Toussus-le-Noble

Toussus-le-Noble est une commune française située à 23 km à l'ouest de Paris (Porte de Saint-Cloud) dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Toussus-le-Noble

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Vanessa Auroy
2020-2026
Code postal 78117
Code commune 78620
Démographie
Gentilé Nobeltussois
Population
municipale
1 168 hab. (2018 )
Densité 291 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 52″ nord, 2° 06′ 54″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 163 m
Superficie 4,02 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Toussus-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Toussus-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : France
Toussus-le-Noble
Géolocalisation sur la carte : France
Toussus-le-Noble
Liens
Site web http://www.mairie-toussus.fr/

    Ses habitants sont appelés les Nobeltussois[1].

    Géographie

    Position de Toussus-le-Noble dans les Yvelines.

    Le village est situé au sud de Versailles sur le plateau qui commence, vers l'est, à Palaiseau, dans le département de l'Essonne, et se prolonge vers l'ouest par la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, Guyancourt, Montigny-le-Bretonneux, Trappes, Élancourt.

    Les communes limitrophes en sont Les Loges-en-Josas au nord-est, Jouy-en-Josas à l'est, Saclay (Essonne) au sud-est, Villiers-le-Bâcle (Essonne) au sud, Châteaufort à l'ouest et Buc au nord.

    Les communes à proximité sont également Versailles (Yvelines), Magny-les-Hameaux (Yvelines), Saint-Aubin, Gif-sur-Yvette (Essonne), Guyancourt (Yvelines) et Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines).

    Toussus-le-Noble est desservie par la route départementale 938 qui contourne le village par l'est et permet de rallier Buc et Versailles, vers le nord, et Châteaufort, Magny-les-Hameaux et Saint-Rémy-lès-Chevreuse vers le sud.

    Urbanisme

    Typologie

    Toussus-le-Noble est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].

    Héraldique

    Les armes de Toussus-le-Noble se blasonnent ainsi :

    d'azur à la bande d'or chargée de trois socs de charrue de sable, accompagnée en chef d'une croix fleurdelisée, couronnée et parsemée de fleurs de lis d'or et en pointe d'un demi vol d'argent.

    Toponymie

    La forme la plus ancienne est Torsus en 1205[7], Toussus en 1212[8], Torsus en 1247[9], Torcus au XIIIe siècle[9], Toussus le Noble en 1741[9], Toussu en 1750[10].

    Du mot prélatin *tusca [11], du latin tuscha, toschus, tosca[12], il s’agirait d’un bois "noble", un bois d’ornement, l’Abbé Lebeuf reprend cette théorie vers 1750 avec quelques petites nuances[13].

    On ne connaît pas exactement les circonstances et la date de rattachement de « le Noble » à Toussus mais on peut affirmer que pendant les années révolutionnaires le Noble avait disparu afin de ne pas se faire remarquer par les autorités un peu trop expéditives. Cette adjonction date d’avant le XVIIe siècle[14].

    Histoire

    Toussus était situé en pays Parisii et plus précisément dans le « Josas » d’après des divisions ecclésiastiques (archidiaconés) ou laïques (Parisii, Hurepoix, Brie, Josas, Châtrais, Arpajon). Les limites géographiques sont vagues et ne correspondent pas à de véritables circonscriptions administratives et financières. Les archidiaconés ne sont attestés que vers le XIe siècle et Jouy devient capitale de Josas Gaudiacus, région méridionale du « Parisii »[14].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Toussus, le Noble avait disparu afin de ne pas se faire remarquer par les autorités un peu trop expéditives[10],[14].

    L'église dédiée à saint Germain l'Auxerrois est sortie de la Révolution en si mauvais état qu'il a été décidé de la détruire. Elle n'a jamais été reconstruite. En 1924, les habitants demandaient la construction d'une nouvelle église et d'un cimetière, Ils n'ont pas été écoutés.

    Le terrain d'aviation, encore en activité pour l'aviation privée, commerciale ou de loisirs, est opérationnel dès 1915. Il s'y trouve une école de pilotage militaire. Le décollait de l’aérodrome de Toussus-le-Noble, le premier vol civil commercial, à destination de Ketley en Grande-Bretagne. Le suivant partit la même année pour Bruxelles. En 1928, le directeur de l'aérodrome, Lucien Rougerie, y ouvrit la première école française de pilotage sans visibilité (PSV).

