Concours commun Mines-Ponts
Le Concours Commun Mines-Ponts[1] est, avec ceux de Polytechnique-ESPCI-ENS, Centrale-Supélec, du concours communs polytechniques, et du concours e3a, l’un des concours pour l'entrée dans les écoles d'ingénieurs françaises (habituellement surnommées « Grandes Écoles »). Il a été créé en 1969. Il est ouvert aux élèves de Classe préparatoire aux grandes écoles.
Écoles
Les écoles suivantes recrutent par la voie de ce concours :
- École nationale des ponts et chaussées (École des Ponts ParisTech)
- Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace-cursus SUPAERO (ISAE-SUPAERO)
- École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA Paris)
- Télécom Paris (Télécom Paris)
- École nationale supérieure des mines de Paris (Mines ParisTech)
- École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne)
- École nationale supérieure des mines de Nancy (Mines Nancy)
- École nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire (IMT Atlantique)
- École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE ParisTech)
- École nationale supérieure de chimie de Paris (Chimie ParisTech)
En 2019, l'école Chimie Paristech intègre le concours.
Banques de notes
Les épreuves du concours Mines-Ponts sont également utilisées comme banque de notes par d'autres concours :
- Le concours commun Mines-Télécom[2]
- École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne (ENSTA Bretagne)
- École nationale supérieure des mines d'Albi-Carmaux (Mines Albi)
- École nationale supérieure des mines d'Alès (Mines Alès)
- École nationale supérieure des mines de Douai (Mines Douai)
- École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne (Mines SE)
- Télécom SudParis (anciennement Institut national des télécommunications (INT))
- Télécom Saint-Étienne (anciennement ISTASE)
- Télécom Nancy (anciennement ESIAL)
- Télécom Lille (anciennement ENIC)
- Télécom Physique Strasbourg (Anciennement ENSPS) (à partir de la session 2011)
- École nationale des sciences géographiques (ENSG) (statut non-fonctionnaire)
- École nationale supérieure des Sciences Appliquées et de Technologie (ENSSAT)
- École nationale supérieure d'informatique pour l'industrie et l'entreprise (ENSIIE) à partir de 2015.
- École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) (statuts fonctionnaire et non-fonctionnaire) (intégration du concours TPE/EIVP)
- École nationale des sciences géographiques (ENSG) (statut fonctionnaire) (intégration du concours TPE/EIVP)
- École des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) (statuts fonctionnaire et non-fonctionnaire) (intégration du concours TPE/EIVP)
- École nationale de la météorologie (ENM) (statut fonctionnaire (ingénieur de la météorologie et ingénieur des travaux de la météorologie) et statut non-fonctionnaire) (intégration du concours TPE/EIVP)
- École des mines de Douai (statut fonctionnaire ingénieur de l'industrie et des mines et statut non-fonctionnaire) (intégration du concours TPE/EIVP)
On notera le cas particulier de Mines Saint-Etienne cycle ISMIN : il s'agit d'une formation de l'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne différente du cycle ICM (qui recrute sur le concours Mines-Télecom - écrit de Mines-Ponts et oraux spécifiques).
Depuis 2021, le concours TPE/EIVP est intégré au concours Mines-Télécom.
Inscription
- L'inscription au concours commun Mines-Ponts entraine automatiquement l'inscription à toutes les écoles de la banque Mines-Ponts (tarif global de 320 € pour la session 2021). À l'issue des épreuves écrites, les candidats sont admissibles à toutes ces écoles s'ils franchissent une barre scientifique (la somme pondérée des notes obtenues dans les matières scientifiques doit dépasser un certain seuil) et une barre générale (idem pour toutes les notes), fixées par le jury (environ un tiers d'admissibles). Ils sont alors autorisés à passer les épreuves orales communes à l'issue desquelles ils pourront être admis dans l'une de ces écoles.
- L'inscription en banque de notes Mines-Télécom est optionnelle et induit un coût supplémentaire (pour 2021 : 285 € en filière MP-PC-PSI). Les concours fixent, par banque, leurs propres barres à partir des notes obtenues par les candidats aux épreuves communes. La suite de l'admission est ainsi totalement indépendante de celle des écoles du concours commun.
Déroulement des épreuves
Les épreuves écrites d'admissibilité se déroulent pendant trois jours en Avril ou Mai dans les centres d'écrits répartis dans toute la France. Les épreuves orales d'admission sont réparties sur une semaine, durant les mois de juin et juillet en fonction des séries[3]et sont centralisées à Paris.
Nature des épreuves
Épreuves écrites
Les épreuves écrites passées par les candidats et leurs coefficients dépendent de leur filière d'inscription (MP, PC ou PSI). Le concours se compose de deux épreuves de mathématiques, deux épreuves de physique, une épreuve de chimie, une épreuve de langue vivante, une épreuve de français, une épreuve d'informatique et d'une épreuve supplémentaire de sciences industrielles ou d'informatique pour les filières MP et PSI.
Épreuves orales
Lors des épreuves orales, les candidats de toutes les filières sont convoqués à une épreuve de Mathématiques, une épreuve de Physique, une épreuve de Français et une épreuve d'Anglais. À cela s'ajoute, pour les filières PC et PSI, un TP de physique chimie ou de sciences industrielles[4]. Les candidats peuvent passer une épreuve de langue vivante optionnelle, qui s'ajoutera à l'épreuve d'Anglais (obligatoire).
Liens externes
Notes et références
- « Concours Commun Mines Ponts - Page d'accueil », sur concoursminesponts.fr (consulté le )
- « Concours Mines Telecom » (consulté le )
- « Page d'accueil du site de consultation », sur mines-ponts.fr (consulté le )
- Sophie Blitman, « La banque Mines-Ponts », L'Étudiant, (lire en ligne, consulté le ).
- Portail des grandes écoles