Viroflay

Viroflay est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France, à la limite du département des Hauts-de-Seine.

Viroflay

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Olivier Lebrun
2020-2026
Code postal 78220
Code commune 78686
Démographie
Gentilé Viroflaysiens
Population
municipale
16 406 hab. (2018 )
Densité 4 701 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 03″ nord, 2° 10′ 23″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 176 m
Superficie 3,49 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Versailles-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Viroflay
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Viroflay
Géolocalisation sur la carte : France
Viroflay
Géolocalisation sur la carte : France
Viroflay
Liens
Site web ville-viroflay.fr

    Son territoire est sur le canton de Versailles-2. Avec dix-sept communes de la banlieue ouest, Viroflay appartient à la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc.

    Géographie

    Localisation

    Viroflay est bordée au nord par la forêt de Fausses-Reposes, au sud par la forêt de Meudon. Bien qu'il soit situé près de Paris, le territoire de Viroflay est couvert à près de 40 % de forêts, ce qui en fait l'une des communes les plus boisées de la proche banlieue. Elle occupe une partie de la vallée du ru de Marivel, aujourd'hui entièrement recouvert. Le dénivelé (de 92 à 176 m), important pour la banlieue parisienne, en fait une commune pentue. Les arbres des forêts culminent à plus de 200 m d'altitude.

    La commune est limitrophe de Chaville à l'est, de Vélizy-Villacoublay au sud, de Versailles à l'ouest et de Ville-d'Avray au nord.

    Ville-d'Avray, commune jouxtant Viroflay au nord, n'est accessible que par les sentiers du massif de Fausses-Reposes, ce qui montre l'importance du relief et de la forêt dans la géographie des deux communes. Le plateau de Vélizy-Villacoublay, quant à lui, se rejoint via une route pentue et sinueuse à travers la forêt de Meudon. Sur les quatre communes limitrophes de Viroflay, deux sont donc accessibles uniquement par la forêt, une configuration rare pour une commune si proche de Paris (6,5 km).

    Viroflay est traversée par la route départementale 10 reliant Paris à Versailles, qui constitue l'artère principale de la ville. C'est une fraction de la Nationale 10 qui va de Paris à l'Espagne, via Poitiers et Bordeaux.

    Viroflay est l'une des seules communes de France (si l'on excepte Paris ou certaines métropoles) à accueillir trois gares SNCF sur son territoire. L'une de ces gares est appelée « gare de Chaville-Vélizy » bien qu'étant sur le territoire de Viroflay.

    Le coteau exposé au sud (Fausses-Reposes) est nettement plus ensoleillé que le coteau exposé au nord (forêt de Meudon). À ces deux types d'ensoleillement correspondent deux types de végétation bien distincts.

    Une impasse de Viroflay (l'avenue du Parc) se trouve dans la commune de Chaville située dans le département des Hauts-de-Seine. Pour se rendre dans leur commune, les habitants de cette impasse doivent impérativement traverser un autre département (les Yvelines).

    Réseau routier

    L'A86 passe en souterrain sous la commune suivant un axe nord-sud. Et l'ex-route nationale 10 la traverse d'est en ouest.

    Desserte ferroviaire

    Fait rare pour une commune de cette taille, trois gares ferroviaires sont situées sur son territoire :

    Bus

    La ville est desservie par les lignes D, U, 23, 31, 32, 33, 34 et 35 du réseau de bus Phébus, par la ligne 171 du réseau de bus RATP et, la nuit, par la ligne N145 du réseau Noctilien..

    Tramway

    Le Tramway T6 relliant Viroflay à Châtillon est en service depuis le

    Urbanisme

    Typologie

    Viroflay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Offlevi Villa[9] et villa Offleni en 1162[10], Viroflidum[9], Villaoffleni, Villoflein en 1209, Vil Oflen au XIIIe siècle[9], Viroflain en 1295[9], Vil Offlain en 1351[9], Viroflé en 1418[11].

