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Techniques d'impression


Photos orientalistes

Effet de réciprocité pour les papiers noir et blanc

La grandeur qui agit sur les surfaces sensibles est la lumination (encore appelée exposition lumineuse) que l'on définit par le produit d'un éclairement par un temps d'action : L = E.t

L'unité de lumination est le lux.seconde (lux.s).

En première approximation, une même valeur de la lumination produira le même effet sur une surface sensible, quelle que soient les valeurs des deux termes du produit. En réalité, de très faibles éclairements agissant pendant des temps très longs ou des éclairements très intenses agissant pendant des temps très courts auront des effets plus faibles que ceux que l'on pourrait attendre. Il est important d'en tenir compte lorsque l'on agrandit des négatifs très sombres à des rapports importants.

Sensibilité des films infrarouges à la chaleur

Il est évident que les films infrarouges doivent être manipulés et traités dans l'obscurité totale mais qui dit obscurité pour l'œil ne dit pas forcément obscurité pour les films qui sont sensibles à des radiations invisibles pour l'homme.

Ainsi, certains radiateurs électriques, par exemple, sont capables d'émettre des radiations susceptibles de voiler les films, il est donc prudent de les arrêter pendant les manipulations. Il faut aussi se rappeler que certains matériaux apparemment opaques à la lumière peuvent transmettre l'infrarouge : certaines matières plastiques noires, certains rideaux, par exemple, présentent des risques à cet égard.

En revanche, la température des radiateurs à eau chaude ou à vapeur n'est pas assez élevée pour présenter un quelconque danger pour les films.

Colorimétrie

Colorimétrie La colorimétrie est la science de la mesure des couleurs.

Il existe différentes façons de mesurer les couleurs en fonction du médium utilisé. La plus simple consiste à utiliser un colorimètre.

Colorimètre

Le colorimètre est un appareillage qui permet de définir de manière non arbitraire la couleur de la surface d'un objet.


Gamut

Chaque type de médium a une étendue de couleur limitée, qu'il est possible de définir, liée aux contraintes physiques de ses matériaux, on appelle cela son gamut.

Le gamut sera différent en peinture qui utilise des pigments naturels de façon relativement illimitée, et selon les couleurs utilisées, le type et la quantité de matière, ainsi que les vernis peut utiliser la source de lumière pour ajouter des effets colorés, en imprimerie quadrichromique qui est basé sur 3 couleurs et un noir, et ne peut jouer sur la lumière, ou en vidéo, qui est basé sur uniquement 3 couleurs, mais projette la lumière.

Spectroscopie 

La colorimétrie est dérivé de la technique d'absorbance. Pour une molécule donnée, une longueur d'onde donnée peut interagir avec la molécule et diminuer le pourcentage de lumière partant de la source d'émission jusqu'au capteur. En colorimétrie c'est la teinte du composé qui crée cet effet. Cette technique est utilisée afin de créer une courbe d'absorbance, définie comme le pourcentage de lumière transmise en fonction de la concentration, et qui pourra être utilisée comme étalon pour déterminer des concentrations inconnues.

(fr) Quelques éléments de colorimétrie (fr) Principe de colorimétrie en Physique (fr) Testcouleur Site proposant une évaluation via le test des couleurs (fr) Étude de la couleur Étude générale de la colorimétrie, la couleur et le color management (fr) Gestion de la couleur La colorimétrie appliquée aux arts graphiques, solutions techniques

Choisir un appareil numérique

Il n'est pas toujours facile de choisir un appareil qui vous permette de réaliser les photos que vous aimez tout en restant dans une certaine gamme de prix.

En 2006 les gammes de prix vont de quelques dizaines d'euros à plusieurs milliers. Les appareils les moins chers n'ont qu'une faible résolution permettant tout juste un affichage sur un écran d'ordinateur et sont suffisants pour des usages élémentaires sur l'internet, ils sont en train de disparaître au profit des téléphones portables. Les plus chers offrent la possibilité de réaliser des photographies d'une qualité exceptionnelle et possèdent des raffinements techniques de haut niveau. À chaque fois qu'apparaît une nouvelle génération d'appareils, ceux de la précédente voient souvent leurs prix baisser et il y a parfois de bonnes affaires à réaliser. N'oubliez pas le coût des accessoires nécessaires, tels que les batteries ou les piles ainsi que les cartes-mémoires.