    Le , la 2e division blindée du général Leclerc traversa le village lors de sa marche vers Paris.

    Toussus a dû attendre 1955 pour avoir une école primaire.

    Le nord du territoire communal, dont l'espace occupé aujourd'hui par l'aérodrome, faisait partie des terrains du Grand Parc de Versailles. La commune possède sur son territoire la porte du Trou Salé, une des portes d'entrée à ce Grand Parc. La longueur des murs de ce grand Parc équivalait à 43 kilomètres et ils étaient percés de 25 portes. La porte du Trou Salé a été incorporée dans la construction d'une ferme après la Révolution. Elle est inscrite à l'inventaire des conservations du patrimoine.

    Au cours de son histoire, la commune de Toussus-le-Noble a fait partie de trois départements différents :

    1. 1790 : création du département de Seine-et-Oise (78) auquel est rattachée Toussus-le-Noble. Le code Insee attribué en 1943 est 78620.
    2. Loi du , Journal officiel du avec effet au  : Toussus-le-Noble est rattaché au nouveau département de l'Essonne (91) lors de la partition de la Seine-et-Oise. Le code Insee devient 91620.
    3. Décret du , Journal officiel du et effet au  : Toussus-le-Noble est rattaché au département des Yvelines (78) et retrouve son ancien code Insee 78620.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

    En 2018, la commune comptait 1 168 habitants[Note 3], en augmentation de 1,48 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    966540435054384142
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    465662476061777068
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7989848595117132158214
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2082471741506866598239581 182
    2018 - - - - - - - -
    1 168--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (4 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (62,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,8 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 62,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,5 %, 15 à 29 ans = 21,5 %, 30 à 44 ans = 19 %, 45 à 59 ans = 38,9 %, plus de 60 ans = 3,1 %) ;
    • 37,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 23,8 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 30,3 %, plus de 60 ans = 5,6 %).
    Pyramide des âges à Toussus-le-Noble en 2007 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,3 
    1,2 
    75 à 89 ans
    2,0 
    1,9 
    60 à 74 ans
    3,3 
    38,9 
    45 à 59 ans
    30,3 
    19,0 
    30 à 44 ans
    22,8 
    21,5 
    15 à 29 ans
    23,8 
    17,5 
    0 à 14 ans
    17,6 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    4,3 
    75 à 89 ans
    6,6 
    11,2 
    60 à 74 ans
    11,6 
    20,3 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,1 
    30 à 44 ans
    21,5 
    19,9 
    15 à 29 ans
    18,9 
    21,9 
    0 à 14 ans
    19,8 

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1789 1793 Louis Bault    
    mars 1929 1960 André Tronchon    
    mars 1983 1989 Patrice Bralet    
    mars 1989 2001 Patrick Charles DVD  
    2001 2014 Gilles Pancher DVD  
    2014 2020 Patrick Charles    
    2020 En cours Vanessa Auroy    

    Instances administratives et judiciaires

    La commune de Toussus-le-Noble appartient au canton de Maurepas ainsi qu'à la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc.

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la Dixième circonscription des Yvelines.

    Sur le plan judiciaire, Toussus-le-Noble fait partie de la juridiction d’instance de Versailles et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[20],[21].

    Économie

    L'aérodrome, la tour de contrôle.

    Toussus-le-Noble est connu comme l'un des berceaux de l'aviation en France. Robert Esnault-Pelterie et Henri Farman s'y sont installés en 1907. Son aéroport actuel est essentiellement tourné vers une aviation d'affaires et de tourisme. Aérodrome actif en France, il a fêté son centenaire en .

    Les aéroclubs et les écoles de pilotage constituent aujourd'hui le cœur de l'activité de l'aérodrome. Des activités de maintenance d'aéronefs, de formation des pilotes professionnels et de vols de loisirs coexistent sur cet aérodrome de la région parisienne. Situé sur le plateau de Saclay, à proximité des basins d'emplois de Saint Quentin en Yvelines et du cluster scientifique de Paris-Saclay, cet aérodrome fait l'objet de plusieurs recherches visant à réduire son empreinte sonore. Il est pionnier dans le domaine puisqu'il est le seul aérodrome de France à accueillir deux avions 100 % électriques dédiés à la formation des pilotes. Ce projet est piloté par la Fédération Française d'Aeronautique.