    De l'ancien français vile au sens de « domaine rural » (latin villa rustica), suivi du nom de personne germanique Offilin[12], Offlen[13], Oodfinnus avec attraction des noms en -flé (cf. giroflée, etc.)[14] ou Offlenus, seigneur gallo-romain[15] .

    Histoire

    L'église Saint-Eustache, ancienne chapelle royale.

    Au Moyen Âge, les terres ont appartenu aux moines de l'Hôtel-Dieu de Paris.

    Érigée en paroisse au XVIe siècle, Viroflay est rachetée en 1695 par la famille royale à la veuve du chancelier Michel Le Tellier, marquis de Louvois, seigneur de Chaville et de Viroflay. Son fils est alors secrétaire d'État à la guerre du roi (un poste qu'il a hérité de son père) : il deviendra chef de l'armée royale après la mort de Turenne. Louis XIV incorpore Viroflay dans le domaine des chasses royales, le Grand Parc. Viroflay est donné au Grand Dauphin, qui possède le château de Meudon. Quelques aristocrates y construisent des résidences proches des forêts riches en gibier. La paroisse restera « royale » jusqu'à la Révolution.

    Sous Louis XIV, Louis XV, Louis XVI, Viroflay était la seule paroisse à être traversée à la fois par la Cour et l'armée royale entre Versailles et Paris. Venant de Versailles, à la pointe de Chaville, l'armée prenait le chemin direct vers Paris (devenu « Pavé des Gardes »), par les hauteurs de la forêt de Meudon, tandis que la Cour passait par le fond de la vallée jusqu'au pont de Sèvres, les carrosses ne pouvant monter des pentes trop fortes.

    Du XVIIe au XIXe siècle, Viroflay connaît une importante activité de blanchisserie grâce à la présence d'eaux vives (ru de Marivel, ruisseaux descendant des collines) et à la proximité de la Cour et de la ville de Versailles.

    Avant la Révolution, les déportés emmenés de Paris à Saint-Martin-en Ré où ils embarquaient vers Cayenne ne pouvaient recevoir la grâce royale dès qu'ils avaient dépassé le relais de poste « L'Écu de France ». Alors ils ne pouvaient plus qu'espérer « la grâce de Dieu », dont ce lieu porte le nom.

    1839 : arrivée du chemin de fer en gare de Viroflay-Rive Droite. Par la suite, en 1840 et 1902, deux autres lignes de chemin de fer relient Viroflay à Versailles et Paris. De banlieue de Versailles, Viroflay devient banlieue de Paris.

    1857 : mise en service de la ligne de tramway de Sèvres à Versailles qui dessert Viroflay. Elle sera remplacée par une ligne d'autobus en 1934. Elle est aujourd'hui devenue la ligne de bus RATP 171.

    2008 : implantation du centre régional de formation professionnelle des avocats (CRFPA) du ressort de la cour d'appel de Versailles, l'HEDAC (pour Haute École des avocats conseils). Avec près de 400 étudiants, cette école est le premier centre universitaire de la ville.

    Économie

    La société agroalimentaire « Savencia Fromage & Dairy » (ex Bongrain) a été créée sur la commune en 1956. Son siège social est située au no 42 rue Rieussec[16], à proximité de la gare de Viroflay-Rive-Gauche.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[17].

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Viroflay sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Tendance politique Début de mandat Fin de mandat
    Municipales 2020 Commune de Viroflay Maire de Viroflay Olivier Lebrun LR
    Départementales 2015 Canton de Versailles-2 Conseillers départementaux Marie-Hélène Aubert et Olivier Lebrun LR
    Législatives 2017 2e circonscription Député Jean-Noël Barrot MoDem

    Tendances politiques et résultats

    Résultats des élections municipales et territoriales de  :

    Candidat
    Parti politique Premier tour
    nombre de voix %
    Olivier Lebrun Union de la Droite 2767 55,67
    Cécile Chopard Divers centre 1111 22,35
    Suzanne Egal Divers gauche 1092 21,97

    Liste des maires

    Hôtel de ville, ancien Grand chalet du duc de Morny.

