exil

Voir aussi : Exil

Français

Étymologie

Du latin ex(s)ilium venant de ex(s)ul (« séjournant à l’étranger, banni ») ou de ex(s)ilere (« sauter dehors ») ; première apparition en France en 1080, en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle (cf. Joachim Henrich Campe).

Nom commun

SingulierPluriel
exil exils
\ɛɡ.zil\

exil \ɛɡ.zil\ masculin

  1. État de celui que l’autorité force à vivre hors de sa patrie, ou qui s’y résout lui-même.
    • Envoyer en exil.
    • Aller en exil.
    • Être en exil.
    • Lieu d’exil.
    • Il est revenu, il a été rappelé d’exil, de l’exil, de son exil.
    • La terre est pour l’homme un lieu d’exil, la vie est un temps d’exil.
    • La seconde vague d’exil, déclenchée à partir de 1925 par la dissolution des espaces démocratiques, toucha de très nombreux journalistes, intellectuels, parlementaires, élus locaux et cadres intermédiaires des partis jusqu’aux plus hauts dirigeants.  (Carmela Maltone, Exil et identité: les antifascistes italiens dans le Sud-Ouest, 1924-1940, 2006)
  2. (Par extension) Tout séjour dans un lieu qui n’est pas celui où l’on voudrait être, de tout éloignement qui prive de certains agréments que l’on regrette.
    • Vivre ainsi loin de vous est une sorte d’exil, est un exil, un véritable exil pour moi.

Dérivés

Hyperonymes

Hyponymes

Traductions

Anagrammes


Voir aussi

  • exil sur l’encyclopédie Wikipédia

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (exil), mais l’article a pu être modifié depuis.
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