École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, aussi dénommée Mines Saint-Étienne ou Saint-Étienne School of Mines, est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2]. Elle figure parmi les plus prestigieuses écoles d’ingénieurs de France et se distingue également dans les classements internationaux[3].
Créée en 1816, elle est membre de l'Institut Mines-Télécom, sous tutelle du ministère chargé de l'industrie (aujourd'hui, ministère de l'Économie, de l'industrie et du numérique).
Histoire
À la chute du Premier Empire en 1815, le traité de Vienne sépare la Sarre et la Savoie de la France, la privant ainsi des écoles pratiques des mines de Geislautern et Peisey-Nancroix alors qu'à l'aube de la révolution industrielle, le pays a grand besoin de cadres pour l'extraction de la houille. Le , Louis XVIII produit une ordonnance royale portant création d'une "école des mineurs de Saint-Étienne", ville alors en plein essor grâce à ses mines de charbon.
L'école s'établit d'abord dans un petit bâtiment place Marengo, avec à sa tête Louis-Antoine Beaunier. La première promotion en 1819 ne comprend que douze élèves ; Benoît Fourneyron en est le major. Rapidement, les locaux s'avèrent mal adaptés face à la croissance des promotions. En 1848, les Frères des Écoles chrétiennes cèdent leur domaine sur la colline de Chantegrillet où l'école déménage. En 1882, l'"école des mineurs" devient "école des mines"[4]. Le , par arrêté ministériel, le diplôme d'ingénieur civil des mines, qui n'était alors délivré que par les Ecoles des mines de Paris et de Saint-Etienne[5], est enfin reconnu comme sanctionnant des "aptitude[s] à exercer les fonctions d’ingénieurs"[6], premier pas vers l'officialisation du statut d'école d'ingénieurs.
Les travaux miniers altèrent les bâtiments et un nouveau bâtiment destiné à accueillir l'école est construit à partir de 1924 à l'emplacement actuel situé cours Fauriel. En 1927, l'école rejoint ses nouveaux locaux — on la surnomme depuis la « grande dame du cours Fauriel »[7].
En 1992, l'école devient un établissement public national à caractère administratif. En 1994, une partie rénovée des anciens locaux de Manufrance, situés à quelques centaines de mètres, est annexée. En 2002, l'école prend le tournant de la microélectronique avec la création de son 5e centre d'enseignement et de recherche : le Centre Microélectronique de Provence Georges Charpak. En 2003, l'école franchit le cap des 1 000 élèves. La première année du cursus d'ingénieur civil des mines compte 130 élèves. En 2004, l'école crée son 6e centre de formation et de recherche, consacré à l'Ingénierie de la santé. En 2009, l'école franchit le cap des 1 500 élèves.
En , l'École devient un établissement public a caractère administratif rattaché à l'Institut Mines-Télécom[8] et en 2017, elle en devient une école interne[9].
Les formations
Les offres de formations
La stratégie de l’École en matière de formation est conçue de façon à assurer une bonne cohérence avec ses autres missions que sont la recherche, le soutien au développement économique et le dialogue entre sciences, industrie et société. C’est ainsi que l’École prend en compte et s’efforce d’anticiper la diversité et la variabilité de la demande du monde économique et des entreprises pour proposer une réponse adéquate. Cet objectif se traduit par une large offre de formations clairement identifiées permettant à l’École d’être présente dans presque tous les secteurs d’activité et sur l’ensemble des territoires.
Formations d'ingénieurs
L’École propose trois profils d’ingénieurs sur ses campus de Saint-Étienne et de Gardanne.
- L’Ingénieur Civil des Mines (ICM), est un généraliste dont la vocation première est de devenir un dirigeant engagé, éclairé et innovant ; grâce à sa culture pluridisciplinaire, son aptitude à appréhender les problèmes complexes, sa capacité à travailler en équipe multiculturelle et son sens de l’efficacité, il saura assumer des fonctions à haute responsabilité dans tous les secteurs.
- L’Ingénieur Spécialité Microélectronique et Informatique (ISMIN) : avec sa double compétence en microélectronique et en informatique, il saura s’adapter aisément au secteur des nouvelles technologies, à forte valeur ajoutée et en constante mutation, en apportant sa créativité, ses capacités à innover et à entreprendre et son goût pour le travail en équipe.