    Depuis 1947, seulement quatre maires se sont succédé :

    Liste des maires depuis 1947
    Période Identité Étiquette Qualité
    Édouard Vaurs[18]   Administrateur aux Magasins du Louvre
    Décédé en fonction
    [19] Pierre Chédel    
    Gérard-Charles Martin CD puis
    UDF-Rad.
    puis DVD
    Attaché d'administration, maire honoraire
    Conseiller général du canton de Viroflay (1976 → 2008)
    Vice-président du conseil général (1994 → 2001)
    Conseiller régional d'Île-de-France[Quand ?]
    Démissionnaire
    [20] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Olivier Lebrun UMPLR Expert-comptable et commissaire aux comptes
    Conseiller général du canton de Viroflay (2008 → 2015)
    Conseiller départemental du canton de Versailles-2 (2015 → )
    9e vice-président du conseil départemental (2015 → )
    6e vice-président de Versailles Grand Parc[Note 3] (2020 → )
    Réélu en 2008, 2014 et 2020

    Intercommunalité

    Viroflay adhère à la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc qui regroupe quinze communes, totalisant 187 000 habitants (dont 148 377 dans les Yvelines et 4 200 dans l'Essonne). Les communes sont Bièvres, Bailly, Bois d'Arcy, Buc, Châteaufort, Les Loges-en-Josas, Toussus-le-Noble, Fontenay-le-Fleury, Rocquencourt, Jouy-en-Josas, Saint-Cyr-l'École, Versailles, Viroflay, Noisy-le-Roi, Rennemoulin. La commune principale, Versailles, représente 56 % de la population totale.

    Les compétences sont l'aménagement du territoire avec l'élaboration d’un schéma de cohérence territoriale (Scot) et le développement économique. D'autres compétences optionnelles ont été ajoutées avec l'environnement, le logement : élaboration du programme local de l’habitat intercommunal, constitution de réserves foncières pour la construction de logements sociaux et le transport avec l'élaboration d’un plan local de déplacements (PLD), organisation des transports urbains.

    Jumelages

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 16 406 habitants[Note 5], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8257518748479049741 0579861 001
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0161 2201 2821 5071 5721 6401 7001 8271 964
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2132 4902 9374 2526 3949 18211 10812 26213 292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    16 00416 35215 69614 07414 68915 21116 06415 72316 034
    2018 - - - - - - - -
    16 406--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 18 %, 30 à 44 ans = 23,7 %, 45 à 59 ans = 17,5 %, plus de 60 ans = 18,6 %) ;
    • 51,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,1 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 24 %).
    Pyramide des âges à Viroflay en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,7 
    6,4 
    75 à 89 ans
    9,0 
    11,7 
    60 à 74 ans
    13,3 
    17,5 
    45 à 59 ans
    19,1 
    23,7 
    30 à 44 ans
    21,0 
    18,0 
    15 à 29 ans
    17,7 
    22,2 
    0 à 14 ans
    18,1 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Enseignement

    La ville de Viroflay compte :

    • 3 écoles maternelles publiques : Le Colombier, Le Coteau, Lamartine
    • 3 écoles élémentaires publiques : Les Arcades, L'Aulnette, Corot
    • 1 école primaire privée : St François d'Assise
    • 1 collège : Jean Racine

    Depuis 2008, la Haute École des avocats conseils est située à Viroflay.

    Sports

    L'Union Sportive Municipale de Viroflay (USMV), est l'association de la ville gérant le sport pour les viroflaysiens. Elle comporte de nombreuses sections : on y retrouve des sports collectifs (basket ball, foot ball, volley, hand ball...) comme individuels (badminton, tennis, tennis de table, arts martiaux...). Il y a aussi la gym vitalité et la gym sportive. Tous ces sport étant pratiqués soit au gymnase Gaillon, soit au gymnase des Prés au Bois.

