Échandens
Échandens [eʃɑ̃dɑ̃] est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.
Échandens | ||||
Le château d'Échandens. | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Vaud | |||
District | Morges | |||
Communes limitrophes | Bussigny, Écublens (VD), Denges, Lonay, Bremblens | |||
Syndic | Jérôme De Benedictis | |||
NPA | 1026 | |||
No OFS | 5633 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Échandeliers | |||
Population permanente |
2 733 hab. (31 décembre 2019) | |||
Densité | 704 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 32′ 06″ nord, 6° 32′ 28″ est | |||
Altitude | 435 m |
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Superficie | 3,88 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | ||||
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Liens | ||||
Site web | www.echandens.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
Hydrographie
Échandens est traversée par la Venoge qui marque la frontière avec Bussigny et Écublens.
Toponymie
L'origine de ce nom de lieu a été attribuée tantôt à un nom de personne germanique (Scan, qui n'est pas attesté par ailleurs), tantôt à une version romanisée (Scannius), mais on admet actuellement que l'on ne peut identifier ce nom avec certitude. Il est accolé au suffixe toponymique germanique -ingos adopté dans l'espace galloroman à partir du VIe siècle. Ce suffixe, très répandu dans les cantons de Vaud et de Fribourg, est généralement utilisé avec un nom de personne germanique[3]. Premières attestations historiques: Petrus de Schandens (1164); Scanneins (1165), Eschandens (1186), Eschanens (1228) [3].
Monuments
Château construit au XVIe siècle , modernisé au XVIIe siècle (clef de porte datée 1629), puis encore transformé en 1834-1835 par l'architecte lausannois Henri Perregaux pour la famille Mandrot-Pourtalès[4]. Acquis par la commune en 1978[5].
Temple construit en 1727-1728 sur les plans de l'architecte Guillaume Delagrange. Les rénovations modernes ont entraîné la reconstruction de la partie occidentale avec clocher-porche en style néo-roman. Restaurations: 1862-1863, architecte John-Henri Foretay. - 1901, Jurt, architecte - 1975, architecte André Mingard. Vitraux du chœur: Vierge et l’Enfant, ainsi que Jésus-Christ, par Jean-Pierre Kaiser, 1975[6].
Personnalités
- Jean-Joseph Johannot, homme politique, seigneur d'Échandens.
- Jean Villard (dit Gilles), chansonnier, séjourne au château en 1946.
- Georges Simenon, écrivain, séjourna au château de 1957 à 1963.
- Henri Dès, chanteur-auteur-compositeur, séjourna à la route de Bremblens de 1983 à 2001.
- Valentin Villard, compositeur, séjourna au chemin de l'église de 1997 à 2010[7]
- Jean Martin (1940- ), médecin cantonal vaudois.
Références
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
- « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le )
- Dictionnaire toponymique des communes suisses (Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel), Frauenfeld, Lausanne 2005, p. 310.
- Paul Bissegger, D'ivoire et de marbre. Alexandre et Henri Perregaux ou l'Age d'Or de l'architecture vaudoise (1770-1850), Bibliothèque historique vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise 131 », , p. 491, 697.
- « Château d'Echandens », sur swisscastles.ch (consulté le ).
- Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud (Bibliothèque historique vaudoise 89), Lausanne 1988, p. 245.
- « Un jeune compositeur gruérien pour la Fête des vignerons », sur La Gruyère (consulté le )
Bibliographie
- François Béboux, « Echandens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Fonds d'archives
- Fonds : Archives de la Commune d'Echandens (1340 -). Echandens : Commune d'Echandens.
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