Élections législatives ukrainiennes de 2019

Les élections législatives ukrainiennes de 2019 se déroulent de manière anticipée le afin de renouveler les membres de la Rada. Elles étaient initialement prévues pour le avant d'être convoquées de façon anticipée par le nouveau président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Élections législatives ukrainiennes de 2019
450 députés de la Rada
Type d’élection Législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 35 550 428
Serviteur du peuple  Dmytro Razoumkov
Voix 6 307 793
43,16%
Sièges obtenus 254  254
Plateforme d'opposition-Pour la vie  Iouri Boïko
Voix 1 908 111
13,05%
Sièges obtenus 43  43
Union panukrainienne « Patrie »  Ioulia Tymochenko
Voix 1 196 303
8,18%
 2,5
Sièges obtenus 26  6
Solidarité européenne  Petro Porochenko
Voix 1 184 620
8,10%
 13,7
Sièges obtenus 25  107
Voix  Sviatoslav Vakartchouk
Voix 851 722
5,82%
Sièges obtenus 20  20
Composition de l'assemblée élue
Premier ministre
Sortant Élu
Volodymyr Hroïsman Oleksiy Hontcharouk

Son parti Serviteur du peuple sort grand vainqueur des élections, avec plus de 43 % des suffrages et 253 sièges sur 424. Pour la première fois depuis le retour du multipartisme en Ukraine, un parti remporte seul la majorité absolue.

Contexte

Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine depuis .

La date du est initialement évoquée pour la tenue des élections[1]. La coalition sortante est formée du Bloc Petro Porochenko « Solidarité » (BPP-S)  renommé « Solidarité européenne » pendant la campagne législative  et du Front populaire (NF). Issue des élections législatives de 2014, qui se sont tenues à la suite de la révolution de Maïdan et de l'éclatement de la guerre du Donbass, cette coalition est fragilisée en 2016 par l'entrée dans l'opposition de l'Union panukrainienne « Patrie » et de Samopomitch. À l'instar du président Petro Porochenko, elle a rapidement vu sa popularité chuter du fait des difficultés économiques, du recul sur certaines réformes promises et des scandales financiers[2],[3],[4].

L'élection présidentielle de 2019, qui se tient en mars et voit le comédien novice en politique Volodymyr Zelensky l'emporter largement au second tour face à Petro Porochenko[5]. Le nouveau président se retrouve en situation de cohabitation, son parti ne détenant que deux sièges à la Rada (Parlement national). L'écart de vue entre le président élu et le Parlement devient évident lorsque Volodymyr Zelensky critique quelques jours après son élection l’adoption d'une loi renforçant l'usage de la langue ukrainienne en dehors des sphères privée et religieuse[6].

Après avoir sans succès tenté de constituer un groupe parlementaire[7], Zelensky entend procéder à des élections anticipées, pour lequel son parti, Serviteur du peuple, est favori dans les sondages. Mais la Constitution interdit de dissoudre la Rada à moins de six mois du terme de son mandat, soit le au plus tard, le terme de la législature sortante étant prévu le . Zelensky demande par conséquent à prêter serment le , huit jours avant la fin du délai constitutionnel[8]. Le Parlement décide de fixer la cérémonie pour le , la première date coïncidant avec celle de la commémoration des victimes de la répression stalinienne[9]. Durant la cérémonie d'investiture, Zelensky annonce la dissolution du Parlement[10],[11]. Le lendemain, il fixe la date au , la loi électorale imposant un délai de soixante jours lors d'un scrutin anticipé[12]. Le , le Parlement, qu'il convoque pour une session extraordinaire, refuse de modifier la loi électorale pour mettre en place un système totalement proportionnel et de fixer le seuil de représentativité à 3 %[13].

Le président de la Rada ayant annoncé le la fin de la coalition au pouvoir, l'opposition et des juristes estiment que la décision de Zelensky viole la Constitution, qui prévoit dans un tel cas un délai préalable d'un mois afin de tenter de mettre en place un nouveau gouvernement[14],[15]. Le Premier ministre sortant, Volodymyr Hroïsman, et plusieurs ministres annoncent alors leur démission[16], qui sont rejetées par la Rada. Saisie sur cette question, la Cour constitutionnelle statue le sur la conformité du décret présidentiel, et rend un jugement favorable[17]. Une annulation du décret présidentiel aurait eu pour effet de repousser les élections à la date initiale du [18]