    Viroflay a accueilli la première Coupe de France de Quidditch les 6 et au Stade des Bertisettes.

    Cultes

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte un monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[28] et deux lieux répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[29]. Par ailleurs, elle compte trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[30].

    Lieux et monuments remarquables

    • Le « pavillon Saint-Vigor » est situé loin de la forêt de Meudon. Cet édifice classique a été construit en 1770 par un élève de Gabriel, architecte de la place de la Concorde et du Petit Trianon. Il appartenait à la famille de l'ancienne nourrice de Louis XV, Marie-Madeleine Bocquet, surnommé « madame Poitrine » par l'enfant roi. Reconnaissant à jamais, Sa Majesté anoblira ses descendants qui deviendront « de Saint-Vigor » et s'installeront à Viroflay. Le bâtiment central, d'une grande sobriété, est relié à deux pavillons par des colonnades. La façade sur le jardin comprend un péristyle dorique avec fenêtre à fronton triangulaire. Un parc gigantesque entourait l'édifice. Une partie de ce parc est devenue la résidence dite du « Clos Saint-Vigor ». Le pavillon et les jardins sont inscrits depuis l'arrêté du 24 août 1945, modifié par l'arrêté du 23 janvier 1946[31],[32].
    • Le parc de la Saussaie[33].

    Autres lieux et monuments

    • L'église Saint-Eustache a été construite à partir de 1543 sur des fondations médiévales au centre du village primitif. Cette ancienne chapelle royale en meulière est dominée par un clocher rustique. Les chevaux royaux, avant de participer à une chasse, étaient bénis par le curé - royal - de Viroflay. L'église possède en sa chapelle Louvois une toile, Crucifixion, peinte par Nicolas Carrega (1914-1993) qui vécut à Viroflay.
    • L'église Notre-Dame-du-Chêne a été construite de 1960 à 1966 par les frères Sainsaulieu et financée par la population de Viroflay, cette église de vastes dimensions (800 places assises) ressemble à la coque d'un grand navire renversé. Sa charpente en bois comprend 1 300 alvéoles en forme de losange. Les deux poutres faîtières soutiennent l'ensemble de la charpente. C'est une des plus hautes et des plus vastes charpentes en bois de France (20 mètres de haut sans pilier). Deux flèches aiguës couvertes d'ardoises, hautes de 34 mètres, surmontent un toit vert en cuivre comme celui de certaines cathédrales. Notre-Dame-du-Chêne est caractéristique de l'architecture des années 1960 : mélange de béton armé et de bois, formes courbes, absence de piliers, puits de lumière façon Notre-Dame-de-Ronchamp. Une crypte en béton se trouve sous l'édifice.
    • La première mairie occupait un bâtiment placé au cœur du village, voisin de l'ancien bailliage de Meudon. Ce bâtiment classique à un étage fut construit en 1794 pour abriter la première mairie-école.
    • Le viaduc ferroviaire (les Arcades), symbole de la ville, long de 1 407 mètres, enjambe le fond de la vallée où passe la route départementale. Construit en 1851-1852, en meulière, brique et fonte (dans sa partie centrale), il comprend de nombreuses arches. L'une de ses particularités, outre sa hauteur et sa longueur, est d'être légèrement courbe. Il a été bombardé lors des combats de la Libération. Marguerite Duras l'évoque implicitement dans Les Viaducs de la Seine-et-Oise. La ligne de chemin de fer qui l'emprunte, longtemps réservée au trafic de marchandises, est aujourd'hui utilisée par la liaison La Verrière-La Défense.
    • L'« Alliance » (rue Rieussec) est un édifice contemporain (1990) à l'architecture néo-classique imposante. Une esplanade pavée précède une colonnade dorique ajourée et courbe. À l'arrière des colonnes s'élève une pyramide en verre transparent qui rappelle, à une échelle moindre, celle du Louvre. L'Alliance est l'un des plus grands édifices de la commune. Il abrite le siège social de l'entreprise Bongrain (produits laitiers).
    • L'ancien hôtel seigneurial Aymery, était au XVIe siècle la résidence de la famille d'Aymery dont les armories portent d'azur à la bande de gueules chargée de 3 glands de sinople et accompagnée de 2 lions rampants d'or. Cet édifice de style Renaissance abrite maintenant le conservatoire de musique de Viroflay.
    • L'Écu de France, ancien relais à chevaux entre Paris et Versailles, est un ensemble de bâtiments récemment rénovés. Des manifestations artistiques y ont lieu.
    • Une bibliothèque-médiathèque, avec salle de spectacle, s'élève depuis 2007 au lieu-dit la Grâce de Dieu. Elle jouxte l'Écu de France. L'esplanade qui précède l'édifice est considérée comme le nouveau centre de la ville.