- L’ingénieur de spécialité, sous statut salarié, formé en alternance par la voie de l’apprentissage et de la formation continue, selon un modèle d’excellence original, où l’entreprise est acteur et bénéficiaire de la formation de l’élève-ingénieur, formé avec une entreprise partenaire, aura acquis pendant sa formation la capacité à intégrer la problématique de l’entreprise et à imaginer et mettre en œuvre les solutions adaptées. Il associe qualité opérationnelle et approche conceptuelle (anciennement ISFEn).
Le tableau suivant résume les spécialisations agréées par la CTI, avec les statuts des élèves et les localisations :
Spécialisation | Statut des élèves | Localisation géographique |
---|---|---|
Ingénieur généraliste | Étudiant | Saint-Étienne |
Microélectronique et informatique (ISMIN) | Gardanne | |
Génie des installations nucléaires (en convention avec l'INSTN) Génie industriel |
Apprenti Formation continue |
Saint-Étienne |
Énergétique | Apprenti Formation continue |
Saint-Étienne |
Systèmes électroniques embarqués | Formation continue | Saint-Étienne Gardanne |
Apprenti | Saint-Étienne | |
Électronique et informatique industrielle | Apprenti Formation continue |
Gardanne |
Cursus d'ingénieur généraliste des mines (Ingénieurs Civils des Mines)
L’École des Mines de Saint-Étienne forme, depuis plus de 200 ans, des étudiants avec de petites promotions (environ 450 élèves-ingénieurs sur 3 années de formation). L’admission se fait principalement par le Concours commun Mines-Ponts, particulièrement sélectif.
C'est la formation historique de l'Ecole des Mines de Saint-Étienne. L’Ingénieur Civil des Mines[10] (ICM), est un généraliste dont la vocation première est de devenir un dirigeant engagé, éclairé et innovant ; grâce à sa culture pluridisciplinaire, son aptitude à appréhender les problèmes complexes, sa capacité à travailler en équipe multiculturelle et son sens de l’efficacité, il saura assumer des fonctions à haute responsabilité dans tous les secteurs.
Le cycle ingénieur civil a une forte composante d'internationalisation. Les élèves ICM ont la possibilité de réaliser un semestre de leur scolarité dans les plus prestigieuses universités étrangères. L'Ecole compte 141 accords internationaux[11] sur les 5 continents.
Cursus d’ingénieurs spécialisés en microélectronique informatique et nouvelles technologies
Le cycle ISMEA (ingénieurs spécialisés en micro-électronique et applications) de l'ENSM-SE a été renommé en ISMIN (ingénieurs spécialisés en microélectronique, informatique et nouvelles technologies) au cours de l'année 2008.
Le cursus ISMIN est un cycle de formation d’ingénieurs spécialisés plus particulièrement orienté vers la microélectronique, les systèmes embarqués et les logiciels associés. Cette formation permet l'acquisition d'une double compétence informatique/électronique. Le recrutement s'effectue sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles sur le Concours Mines-Télécom pour les filières MP, PC et PSI et PT et sur Concours Centrale-Supélec pour la filière TSI[12].
Cette formation se déroule à Gardanne, sur le campus Charpak-Provence. Elle a été créée en 1982 dans le cadre du groupe ESIM (École supérieure d'ingénieurs de Marseille, aujourd'hui Centrale Marseille) et a été intégrée à l'École des mines de Saint-Étienne en 2003.
Cursus d’ingénieurs spécialisés en génie industriel ou en génie des installations nucléaires
L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne propose plusieurs cursus de formation sous statut salarié en alternance. Ces formations se déroulent grâce au partenariat solidaire de l'ISTP à Saint-Étienne, et à une convention avec le CEA/INSTN (spécialité Génie des Installations Nucléaires). Elles se composent de deux filières (formation par apprentissage et formation continue) et offrent également la possibilité de VAE. L'école est habilitée par la commission des titres d'ingénieur (CTI) à délivrer le diplôme "d'ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne - Spécialité Génie industriel.