Votre appareil sert-il uniquement à des photos de famille, ou souhaitez-vous aborder une plus vaste gamme de sujets, allant du sport aux insectes par exemple ? Plus l'éventail de vos champs d'action sera grand, plus votre appareil sera complexe et plus vous devrez étudier en profondeur la documentation de l'appareil. C'est en photographiant que vous apprendrez progressivement l'usage des diverses fonctions, jusqu'à le posséder suffisamment bien pour être à l'aise dans toutes les situations. En revanche, les appareils les plus simples destinés à une utilisation familiale pourront être maîtrisés en quelques minutes après l'ouverture de la boîte.


Les appareils très miniaturisés qui ne tiennent que peu de place au fond d'une poche sont des objets de haute technologie, d'aspect moderne et soigné, mais si vous avez de gros doigts, ou même des doigts normaux, vous aurez forcément quelque difficulté à les manipuler et à les configurer correctement. Au contraire, les autres sont sans doute plus encombrants mais vous ils se révèleront probablement très faciles à utiliser.

Les connexions avec les ordinateurs sont un élément à prendre en considération. Aujourd'hui la plupart des appareils exigent la présence d'un port USB pour le transfert des photographies.

Fonctions utiles et autres

Les logiciels embarqués permettent d'offrir toutes sortes de fonctions utiles ou ludiques mais il ne faut jamais oublier que la qualité des photos dépend avant tout des éléments mécaniques et optiques. Par exemple, un bon viseur optique vous permettra d'opérer sans faire appel à l'écran qui est un gros consommateur de piles ou d'accumulateurs.

  • la résolution est l'un des facteurs essentiels pour obtenir des agrandissements ou des recadrages de qualité. Plus elle est élevée, plus le coût de l'appareil l'est aussi. Avec 4 Mpixels, on peut généralement obtenir de très bons agrandissements de 20x30 cm ou même 30x45 mais il faut aller bien au-delà pour réaliser de beaux posters. Par exemple, un agrandissement 20x30, soit environ 8 x 12 pouces, sera considéré comme étant de bonne qualité avec une définition minimale de 200 pixels par pouce. L'image aura donc une résolution minimale de 1600 x 2400 pixels, soit 3.840.000 pixels ou 3,84 Mpixels. Une résolution très élevée est absolument nécessaire pour les photographies de paysages.
  • l'objectif est également essentiel dans ce même ordre d'idées. Il ne sert à rien de placer un « cul de bouteille » devant un capteur de haut vol, ni un capteur de faible résolution derrière un très bon objectif. Une chaîne vaut ce que vaut son maillon le plus faible ... Les objectifs de focale fixe offrent la meilleurs qualité et la meilleure luminosité, ce qui est utile pour opérer lorsque l'éclairage est faible ou pour diminuer la profondeur de champ afin de détacher le sujet principal sur un fond flou. Les zooms, surtout ceux qui offrent une grande amplitude de variation, se révèlent souvent plus pratiques pour opérer rapidement mais ils sont peu lumineux et relativement chers, pour les modèles de haute qualité. Le « zoom numérique » n'a strictement aucun intérêt puisqu'il ne fait rien d'autre que de retailler la zone centrale de l'image sans augmenter sa qualité, ce que peut faire à la maison n'importe quel logiciel de traitement d'images.
  • le correcteur d’exposition permet d'ajuster en temps réel la luminosité d'une photo et d'éviter le manque de détail dans les lumières ou dans les ombres.
  • le mode « macro » permet de se rapprocher très près du sujet et donc de photographier de menus objets ou des insectes, par exemple. En fait il ne s'agit jamais de macrophotographie puisque l'image sur le capteur reste toujours beaucoup plus petite que le sujet.
  • l'existence d'un mode manuel permet de prendre le contrôle complet de l'appareil et d'exercer pleinement sa créativité. Du reste, plus l'appareil est complexe et plus il est facile de faire des erreurs !
  • les modes portrait, paysage, photo de nuit, etc. évitent aux débutants de faire des erreurs grossières en abordant ces domaines.
  • la possibilité d'utiliser le flash en plein jour (« fill-in ») comme lumière auxiliaire permet de déboucher les ombres.
  • la présence d'un filetage devant l'objectif permet d'ajouter des compléments optiques ou des filtres (polariseur, dégradé, etc.) permettant d'accroître la gamme des focales disponibles et d'obtenir lors de la prise de vue des effets impossibles à réaliser postérieurement. Ce filetage permet également de monter l'appareil sur une lunette ou un télescope (digiscopie) pour la photographie astronomique ou l'ornithologie.

