utilisée (ha) 491 253 201
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 490 252 s
    Céréales (ha) 377 171 s
    dont blé tendre (ha) 205 108 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 38 s s
    Tournesol (ha) 47 s s
    Colza et navette (ha) 61 30 s
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 6]) 47 5 0

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[65], les volailles de l’Orléanais[66] et les volailles du Maine[67],[68].

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Les armoiries d'Épiais se blasonnent ainsi :

    D'or à la divise ondée d'azur en chef; au chef ondé de sinople chargé dans le canton dextre d'un besant d'argent surchargé d'une moucheture d'hermine.

    Création Ph. Barbosa (1996).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Épiais" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Épiais" et "Beauce la Romaine" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Métadonnées de la commune d'Épiais », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches d'Épiais », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
    8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
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