Cursus d’ingénieurs en électronique et en informatique industrielle
À L'instar du cursus d’ingénieurs spécialisés en génie industriel ou en génie des installations nucléaires, cette formation se déroule sous statut salarié en alternance.
Ce cursus ISFEn est un cycle de formation qui se déroule au Centre microélectronique de Provence Georges-Charpak (CMP-GC) à Gardanne en partenariat avec l’ITII-PACA (Institut des techniques d’ingénieur de l’industrie).
Formation doctorale
L’Université Jean Monnet de Saint-Étienne et l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, ont signé le une convention créant l’École doctorale de Saint-Étienne (ED-SE) et obtenu l’accréditation conjointe d’une École doctorale pluridisciplinaire et inter-établissements du site stéphanois. Cette école doctorale permet la création de filières de formations disciplinaires cohérentes, ayant des bases scientifiques élargies et la mise en place d’une formation globale des doctorants.
C’est dans le cadre de cette École Doctorale que sont organisées les études doctorales de l’École des mines de Saint-Étienne. Tout titulaire d'un master recherche ou d'un diplôme de même équivalence (comme un diplôme d'ingénieur, sous réserve de pouvoir justifier d'un parcours recherche) peut postuler à cette formation d'une durée de 3 ans. L'école des Mines de Saint Étienne délivre le diplôme de docteur sous son seul sceau[réf. nécessaire].
Masters
L'Ecole propose actuellement 14 masters :
- Chimie et Science des Matériaux (MSE)
- Cyber‐Physical Social Systems (CPS2)
- Données et Systèmes Connectés (DSC)
- Génie des Procédés et Efficacité Énergétique Industrielle (PEI2E)
- GEOgraphies – eSPaces – Homme/Environnement – Ressources (GEOSPHERES)
- Hybrid Electronics
- Ingénierie de la Santé (BMED)
- Mathematical Imaging and Spatial Pattern Analysis (MISPA)
- Maths en Action (MAEA)
- Mécanique des Matériaux et des Procédés (MMP)
- Méthodes Avancées de Génie Industriel (IEOR)
- Prospective Design (PRODE)
- Sciences de l’Environnement Industriel et Urbain (SEIU)
- Tribologie et Ingénierie des Surfaces (TSE)
Mastères spécialisés
L'Ecole propose actuellement 5 mastères spécialisés :
Classement
Classements nationaux
Nom | 2019 (Rang) | 2020 (Rang) |
---|---|---|
L’Étudiant[13] | 12 | |
Daur Rankings[14] | 29 | 15 (formation ICM) 36 (formation ISMIN) |
La recherche
La recherche occupe une place fondamentale dans l'activité de l'école. À l'instar des autres écoles de la famille Mines, les unités de formation et de recherche de l'EMSE, au nombre de cinq, sont des assemblages pluridisciplinaires de départements thématiques, positionnés sur des "dorsales technologiques".
Cette organisation en unités propres permet à l'École de définir sa propre stratégie de recherche, de la coupler avec la formation des ingénieurs et de travailler en mode partenarial avec l'industrie, notamment au travers de l'association ARMINES.
Au 1/1/2012, les cinq centres de formation et de recherche de l'École sont, par ordre d'ancienneté :
- Sciences des Matériaux et des Systèmes (SMS) : matériaux, mécanique, design
- Sciences des Processus Industriels et Naturels (SPIN) : procédés, énergie, géosciences
- Centre de Microélectronique de Provence (CMP, à Gardanne, créé en 2003) : packaging supports souples, logistique, sécurité, bioélectronique (créé en 2009)
- Ingénierie et Santé (CIS, créé en 2004) : biomatériaux, génie hospitalier, toxicité des nanopoudres
- Institut Henri Fayol (performance des processus et des organisations, créé en 2010) : génie industriel, mathématiques appliquées, informatique, analyse environnementale, management, environnement et RSE
Parallèlement, les 18 départements de recherche composant les 5 centres de l'École des Mines de Saint-Étienne sont fortement engagées dans des unités mixtes de recherche : 9 sont associés dans des UMR CNRS (dont 8 dans une UMR Matériaux-Mécanique-Procédés-Énergie, le Laboratoire Georges Friedel, en propre à l'École), 4 sont en cours d'association avec des UMR extérieures, 1 département est mixte avec le Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information du CEA, 1 département compose une équipe d'accueil avec l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne
L'école possède un effectif de 412,5 chercheurs (?), dont 196 doctorants, 137 enseignants chercheurs et 93 HDR[15]. Ses ressources contractuelles annuelles s'élèvent à 6 millions d'euros.