Conseils en vrac

  • Pour obtenir des photos plus « percutantes », rapprochez-vous de votre sujet.
  • Quand c'est possible, n'utilisez pas l'écran LCD de votre appareil comme viseur, particulièrement si vous utilisez des longues focales, car vous n'apprécierez pas correctement la netteté et vous augmenterez le risque de flou de bougé. N'hésitez pas à utiliser un trépied.
  • Pour les photos de paysages la lumière est magique une demi-heure après le lever du soleil et une demi-heure avant son coucher.
  • Pour photographier les enfants, n'hésitez pas à multiplier les prises de vue. Si vous avez de la chance, vous aurez 10 % de bonnes photos !
  • La règle des tiers, utilisée en peinture depuis des siècles, trouve son origine chez les Grecs anciens. En imaginant deux paires de lignes divisant l'image en trois parties horizontalement et verticalement, on obtient un quadrillage comportant neuf carreaux. Les quatre lignes se coupent en quatre points appelés « points forts ». Plutôt que centrer le sujet principal, il vaut mieux le placer à l'un des points forts. Ceux qui sont situés en haut à gauche et en bas à droite sont les plus recommandés.
  • Il n'existe pas d'appareil universel et le choix dépend de votre style personnel. Si vous êtes un amoureux de la nature ou un passionné de sport vous ne choisirez pas le même équipement.
  • Pour les photos de personnage il vous faut un zoom lumineux et de haute qualité pour pouvoir vous approcher de votre sujet.
  • Le conseil précédent porte à confusion : un zoom par définition est peu lumineux et en portrait, à moins d'aimer les portraits avec des gros nez, on cherche plutôt à s'éloigner un peu tout en conservant un cadre serré et une faible profondeur de champ pour isoler le visage. Le portraitiste « académique » utilise plutôt une focale fixe de type petit téléobjectif lumineux (ex : 105 mm T 2.5, 85 mm T 1.4)
  • Un pixel est un petit élément d'image. Plus le capteur de votre appareil comportera de pixels, plus vous pourrez agrandir l'image. 2 ou 3 Mpixels suffisent largement pous les photos publiées sur l'Internet, mais pour des agrandissements d'environ 20x30 il vous faudra au moins 4 ou 5 Mpixels.
  • Pour être vraiment créatif il faut avant tout savoir maîtriser le diaphragme, encore faut-il posséder un appareil qui permette d'en avoir le contrôle.
  • Pour obtenir les meilleurs résultats, un reflex mono-objectif est toujours meilleur qu'un compact : vous voyez exactement ce que vous obtiendrez, vous pouvez changer d'objectif, mais bien sûr cet équipement est plus encombrant.
  • Avant d'acheter un appareil, essayez toujours de déclencher afin de voir combien de temps il met pour prendre la photo.
  • En utilisant systématiquement le format « RAW », « brut » en français, votre appareil n'effectuera aucun traitement de vos images et vous pourrez les travailler par la suite dans les meilleures conditions possibles.

(Chapitre ?) Interfaçage informatique


JPEG vs RAW vs TIFF

Par la relativement petite (bien qu'en permanente augmentation) capacité des dispositifs de stockage numérique, et à cause de la quantité phénoménales d'informations que peuvent contenir les photographies, les systèmes de compression et de transformation numérique se sont très vite imposés dans les appareils photographiques, permettant ainsi de diminuer la taille des fichiers nécessaires à l'enregistrement.