Système électoral

Le Parlement unicaméral de l'Ukraine, la Rada, est composé de 450 députés élus pour un mandat de cinq ans selon un mode de scrutin parallèle. Cependant, pour tenir compte de la double contrainte de tenir les prochaines élections en octobre (sauf dissolution) et de la durée maximale de la législature de cinq ans, le mandat des députés élus en 2019 durera quatre ans[19]. Sont ainsi à pourvoir 225 sièges au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans autant de circonscriptions électorales, auxquels se rajoutent 225 sièges pourvus au scrutin proportionnel plurinominal de liste fermées avec seuil électoral de 5 % dans une unique circonscription nationale. Les deux systèmes opèrent indépendamment l'un de l'autre. Contrairement à un système mixte de compensation, les sièges à la proportionnelle ne sont pas attribués de manière que leurs additions à ceux du scrutin majoritaire fassent correspondre le total de sièges des partis à leurs parts des voix au niveau national. Chaque parti obtient une part de la moitié des sièges pourvus à la proportionnelle correspondant à sa part des suffrages, auxquels s'ajoutent les sièges de l'autre moitié, obtenus dans chaque circonscription à la majorité relative, donnant au scrutin une tendance majoritaire[20].

En raison de la situation dans l'Est de l'Ukraine, les Ukrainiens y vivant ne peuvent que partiellement participer à ces élections. Cette impossibilité est totale en Crimée depuis l'annexion de la région par la Russie. L'ensemble de ces électeurs représente ainsi près de 12 % des inscrits. Les précédentes élections n'avaient pour ces raisons eu lieu que dans 198 circonscriptions sur les 225 pourvus au scrutin majoritaire. En 2019, 199 circonscriptions sont concernées.

Listes

Exemplaire du bulletin de vote

Petro Porochenko conduit la liste de Solidarité européenne, nouveau nom du Bloc Petro Porochenko « Solidarité »[21].

Le Premier ministre, Volodymyr Hroïsman, se présente sous l'étiquette d'un nouveau parti, Stratégie ukrainienne (uk)[22],[23]. De son côté, le Front populaire ne présentera pas de liste pour la part proportionnelle de l'élection ni de candidats au scrutin majoritaire ; cependant, des candidats qui en sont issus sont présents sur les listes Stratégie ukrainienne et Solidarité européenne.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, annonce que l'Alliance démocratique ukrainienne pour la réforme (UDAR) entend participer au scrutin séparément du parti de Porochenko, auquel il appartenait jusque-là[24]. Vitali Klitschko demande sans succès à l'ancien président de Géorgie Mikheil Saakachvili de conduire l’UDAR lors des élections, puis annonce qu'il présentera des candidats uniquement dans les circonscriptions pour lesquelles le scrutin a lieu au scrutin uninominal[25]. Anatoliï Hrytsenko, arrivé cinquième à l'élection présidentielle de 2019, annonce que son parti Position citoyenne présentera une liste commune avec Contrôle populaire de Dmytro Dobrodomov, Pays natal de Mykola Tomenko et le Parti européen de Mykola Kateryntchouk[26]. L'ancien chef des services de sécurité d'Ukraine (SBU), Ihor Smechko, qui a obtenu 6 % à l'élection présidentielle de 2019, annonce que son parti, Force et honneur (en), participera au scrutin[27].

Pour sa part, le musicien et ancien député Sviatoslav Vakartchouk participe au scrutin sous l'étiquette de son parti, Voix[28].

Après son retour en Ukraine, Mikheil Saakachvili annonce que son parti, le Mouvement des nouvelles forces (en), participera au scrutin[29]. Après avoir refusé d'enregistrer la liste du Mouvement des nouvelles forces à cause de disparités dans les dates de documents justificatifs, la Commission électorale centrale d'Ukraine autorise le parti à concourir[30],[31]. Fraîchement libérée, la députée Nadia Savtchenko annonce elle aussi la participation de son parti, la Plateforme sociale et politique de Nadia Savtchenko, au scrutin[32], mais uniquement au scrutin majoritaire.

Le Parti des Verts d'Ukraine participe également au scrutin[33].

Svoboda, Secteur droit et Corps national présentent une liste commune sous l'étiquette Svoboda[34].

À la clôture de la procédure d'enregistrement, 21 listes figurent sur le bulletin de vote pour le scrutin proportionnel[35], ce qui est moins qu'en 2014. Le , la Commission électorale centrale d'Ukraine ajoute le Mouvement des nouvelles forces au bulletin avec 22 pour numéro[36].

Campagne

La campagne commence le [37].

Le , un député de la Plateforme d'opposition-Pour la vie achète Zik, une des chaînes les plus populaires du pays, provoquant la démission d'une grande partie des journalistes[38].

Après la présentation initiale des listes, les partis Serviteur du peuple et Voix demandent aux Ukrainiens de leur communiquer des informations compromettantes dont ils disposeraient sur leurs candidats[39]. À la suite de cette procédure, les noms de plusieurs personnes sont retirés des listes[40],[41].

Le , la chaîne d'État russe Rossiya 24 annonce une téléconférence commune avec la chaîne ukrainienne NewsOne, contrôlée par des députés de la Plateforme d'opposition-Pour la vie[42]. Cette initiative provoque une vive réaction des partis pro-occidentaux[43]. Le parti Voix organise une manifestation devant le siège de la chaîne ukrainienne[44]. Volodymyr Zelensky dénonce un coup de communication dangereux juste avant les législatives et propose de remplacer la téléconférence par une réunion entre présidents à Minsk[45].