Site
L'école est composée d'un bâtiment central relié en U par deux bâtiments latéraux. Sur la façade du bâtiment principal, le balcon est soutenu par deux atlantes figurant un mineur et un métallurgiste. Le tout est surmonté d'un fronton représentant l'école qui distribue à des enfants casqués la science sous forme de livres et d'outils. Deux statues symbolisant la science et l'industrie ont été insérées dans des niches. Différents noms d’élèves, de professeurs et de directeurs marquants sont sculptés sur la façade. L’école reçut différentes extensions, en 1969, avec la construction d’un bâtiment au sud. De 1973 à 1975, d'autres ajouts sont réalisés avec la construction de la Rotonde et d’autres bâtiments.
Personnalités liées à l'école
Anciens directeurs
- Louis-Antoine Beaunier, fondateur de l'École, de 1816 à 1835 ;
- Claude Francois Xavier Roussel-Galle de 1836 à 1852 ;
- Emmanuel-Louis Gruner de 1852 à 1858 ;
- Charles-Amable-Alban Judas du Souich de 1858 à 1860 ;
- Étienne Dupont de 1860 à 1868 ;
- Mathieu Cacarrié de 1868 à 1873 ;
- Charles de Cizancourt de 1873 à 1879 ;
- Charles Castel de 1879 à 1880 ;
- Charles Fréjus Désiré Liénard de 1880 à 1881 ;
- Alfred Meurgey et Jouthée de 1881 à 1882 ;
- Claude André Simon Gonthier de 1882 à 1887 ;
- Albert Olry de 1887 à 1888 ;
- Ernest Leseure de 1888 à 1893 ;
- Gabriel Antoine Clément de Curières de Castelnau de 1893 à 1896 ;
- Louis Tauzin de 1896 à 1907 ;
- Georges Friedel de 1907 à 1919 ;
- Albert Henri Chipart de 1919 à 1929 ;
- Charles Descombes de 1929 à 1944 ;
- Louis Neltner de 1944 à 1971 ;
- Lucien Vielledent de 1971 à 1978 ;
- Guy Arnouil de 1978 à 1980 ;
- Maurice Mermet de 1980 à 1987 ;
- Philippe Saint-Raymond de 1987 à 1991 ;
- Philippe Hirtzman de 1991 à 2001 ;
- Robert Germinet de 2001 à 2008, premier directeur de l'École non-issu du Corps des Mines depuis la création de l'Ecole ;
- Philippe-Vincent Jamet de 2008 à juillet 2014, premier Ingénieur Civil des Mines (Paris, promotion 1981) à diriger l'École depuis son fondateur, Louis-Antoine Beaunier (Paris, promotion 1795) ;
- Pascal Ray, depuis le .
Anciens professeurs[16]
- Pierre Michel Moisson-Desroches (de 1818 à 1827), professeur de géométrie descriptive, il participe à la création de l'école[17].
- Louis-Georges-Gabriel de Gallois-Lachapelle (de 1818 à 1820), professeur de chimie et metallurgie.
- Émile Clapeyron de 1832 à 1834, professeur de machines.
- François-Ernest Mallard, professeur de Minéralogie et de Géologie de 1859 à 1894.
- Pierre Termier, professeur de Géologie de 1885 à 1894.
- Auguste Rateau, professeur de Machines de 1888 à 1898.
- Georges Friedel, professeur de Cristallographie de 1891 à 1907.
- Louis Crussard, professeur d'exploitation des mines et de construction de machines de 1901 à 1919.
- Paul Lévy, professeur de mathématiques de 1910 à 1914.
- Pierre Chevenard, professeur de Métallurgie de 1919 à 1935.
- Robert Gibrat, professeur d'électricité industrielle de 1929 à 1935.
- Jacques Lesourne, professeur d'économie de 1956 à 1959.
Anciens élèves
- Anne-Marcelle Kahn (née Schrameck), la première femme ingénieure diplômée de l'École en 1919.