Quand l'appareil est utilisé, il reçoit dans un premier temps l'information brute (raw en anglais), non traitée, des récepteurs - généralement un capteur CCD - sous la forme de trois images, correspondant aux trois couleurs primaires. Chacune de ces images va être utilisée pour reconstruire la photographie, par une opération appelée dématriçage. Seulement, l'image brute d'une part ne contient aucune information autre que purement photographique, et d'autre part requiert une capacité importante : un exemple simple est une image de 640×480 sur trois images encodées sur 12 bits, soit un total de 11059200 bits ou encore 1,3 Mo.

Pour régler la première faiblesse, un format de fichier particulier, le TIFF (pour Tagged Image File Format) contient non seulement l'image, mais également une myriade d'autres informations, appelées tags, qui peuvent être utiles, par exemple, pour un traitement informatique ultérieur : date de la photographie, appareil, diaphragme, durée exposition ou encore des annotations voire plusieurs versions d'une même image. Ce format est non compressé, ou compressé sans pertes, ce qui signifie qu'il restitue de façon presque identique ce que l'appareil à enregistré.

Pour tenter de réduire la quantité de données à stocker, le format le plus utilisé est le JPEG, qui compresse les photographies. De plus, à l'aide des tags EXIF, on peut également enregistrer des informations sur l'image, comme dans le cas du TIFF. Cependant, le JPEG est un format d'image compressé avec pertes, ce qui implique que l'image stockée ne sera jamais de la même qualité que l'image perçue par l'appareil. Ce taux de compression est variable, donc les pertes peuvent être plus ou moins importantes, et plus ou moins visibles. C'est donc un format adapté à beaucoup d'utilisations, mais n'est pas utilisé, par exemple dans le domaine médical, à cause des défauts, on parle d'artefacts, qu'ajoute à l'image cette compression.

L'utilisation du format RAW, donc brute et directement issue du capteur est le moyen de pourvoir post-traiter le plus facilement les images. En effet, par rapport à l'utilisation de format JPG, le RAW permet une plus grande liberté d'action (modification de la balance des blanc, de l'exposition etc.). Néanmoins le fichier RAW demande à être développé via un logiciel dédié (constructeur) ou plus communs (Photoshop, Ligthroom, Gimp...).

Ionisation

Au contact d'un solvant polaire, comme l'eau, les composés ioniques liquides, comme l'acide sulfurique ou solides comme la potasse ou le sel de cuisine, se dissocient en ions au cours d'un processus appelé solvatation. Par exemple, la molécule de chlorure de sodium (NaCl) se dissocie en ions Na+ et Cl. L'ion Na+ est appelé cation car il est attiré par la cathode (électrode négative) lors d'une électrolyse et l'ion Cl est un anion qui est, lui, attiré par l'anode (électrode positive).

Le symbole Na+ signifie que l'atome de sodium (Na, abréviation de natrium) a perdu un électron et possède donc une charge positive tandis que le symbole Cl signifie que l'atome de chlore a gagné un électron et possède donc une charge électrique négative.


La mesure de la conductivité électrique d'une solution (conductimétrie) permet d'estimer sa teneur globale en ions.

L'eau des océans, qui constituent la plus importante réserve hydrique de la Terre, est riche en ions :

Concentration approximative des principaux ions dans l'eau de mer normale
IonsClNa+SO42–Mg2+Ca2+HCO3BrCO32–Sr2+F
mg/l19000110002700130042011073158,11,3

Ionisation des gaz

Seules les molécules polaires, tels l'ammoniac ou le dioxyde de carbone, sont facilement ionisées dans l'eau. Les faibles concentrations constatées dans les eaux naturelles ne résultent que de la faible teneur de ces gaz dans l'atmosphère (loi de Henry). L'ionisation des gaz peut toutefois être réalisée grâce à :