    Afin de dynamiser l'innovation de cette plateforme aéroportuaire, quatrième de France en nombre de mouvements, le challenge Aéro Saclay, a été mis en place par la mairie de Toussus-le-Noble afin de chercher des solutions et approfondir les idées concernant la réduction des nuisances sonores. Les participants sont les étudiants du CFA AFMAé, de l'université de Paris-Saclay, des universités de Lille et La Rochelle, l' ESTACA ou Centrale SupElec.

    Depuis le , l'aérodrome de Toussus a été déclassé et n'est plus un aérodrome douanier[22]. Cette mesure oblige tout trafic international à faire à l'arrivée ou au départ une escale sur un autre terrain douanier.

    Toussus-le-Noble accueillait jusqu'au début de l'année 2011 une base de l'Aéronautique navale, devenue établissement (E.A.N) et une ZAC d'affaires.

    Transports

    La commune est desservie par le réseau de bus SAVAC qui dans un sens mène aux gares de Versailles-Chantiers (gare desservie par le RER C, le transilien U, le transilien N et des lignes TER) et Versailles Rive-Gauche (desservie par la ligne C du RER) et dans l'autre sens à la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse pour rejoindre la ligne B du RER pour un accès plus facile au reste du département, aux autres départements, et à la capitale.

    Deux lignes de bus du réseau SAVAC relient Toussus aux communes limitrophes : la ligne 262A (Saint-Rémy-lès-Chevreuse - Versailles) et la ligne 262B (Toussus-le-Noble - Buc - Versailles, cette dernière ne circulant qu'à certaines courses).

    Enseignement

    Toussus fait partie de l'académie de Versailles.

    La commune administre une école maternelle/élémentaire, l'école Roland-Garros. Cependant, Toussus ne possède ni collège ni lycée. Ces derniers se situent à proximité par exemple à Buc qui possède le collège Martin-Luther-King et le lycée franco-allemand de Buc. Pour l'enseignement secondaire, il est également possible de fréquenter les lycées versaillais comme le lycée Hoche ou également le lycée privé Notre-Dame-du-Grandchamp.

    Galerie

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Lazennec, Si Toussus nous était conté, SAMAN (Service d'approvisionnement en matériel de l'aéronautique navale, , 100 p.
    • Geneviève Sandras-Dextreit, Toussus-le-Noble : Cent ans d'images, 1900-2000, Groupe historique de Toussus-le-Noble, , 37 p. (ISBN 2-9514887-0-X).
    • Geneviève Sandras-Dextreit, D'azur et d'or, l'aérodrome de Toussus-le-Noble, Toussus-le-Noble, Groupe Historique de Toussus-le-Noble, , 168 p. (ISBN 978-2-9514887-3-1 et 2-9514887-3-4, présentation en ligne)
    • Georges Beisson et Colette Guétienne, Huit aérodromes sur un plateau, Le patrimoine aéronautique autour de Toussus-le-Noble, Seiches-sur-le-Loir, Bleu Ciel Éditions, , 128 p. (ISBN 978-2-918015-14-7, présentation en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Toussus-le-Noble », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Pouillé de Sens[réf. incomplète].
    8. cartulaire Notre Dame de la Roche[réf. incomplète].
    9. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Marianne Mulon, Noms de lieux d’Ile de France
    12. Auguste Longnon, "Les noms de lieux de la France".
    13. Alain GUYOT, « Le Groupe Historique de Toussus-le-Noble », Bulletin n°4, année 1999
    14. Alain GUYOT, Bulletin n°4, année 1999« Le Groupe Historique de Toussus-le-Noble », association « loi 1901 ». Elle a pour but d'effectuer des recherches historiques sur la commune et ses environs, d'en mettre les résultats à la connaissance du public, de conserver et de valoriser, dans la mesure du possible, le patrimoine culturel local.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. « Évolution et structure de la population à Toussus-le-Noble en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    19. « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. « Tribunal d'instance de Versailles - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    21. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    22. « Journal officiel de l'Union Européenne, liste des points de passages frontaliers », Journal Officiel de l'Union Européenne.
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