Sondages

Jusqu'à la fin de l'année 2018, les enquêtes d'opinion donnent l'Union panukrainienne « Patrie », conduite par l'ancienne Première ministre Ioulia Tymochenko, en tête du scrutin[46] ; la formation était arrivée sixième aux élections de 2014[47]. Le parti Serviteur du peuple, nouvellement créé avec pour figure principale Volodymyr Zelensky, prend ensuite la tête des sondages. Au début du mois de , les sondages indiquent que cinq partis ont des chances de franchir le seuil de 5 % : Serviteur du peuple, Plateforme d'opposition - pour la vie, Solidarité européenne, Union panukrainienne « Patrie » et Voix[48]. À l'approche du jour de vote, les sondeurs font état d’une participation aux alentours de 50 %[49].

Évolution des sondages (à partir de ).

Résultats

Au niveau national

Résultats des élections législatives ukrainiennes de 2019[50],[51]
Parti Voix  % +/- Sièges
RP UM1 Total +/-
Serviteur du peuple 6 307 793 43,16 Nv. 124 130 254 Nv.
Plateforme d'opposition-Pour la vie 1 908 111 13,05 Nv. 37 6 43 Nv.
Union panukrainienne « Patrie »[alpha 1] 1 196 303 8,18 2,50 24 2 26 7
Solidarité européenne 1 184 620 8,10 13,72 23 2 25 107
Voix 851 722 5,82 Nv. 17 3 20 Nv.
Parti radical d'Oleh Liachko 586 384 4,01 3,43 0 0 0 22
Force et honneur (en) 558 652 3,82 3,74 0 0 0
Bloc d'opposition[alpha 2] 443 195 3,03 Nv. 0 6 6 59
Stratégie ukrainienne de Hroïsman (uk) 352 934 2,41 Nv. 0 0 0 Nv.
Parti de Chariy 327 152 2,23 Nv. 0 0 0 Nv.
Svoboda[alpha 3] 315 568 2,15 2,56 0 1 1 5
Position citoyenne 153 225 1,04 2,06 0 0 0
Parti des Verts d'Ukraine 96 659 0,66 0,41 0 0 0
Samopomitch 91 596 0,62 10,35 0 1 1 32
Parti agraire d'Ukraine (en) 75 509 0,51 N/A[alpha 4] 0 0 0
Mouvement des nouvelles forces (en) 67 740 0,46 Nv. 0 0 0 Nv.
Pouvoir du peuple 27 984 0,19 0,08 0 0 0 Nv.
Force du droit 20 340 0,13 Nv. 0 0 0 Nv.
Patriotes 16 123 0,11 Nv. 0 0 0 Nv.
Justice sociale 15 967 0,10 Nv. 0 0 0 Nv.
Indépendance 7 970 0,05 Nv. 0 0 0 Nv.
Association ukrainienne Torche 7 739 0,05 Nv. 0 0 0 Nv.
Centre uni 1 1 -
Ensemble avec Bila Tserkva 1 1 -
Indépendants 46 46 20
Sièges non pourvus 26 26 1
Suffrages exprimés 14 613 286 99,88
Votes blancs et invalides 0,12
Total 100 - 225 225 450
Abstentions
Inscrits / participation 35 550 428

Suites

Au soir du scrutin, Serviteur du peuple propose une alliance au parti Voix[52], puis y renonce, ayant obtenu la majorité absolue des sièges[53] et l'intéressé ayant décliné la proposition[54].

Notes et références

Notes

  1. En alliance avec Osnova.
  2. En alliance avec Nachi (en) et Renaissance (en).
  3. En alliance avec Secteur droit, Corps national et Initiative gouvernementale de Iaroch.
  4. Parti existant, mais n'ayant pas concouru aux élections précédentes.

Références

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  2. (en) Julie Ray, « Ukrainians Disillusioned With Leadership », sur news.gallup.com, (consulté le ).
  3. « Ukraine: Porochenko accusé dans la rue de "couvrir la corruption" », L'Express, (lire en ligne, consulté le ).
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  5. « Ukraine : le comédien Volodymyr Zelensky largement élu président », sur france24.com, (consulté le ).
  6. AFP, « Ukraine: à peine élu, Zelensky pris entre deux feux », sur lepoint.fr, (consulté le ).
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  10. « Ukraine: Zelenskiy prête serment et dissout le Parlement », sur rfi.fr, (consulté le ).
  11. « A peine investi, le nouveau président ukrainien annonce des législatives anticipées », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  12. « Ukraine: Zelensky convoque des législatives anticipées le 21 juillet », sur L'Obs (consulté le ).
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