  • une température très élevée :
La chaleur — typiquement plus de 10000 K — apporte l'énergie nécessaire à cette ionisation et produit un plasma, gaz partiellement ou complètement ionisé. Constitué d'un mélange d'ions, chargés positivement, et d'électrons, négatifs, le plasma est dans son ensemble électriquement neutre. Le Soleil est un plasma.
L'ionisation radiative se produit sous l'action d'un rayonnement de courte longueur d'onde, dit ionisant, tels les rayons UV ou les rayons X : les gaz de la haute atmosphère, l'ionosphère, ionisés par le rayonnement solaire, participent à la formation de couches réfléchissant les ondes radio sur ondes courtes.
  • un champ électrique intense :
La torche à plasma, encore appelée ICP (spectrométrie d'émission à couplage inductif), est une technique qui utilise un plasma, généré grâce à un intense champ électrique, pour vaporiser et ioniser les composés à analyser. Les éclairs sont un autre exemple d'ionisation électrique.
  • un faisceau de particules :
Les collisions entre les molécules gazeuses de l'ionosphère avec les particules solaires de haute énergie peuvent générer des aurores polaires.


Composition

Concepts basiques

Nécessité du sujet

"Lecture" d'une photo

Cadrage

Le 3*3
La règle des 9

Même principe verticalement :

Le 3*2

Respecter les lignes

Concepts avancés

Sujet primaire et sujet secondaire

Pour les débutants

Ce manuel regroupe des conseils de photographie pour les débutants. De nos jours, il est aisé de multiplier les prises de vue grâce notamment aux appareils numériques... vous avez une immense chance, mettez-la à profit !

Premiers conseils

Une photographie divisée en neuf éléments

Est-il nécessaire de le dire ? Commencez par lire le mode d’emploi de l’appareil ! Il est souvent coupé en deux parties : une prise en main rapide et une explication plus approfondie. Lisez au moins la première partie.

Il est souvent possible d’obtenir des résultats très encourageants, même si l’on n’est pas un professionnel, avec un peu de méthode et quelques objets de la vie courante. Tous les appareils modernes disposent d’une molette permettant de choisir au minimum entre portrait et paysage. Si vous n’êtes pas très au fait de la problématique diaphragme/temps de pose, pensez au moins à faire ce petit réglage.

Pour l’ensemble des photographies, l’élément fondamental est la « composition ». Seul un entraînement et une observation critique vous permettront de faire des progrès.

Divisez votre photographie en neuf éléments de même taille et tentez de remplir votre prise de vue de la façon la plus harmonieuse possible. En règle générale, dans les paysages, évitez de placer la ligne d’horizon à mi-hauteur, mais plutôt sur une ligne de tiers, comme cela se fait en composition de tableau. De même, placer des éléments intéressants aux intersections attirera naturellement l’œil de l’observateur.

Les premières photos que l’on prend lorsque l’on débute ont souvent un rapport avec l’environnement qui nous entoure.