    Patrimoine naturel

    La grande sablière de Viroflay aujourd'hui disparue, à la suite de son comblement pour des raisons de sécurité.

    La forêt de Fausses-Reposes a une superficie de 635 hectares. La partie de la forêt située à Viroflay est orientée plein sud. Elle est remarquable par ses reliefs, ses vallons, ses crêtes boisées dominant la ville, sa géologie (limons, argiles à meulière, sables). Sa flore est dominée par le châtaignier, dont certains spécimens atteignent des tailles imposantes. On trouve aussi des chênes, des bouleaux et des pins. Certains sols exposés au sud sont couverts de bruyères. En 1907, Ardouin-Dumazet, dans l'un de ses 70 volumes de son Voyage en France, écrit : « La crête, au-dessus de Viroflay, dans Fausses-Reposes, atteint 162 mètres d'altitude. C'est 70 mètres seulement au-dessus du val, mais la raideur des pentes, les ondulations et les plissements des collines donnent un air de grandeur. »

    La forêt de Meudon a une superficie de 1 100 hectares. Le versant situé à Viroflay, orienté plein nord, est humide. Il permet d'accéder à un plateau boisé coupé d'allées forestières créées au XVIIIe siècle. À l'ouest du coteau se trouve le belvédère de la Sablière, aménagé par l'ONF, qui surplombe le bassin de Versailles : si les feuillages n'obstruent pas le paysage, vue grandiose sur la ville royale, la cathédrale Saint-Louis, le château dominé par sa chapelle. La sablière de Viroflay, creusée dans la colline, surnommée le « glacier de Viroflay » par temps de neige par le Club alpin français, était un pittoresque gisement de sable qui a servi à la construction de Versailles : pentes raides et sablonneuses, surplombs, vue dégagée sur la région. À cet endroit, en , deux scouts périrent dans un éboulement. Le site fut fermé par mesure de sécurité puis remblayé dans les années 1950. En dehors du nom, il n'en reste rien. Paul-Loup Sulitzer écrit à propos de la forêt de Meudon : « On imagine toujours la banlieue parisienne surpeuplée mais cette forêt-là, à cinq kilomètres de la capitale, est déserte. Pas de routes, des pistes. Des sous-bois silencieux. Des étangs. De grandes clairières entourées d'arbres centenaires. Les hauteurs ressemblent à des ballons vosgiens » (Money 2). Le « chêne de la Vierge » est situé en bordure de la forêt de Meudon ; cet arbre consacré est plusieurs fois centenaire. Des pèlerinages destinés à tenter de mettre fin à des épidémies de choléra y ont eu lieu au XIXe siècle.

    Gastronomie

    Omelette Viroflay (farcie d’épinards cuits, de jambon et de gruyère.)

    L'« omelette Viroflay » est une omelette farcie d’épinards cuits, de jambon et de gruyère.

