taureau

Voir aussi : Taureau

Français

Étymologie

Diminutif de l’ancien français tor  taureau »), du latin taurus « taureau », y compris le signe zodiacal.

Nom commun

SingulierPluriel
taureau taureaux
\tɔ.ʁo\
ou \to.ʁo\
Un taureau charolais (1)
Un taureau de corrida (2)
Armoiries avec un taureau (sens héraldique)

taureau \tɔ.ʁo\ ou \to.ʁo\ masculin (pour la femelle on dit : vache)

  1. (Élevage) Mâle reproducteur de l’espèce bovine dont la femelle est la vache.
    • Le taureau doit être choisi, comme le cheval étalon, parmi les plus beaux de son espèce. II peut saillir les vaches depuis trois ans jusqu’à neuf ; mais on ne doit pas lui en livrer plus de quinze par mois. On lui fait manger alors de l’avoine, de l’orge & de la vesce, pour lui donner de l’ardeur & lui procurer une plus grande abondance de liqueur séminale.  (Valmont de Romare, Dictionnaire raisonné universel d’Histoire Naturelle, tome 8, 3e édition, 1776, page 455.)
    • En même temps, le ministre des jeux s'avança pour demander s'il fallait lâcher contre le bestiaire un lion ou un taureau furieux, qu'on entendait rugir dans leurs cages.  (Alexandre Guiraud, Flavien ou de Rome au désert, Paris : chez Levavasseur, 1835, volume 3, page 185.)
  2. (Spécialement) Le taureau de combat, race de cette espèce sélectionné et élevé pour la tauromachie.
    • Un véritable accès de sadisme collectif s’est emparé de ces troupes, sadisme que tous ceux qui ont assisté à des combats de taureaux ont pu constater en petit.  (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915.)
    • Ils se sentaient en sécurité comme les spectateurs d’une course de taureaux : ils risquaient peut-être leur argent sur le résultat, mais c’était tout.  (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, p. 211 de l’éd. de 1921.)
    • Il se secoue furieusement comme un taureau piqué de banderilles.  (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 243.)
  3. Mâle reproducteur des élan.
    • Le plus jeune des deux mâles, à peine adulte, taureau robuste au poil luisant, dans tout la force de ses quatre ans, portait sur la tête une ramure compacte, qui n’était pas parvenue à son plein développement, mais qui gagnait en robustesse et en acuité ce qu’elle n’avait pas encore en ampleur.  (James-Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais américain par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 139)
  4. (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement passant, vilené, avec la queue au-dessus du dos, contrairement à la vache qui a la queue le long du flanc. À rapprocher de bison, bœuf, buffle et vache.
    • D’argent au taureau de gueules passant devant un olivier de sinople au chef aussi d’argent chargé d’une hydre aussi de gueules, qui est de Folcarde → voir illustration « armoiries avec un taureau »

Variantes orthographiques

  • toro (taureau dressé pour la tauromachie)

Dérivés

Vocabulaire apparenté par le sens

Traductions

Prononciation

Références

Voir aussi

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