Le portrait

  • Approchez-vous du sujet, ne soyez pas timide, créez un climat de sympathie, d’intimité. L’erreur la plus courante dans ce domaine est de s’appliquer à centrer le sujet. Ne faites jamais cela, placez votre sujet sur la gauche ou sur la droite (tout dépend du regard du sujet, s’il regarde à droite plaçez le à gauche, ou à droite si il regarde à gauche).
  • Pensez toujours à votre fond, essayez de le rendre le plus neutre possible. Ne prenez pas votre enfant adossé à votre voiture, on ne verra qu’elle ! Préférez des fonds totalement unis. Idéalement votre fond doit être le plus flou possible. L’idée est que rien ne doit éloigner le regard du sujet principal. Pour obtenir un fond flou, ouvrez le diaphragme au maximum (si vous disposez de ce réglage sur votre boîtier) et/ou employez une longue focale (100 mm en équivalent argentique 24×36).
  • Faites la mise au point sur les yeux, ce sont eux qui apportent généralement toute sa force à un portrait.
  • N’hésitez pas à couper (= laisser hors cadre) les cheveux, le front ou carrément une partie du visage, notre cerveau a une exceptionnelle capacité de fabrication de ce qui est absent dans la prise de vue, vous gagnerez en originalité et en intimité.
  • Paradoxalement l’atout de disposer d’une optique performante pourrait devenir un handicap pour la simple raison qu’une bonne optique « verra » mieux les petits défauts. Inutile de souligner que le sujet doit avoir une peau parfaitement propre. Si le sujet souhaite être maquillé demandez lui d’accentuer un peu plus qu’à son habitude. Rien n’est plus insupportable pour le sujet de se voir affublé d’un disgracieux petit bouton sur le nez bien visible et bien rouge. Sachez-le, cette erreur ne vous sera jamais pardonnée si vous ne parvenez pas à faire disparaître l’intrus ! Vous perdrez un modèle, modèle qui, satisfait, demeure prêt à tout pour assouvir votre imagination. Pour contourner ces écueils naturels, les professionnels surexposent tout simplement le sujet d’un demi-diaphragme, parfois plus. Cette technique très salutaire lisse les textures de peau « difficiles ». Ces dernières apparaissent plus blanches, les petites rides et autres boutons disparaissent ! Concrètement, il suffit d’utiliser le mode manuel « M », d’utiliser les paramètres par défaut et d’augmenter d’un demi-diaphragme voire plus. Si, comme souvent, votre diaphragme est déjà au maximum, augmentez le temps de pose.
  • Dans la même optique que ce qui précède, privilégiez une lumière douce et diffuse, qui flatte le sujet. Beaucoup plus facile à maîtriser que l’éclairage artificiel, la lumière matinale ou de fin d’après-midi est idéale. Veillez à éviter les ombres projetées du nez et du menton. Bannissez le flash intégré d’un boîtier compact qui produit une lumière frontale et dure au détriment du modelé. Placez un réflecteur blanc, doré ou argenté à l’opposé de la source lumineuse.

Les bébés

Utilisez la fonction macro, cadrez le visage de l’enfant au plus près, ou ses mains, n’oubliez jamais de décentrer le sujet principal. Un conseil cependant : utiliser le zoom pour que le flash ne soit pas à moins de 1 m des yeux du bébé, ou mieux encore utiliser une pellicule très sensible (400 ou 800 ISO) ou réglez votre appareil numérique sur 400 ISO : cela permettra de faire les photos en lumière ambiante, bien plus douce et jolie que celle du flash ; essayez le noir et blanc pour votre nouveau-né ! la couleur de peau d’un bébé est un peu rouge et le rendu pas toujours très joli.

Les enfants

N’hésitez pas à faire des photographies en contre-plongée ou, au pire, baissez vous à la hauteur de l’enfant. Plus vous serez bas par rapport à l’enfant, plus votre cliché sera bon.

La macrophotographie

Macrophotographie de gouttes d’eau

Les appareils modernes ont toujours une position macro. Il permet de prendre des photos très proches du sujet. Cela produit le même résultat qu’une loupe devant votre œil. La profondeur de champ baisse de façon importante mais vous obtiendrez des résultats encourageants. À moins de disposer d’un flash spécial, désactivez-le, placez une lampe halogène au plus près du sujet.

L’emploi du flash

Utilisez avec parcimonie le flash intégré d’un boîtier compact. Ils sont généralement peu puissants, consomment beaucoup d’énergie, leur portée effective est souvent inférieure à quatre mètres dans les cas les plus favorables (leur ’’nombre guide’’ est de l’ordre de 12). Cela signifie que au-delà de quatre mètres, votre photo sera fortement sous-exposée : résultat désastreux absolument garanti. Que dire de la prise de vue d’une cathédrale ou d’un stade de foot à la nuit tombée! Dans de telles conditions, vous serez toujours ridicule de ne pas vous abstenir. Les boîtiers reflex et les bridges peuvent accueillir un flash monté sur griffe, qui donne de bien meilleurs résultats. N’hésitez pas à coller un papier calque ou tout objet permettant de diffuser la lumière.