- Pierre Béghin (promotion 1971) : alpiniste (à son actif cinq 8 000) et spécialiste de la modélisation des avalanches
- Jean-Baptiste Boussingault (promotion 1818) : père de la chimie agricole.
- Christian Brodhag (promotion 1971) : délégué interministériel au développement durable (2004-2008) ; il fut successivement attaché de recherche (1978), chargé de mission (1981), maître de recherche (1999) puis directeur de recherche (2004) à l'ENSM SE.
- Pierre Chevenard (promotion 1907) : ingénieur et chercheur spécialiste des aciers spéciaux et de la métallographie, membre de l'Académie des sciences.
- Pierre-Frédéric Dorian (auditeur libre 1831-1832) : maître de forges et homme politique français. Membre du Gouvernement de la Défense nationale (1870-1871).
- Joseph Duboys-Fresney, homme politique.
- Henri Fayol (promotion 1860) : pionnier de la gestion d'entreprise et l'un des précurseurs du management (fayolisme).
- Olivier Fleurot (promotion 1971) : à la direction générale des Échos (1996), il devient le premier français à diriger le Financial Times (1998). En , Maurice Lévy fait appel à lui pour présider Publicis Worldwide.
- Benoît Fourneyron : inventeur de la turbine hydraulique.
- Jules Garnier : découvreur du nickel en Nouvelle-Calédonie.
- François Cyrille Grand'Eury : ingénieur civil des mines, géologue et paléobotaniste, promoteur de la biostratigraphie, membre de l'Académie des sciences.
- Xavier Hommaire de Hell (promotion 1831) : ingénieur civil, géologue et géographe, membre de l'Académie des sciences.
- Issoufou Mahamadou (promotion 1976) : élu président du Niger le .
- Jean-Baptiste Marsaut (promotion 1850)[18] : inventeur de la lampe de mineur de sûreté dite « lampe Marsaut ».
- Léon Poussigue, élève entre 1876 et 1878 où il est classé premier à l'entrée et à la sortie. Créateur du puits Arthur-de-Buyer, premier puits de mine à avoir dépassé les 1 000 mètres de profondeur en France en 1900. Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1909, il a également reçu une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900 ainsi que la médaille d'or de la société d'industrie minéral en 1904. Il est également l’inventeur d'un appareil permettant d'analyser l'air des chantiers miniers et d'en connaitre la teneur en grisou.
- Benoît Rouquayrol un des inventeurs du scaphandre autonome.
- Tadeusz Nowicki, industriel polonais, a inspiré et a participé aux travaux de mise en œuvre de la nouvelle technologie de production de films stretch à nano-couches.
Le Prix puRkwa
Ce prix international, vise à soutenir les initiatives les plus innovantes pour assurer la promotion et le développement de l'esprit scientifique des enfants du monde entier. Il est destiné à encourager les meilleures méthodes dans le domaine général de l'enseignement des sciences, dans les programmes scolaires pour les enfants de moins de 16 ans. Il récompense des pionniers en matière d'éducation des sciences qui se sont illustrés par leur démarche d'innovation. Le Prix puRkwa était décerné, jusqu'en 2009, conjointement par l'Académie des sciences et la Fondation de l'École des Mines, chaque année à deux lauréats.
Le jury était présidé par Georges Charpak, Prix Nobel et membre de l'Académie des sciences, et composé de personnalités de haute notoriété scientifique, Prix Nobel et Académiciens français et étrangers. À la suite de la disparition de M. Charpak en 2010, le Prix a été érigé en Grand Prix de l'Académie des Sciences et est désormais organisé conjointement par cette dernière et la Fondation d'entreprise Casino. L'École n'intervient plus dans la politique d'attribution du prix, ni dans son financement.
Association des anciens élèves
L'École des Mines de Saint-Étienne était une des rares écoles à posséder trois associations d'anciens : l'une pour le cycle ICM (Mines Saint-Étienne Alumni), l'autre pour le cycle ISMIN et les anciens du cycle ISFEn (Mines Saint-Étienne Alumni Campus de Gardanne) et la troisième pour la formation ISTP (ADIIM).