    Le « monstrueux » est une variété d'épinard, spécifique de Viroflay où il était autrefois cultivé.

    Personnalités liées à la commune

    • Louvois (1641-1691), homme d'État, dont le père (chancelier Michel Le Tellier, seigneur de Chaville et de Viroflay avant que le territoire ne devienne domaine royal) fit construire à Chaville un château inspiré du Versailles de Louis XIII.
    • Joseph Rieussec (1779-1835), ancien maire. Son nom a été donné à une rue de sa ville.
    • Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète, romancier, dramaturge, prosateur et homme politique. Il aurait fréquenté les bois de Meudon et le parc de Bon Repos avec Julie Charles, rencontrée en convalescence au bord du lac du Bourget.
    • Charles de Morny (1811-1865), financier et homme politique. Il achète le haras de Viroflay en 1855 où il fait construire une résidence de campagne, actuel hôtel de ville.
    • Gaston Boissier (1823-1908), historien et philologue, mort à son domicile au no 12 de l'avenue portant son nom.
    • Tony Robert-Fleury (1837-1912), peintre et portraitiste, mort à son domicile Côte du Paradis (rue Joseph-Bertrand).
    • Hippolyte Maze (1839-1891), enseignant, historien et homme politique, il habitait rue de la Saussaie, actuellement rue Gabriel-Péri.
    • Jules Claretie (1840-1913), romancier, auteur dramatique français, historien et chroniqueur de la vie parisienne, habitait 34, rue de la Saussaie, devenue rue Gabriel-Péri. Cette propriété dénommée La Saussaye (puis Les Ormes)a été fréquentée par de grands noms des lettres françaises de l'époque. Des répétitions des spectacles de la Comédie-Française s'y tenaient.
    • Henri Welschinger (1846-1919), administrateur du Sénat, homme de lettres, journaliste et critique, il prit sa retraite à Viroflay et mourut à son domicile, rue Amédée-Dailly qui porte aujourd'hui son nom.
    • Fulgence Bienvenüe (1852-1936), ingénieur des Ponts-et-Chaussées, le père du métro parisien. Il séjourna souvent à La ville aux bois (20, rue des Sables) chez son ami Pierre Constant Napoléon Sagnet (dit Léon) propriétaire des lieux et secrétaire général de la Société du chemin de fer métropolitain de Paris.
    • René Lalique (1860-1945), maître verrier et bijoutier. À 71 ans, il fait construire à Viroflay une maison dont il a dessiné les plans, pour y résider avec sa jeune épouse Marie-Jeanne Anère.
    • Léon Henri Ruffe (1864-1951), peintre et graveur, mort dans cette ville.
    • Henri Joseph Eugène Gouraud (1867-1946), général, dont l'une de ses maisons familiales, située au carrefour de la Fontaine, fut louée comme mairie au début du XXe siècle.
    • Max Touret (1872-1963), ingénieur et peintre français, mort dans cette ville.
    • Alfred Fronval (1893-1928), aviateur, habitait 51, avenue Gaston-Boissier.
    • Paul Chocque (1914-1949), coureur cycliste, ses parents habitaient rue Rieussec[34].
    • Jacques Chaban-Delmas (1915-2000), homme politique, a vécu à Viroflay avenue Gaston-Boissier pendant un an, juste après la Libération de Paris en 1944.
    • Louis Althusser (1918-1990), philosophe, inhumé au cimetière de Viroflay.
    • Jehan Despert (1921-2018), poète et essayiste, habite à Viroflay. Il suggéra le nom d'« Yvelines » pour baptiser le département. L'un de ses poèmes, Viroflay-sur-Giroflée, est gravé sur une pierre du marché.
    • Jean-François Kahn (1938), journaliste, né à Viroflay.
    • Bernard-Pierre Donnadieu (1949-2010), acteur, a vécu les dernières années de sa vie à l'angle des rues Gabriel-Péri et Galliéni (ancienne entrée de la propriété de Jules Clarétie).
    • Philippe de Dieuleveult (1951-1985), reporter et animateur français de télévision, a habité à Viroflay, enfant, rue Jean Mermoz, puis Villa Bon Accueil au 22-24, rue Chanzy, puis au 144, rue des Prés-aux-Bois. Son nom a été donné à un centre de loisirs de la ville.
    • Michel Aupetit (1951), médecin et évêque catholique, archevêque de Paris depuis 2017.
    • Dominique Champot (1952-2007), journaliste, a vécu sa jeunesse à Viroflay et, avant sa mort, habitait la ferme du village.
    • Julie Arnold (1955), actrice, a habité toute sa jeunesse chez ses parents à Viroflay.
    • Benoît Duquesne (1957-2014), journaliste, a habité rue des Oiseaux jusqu'en 2006.
    • Alex Nikolavitch (1971), auteur et traducteurs de bandes dessinés a passé la plus grande partie de son enfance et sa scolarité au collège à Viroflay.
    • Robert Punzano (1973), comédien, dramaturge et metteur en scène, réside à Viroflay depuis 2002.
    • Benoît Mouchart (1976), auteur, commissaire d'expositions, directeur artistique, réside à Viroflay depuis 2005.
    • Bob Castel, pianiste de Sim, réside et joue régulièrement à Viroflay.
    • Vincent Gravé, dessinateur, a habité à Viroflay jusqu'en 2019.
    Viroflay est la commune d'origine du groupe de metalcore Black Bomb A.