En photo de portrait, désactivez votre flash, employez un trépied préférez les poses longues en lumière naturelle, vous passerez souvent allègrement la demi-seconde de temps de pose. Mais si vous et votre sujet ne bougez pas, émotions garanties. Si votre boîtier le permet, vous pouvez combiner une pose longue avec la synchronisation de l’éclair sur le second rideau pour figer le sujet.
Une autre technique consiste à utiliser un éclair de flash indirect. Autrement dit, on dirige la lampe du flash vers le plafond ou vers un mur (à condition qu’ils soient blancs ou gris car si ces surfaces sont colorées vous risquez d’obtenir des dominantes de couleurs désagréables sur votre image). L’éclair sera très diffusé et donnera une lumière très douce. Un seul inconvénient : il faut un flash puissant.

Si vous ne disposez pas de flashes, dans un appartement, vous trouverez toujours des lampes halogènes. Allumez-les toutes à fond, placez-les près de votre sujet, dirigez le faisceau vers le plafond ou les murs mais pas directement vers le sujet. Votre temps de pose augmentera, votre risque de bouger aussi, le résultat aura malheureusement une légère dominante colorée orangée, du à la température de couleur des lampes halogènes qui émettent une lumière plus chaude que la lumière du soleil. Cette dominante colorée peut heureusement être corrigée au moyen d’un logiciel de traitement d’image.

Le panoramique

De par son format inhabituel, une image panoramique attire tout naturellement l’attention. Le numérique permet de débuter facilement dans cet univers qui demandait auparavant un équipement dédié.

Exposition

Il est nécessaire de disposer : d’une fonction de mémorisation de l’exposition ou, au minimum, de pouvoir contrôler cette dernière manuellement. L’exposition devra être mesurée sur la partie qui sera prépondérante dans la composition ou sur celle qui présente une illumination moyenne, puis mémorisée.

Prise de vue

Un trépied est idéal, voire indispensable pour obtenir de bons résultats. À défaut, tenez-vous bien droit, les pieds écartés de 60cm environ et, sans bouger les pieds, pivotez sur vos hanches. Les pieds ainsi que le couple épaules – appareil doivent rester fixe. Vous limiterez ainsi la différence de distorsion d’une image à l’autre. Prévoyez une zone de recouvrement assez large (jusqu’à 1/3 de l’image) et évitez d’employer un zoom à sa plus courte focale, source d’une plus grande distorsion.

Composition

Même si un panoramique est spectaculaire en soi, ne négligez pas la composition. Par exemple, laissez apparaître un personnage dans une de vos prises de vue. Essayez le panorama vertical, encore plus original.

Assemblage

Photoshop depuis sa version CS dispose d’une fonction automatique d’assemblage. À défaut, créez un calque par prise de vue et superposez-les jusqu’à trouver le meilleur raccord. Avec la gomme et une dureté de 30%, effacez des portions du calque supérieur jusqu’à ce que les transitions ne soient plus visibles.

Le logiciel libre hugin permet également d’assembler des panoramiques.

Un panoramique intégrant deux personnages

Respect des lignes

Conformément aux lois de la perspective, les lignes parallèles d’un bâtiment semblent converger vers leur point de fuite. Le phénomène est d’autant plus visible que le sujet est proche. On peut chercher un point de vue pour accentuer volontairement cet effet, ce qui produit des images très graphiques. Dans les autres cas, on veillera à conserver le parallélisme des lignes.

  • La méthode la plus simple consiste à s’éloigner du sujet et utiliser une plus longue focale. Cela n’est pas toujours possible et cela n’est pas sans influence sur la profondeur de champ.
  • Un objectif à décentrement constitue une solution de choix, notamment pour la photographie architecturale, à défaut d’être à la portée de toutes les bourses.
  • Les bons logiciels de retouche photo tels The GIMP sont capable de corriger la perspective en fonction de l’objectif et de la focale utilisés.

Aller plus loin

Réussir de belles photos, améliorer votre coup d’œil et votre technique, vous ouvrir à de nouveaux sujets et échanger autour de ce qui nous intéresse, voilà ce que vous offrirons tous les clubs photos.
Vous ne savez pas où en trouver près de votre domicile ? Contactez la FIAP qui vous donnera les coordonnées de votre fédération nationale.

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