Lors de l'Assemblée Générale 2017 (), Mines Saint-Étienne Alumni a décidé d'ouvrir son association à un public plus large que les ICM. Les Docteurs et ISMIN pourront donc en bénéficier. L'association des anciens élèves du site de Gardanne (Mines Saint-Étienne Alumni Campus de Gardanne) a validé cette proposition lors de sa propre Assemblée Générale. Les statuts modifiés de Mines Saint-Étienne Alumni sont en cours de validation par le ministère.
Vie associative
La vie associative active de l'école se décompose en associations gérant la vie communautaire interne et des associations plus tournées vers l'extérieur et l'humanitaire.
Uniforme
Un projet pour réhabiliter l'uniforme a été lancé par les élèves du cycle ICM en 2007. L'uniforme a alors été modernisé. Les élèves du cycle ICM ont alors pu, au choix, avoir l'uniforme. En 2009, les élèves du cycle ISMIN de l'école créé un uniforme sur la même base que celui du cycle ICM mais avec leur propre couleur[19]. en 2009. À partir de 2011, tous les élèves du cycle ICM ou quasiment, ont l'uniforme de l'école[20].
Tombé en désuétude depuis 1974, l'uniforme était pourtant un des symboles de l'école depuis sa création.
Le cycle ICM porte l'uniforme d'origine de l'école (noir et bleu ciel).
Le cycle ISMIN, bien plus récent, porte un uniforme noir et rouge.
Le cycle ISFEN, pas d'uniforme.
En plus de l'uniforme, les élèves de ces deux cycles ont la possibilité de porter une épée de cérémonie, réplique de l'ancienne épée traditionnelle de l'école.
Notes et références
- « Classement 2021 des écoles d'ingénieurs : faites votre classement personnalisé - L'Etudiant », sur letudiant.fr (consulté le ).
- Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
- (en) « École des Mines de Saint-Étienne », sur Times Higher Education (THE), (consulté le )
- http://mines-saint-etienne.org/docs/2014163514_dossierdepresentationbicentenaireensmseassociationicmmars14.pdf
- Après la création de l'Ecole des mines de Nancy en 1919, ce diplôme d'ingénieur civil des mines fut également délivré par cette 3e école des mines
- Anne-Françoise Garçon, Entre l'État et l'usine : L'École des Mines de Saint-Étienne au XIXe siècle, Presses universitaires de Rennes, , 377 p. (ISBN 978-2-7535-2481-1, lire en ligne)
- Plusieurs nouveaux bâtiments sont construits en 1973 et 1974 pour les laboratoires de métallurgie, de chimie et d'informatique.
- Décret no 2012-279 du 28 février 2012 relatif à l’Institut Mines-Télécom
- Décret no 2016-1527 du 14 novembre 2016 modifiant le décret no 2012-279 du 28 février 2012 relatif à l'Institut Mines-Télécom.
- « Ingénieur Civil des MINES », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le )
- « Les partenaires internationaux », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le )
- « Ingénieur Spécialité Microélectronique et Informatique », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le ).
- « Classement général des écoles d'ingénieurs », sur L’Étudiant
- « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur Daur Rankings
- « Recherche - École des Mines de Saint-Étienne », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le ).
- Liste des anciens professeurs sur le site annales.org
- Annales X, Pierre Michel Moisson-Desroches, lire (consulté le 05/01/2010).
- René Samuel-Lajeunesse, « Jean-Baptiste Marsaut (1833-1914) », sur Les Annales des mines
- l'uniforme de l'école (en photo lors de la visite de Issoufou Mahamadou, promotion 1976, actuellement président de la république du Niger)
- http://www.zoomdici.fr/actualite/Sainte-Barbe-les-etudiants-des-Mines-en-uniforme-id114823.html?PHPSESSID=480623f7117287e83417f941347a9d44#
Voir aussi
Bibliographie
- Garçon Anne-Françoise, Entre l'État et l'usine. L'École des Mines de Saint-Étienne au XIXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2004
Articles connexes
- Site
- La Rotonde
- Centre SPIN de Génie des Procédés
- Formations d'ingénieurs en France
- Études supérieures en France
- « Visite virtuelle des campus de Saint-Étienne et Gardanne »« © philippe-liev pourcelot »
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