    Héraldique, devise et logotype

    Les armes de Viroflay se blasonnent ainsi :

    parti, au premier d'azur à trois lézards d'argent posés en pal rangés en fasce, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or, au deuxième de gueules au chêne arraché d'or, au chef d'azur chargé d'une fleur de lys d'or.

    La municipalité de Viroflay, comme celle de Chaville, fidèle au souvenir du secrétaire d'État à la guerre de Louis XIV, composa son blason urbain en faisant honneur à Michel et à son fils François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, dont les armes figurent dans la partie gauche (« premier parti ») : trois étoiles d’or et trois lézards d’argent. Dans la partie droite (« second parti »), la fleur de lys rappelle la possession par Louis XIV du domaine et le chêne fait allusion au chêne de la Vierge.

    Un logo de la commune représentant les Arcades existe depuis quelques années.

    La devise de la ville est « Lux mea lex » (La lumière est ma loi).

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. En charge des finances, des affaires générales, de la mutualisation et du personnel.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 722.
    11. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 242
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    13. Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 170.
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, Librairie Droz 1991. p. 995.
    15. Le Journal de Viroflay, VILLA OFFLENI, N°8, juin 2020. p. 3.
    16. Rubrique : Nous contacter (48° 48′ 05,23″ N, 2° 10′ 12,52″ E ), publié sur le site de la société Savencia Fromage & Dairy (consulté le 29 janvier 2018)
    17. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    18. Fiche généalogique Édouard Armand VAURS, sur Geneanet
    19. « À Viroflay, le second tour a été défavorable à M. Chédel, maire sortant, qui sollicitait un troisième mandat en compagnie de M. Vaurs, membre du cabinet de M. Chaban-Delmas. », Le Monde, 23 mars 1971 (lire en ligne)
    20. Matthieu Suc, « C'est le nouveau maire de Viroflay », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne)
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Évolution et structure de la population à Viroflay en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. Site internet
    27. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    28. « Liste des monuments historiques de la commune de », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Liste des lieux et monuments de la commune de Colmar à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Liste des objets historiques de la commune de Colmar », base Palissy, ministère français de la Culture.
    31. « Pavillon Saint-Vigor », notice no PA00087786, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Jardin du pavillon Saint-Vigor », notice no IA78000596, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    33. « Parc de la Saussaie », notice no IA78000595, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. Photo de Paul Chocque chez ses parents à Viroflay.
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