Châtillon (Hauts-de-Seine)

Châtillon est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, au sud-ouest de Paris. Concernée par le périmètre d'une installation nucléaire, la commune est membre de la Commission locale d'information auprès du CEA de Fontenay-aux-Roses.

Pour les articles homonymes, voir Châtillon.

Châtillon

L'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques
en septembre 2011.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Antony
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris.
Maire
Mandat
Nadège Azzaz (PS)
2020-2026
Code postal 92320
Code commune 92020
Démographie
Gentilé Châtillonnais
Population
municipale
37 010 hab. (2018 )
Densité 12 675 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 00″ nord, 2° 17′ 24″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 164 m
Superficie 2,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Châtillon
(bureau centralisateur)
Législatives 12e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Châtillon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Châtillon
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon
Géolocalisation sur la carte : France
Châtillon
Liens
Site web ville-chatillon.fr

    Géographie

    Localisation

    Vue de la commune de Châtillon en rouge sur la carte de la « Petite Couronne » d'Île-de-France.
    Communes limitrophes de Châtillon
    Malakoff Montrouge
    Clamart Bagneux
    Fontenay-aux-Roses

    Châtillon borde notamment les communes de Bagneux (à l'est), de Clamart (à l'ouest), de Malakoff (au nord-ouest), de Montrouge (au nord-est), et de Fontenay-aux-Roses (au sud).

    Châtillon est traversée par la Coulée verte du Sud parisien qui reprend une partie de la via Turonensis, l'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 292 hectares ; l'altitude varie de 78 à 164 mètres[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Châtillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Morphologie urbaine

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 89,46 % 261,14
    Espace urbain non construit 10,48 % 30,58
    Espace rural 0,06 % 0,18
    Source : Iaurif[10]

    L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit République, Gatinot, Guynemer, Guy Moquet, Stade, Roissys, Marcel Doret, Ponceau, Parc, Sablons 1, Sablons 2[11].

    Voies routières

    La commune est traversée par deux axes routiers principaux.

    1. La D 906, anciennement N 306, est orientée nord-est - sud-ouest. Au nord-est, elle débouche sur la Porte de Châtillon et donne accès au boulevard périphérique de Paris. Au sud-ouest, elle débouche sur l'autoroute A86. C'est sur cet axe majeur que la ligne a été aménagée ; elle est en service depuis le 13 décembre 2014.
    2. La D 72 est orientée nord-ouest - sud-est.

    Pistes cyclables et voies vertes

    La commune est traversée par la Coulée verte du Sud parisien, qui continue vers Malakoff au nord et vers Bagneux au sud-est. Du fait de son étroitesse, du manque de clarté des cheminements, d'une forte fréquentation piétonne et de la perte systématique de priorité aux intersections, cette voie verte est moyennement praticable à vélo.

    À l'occasion de la réalisation de la ligne de tramway, la mise en place d'aménagements cyclables le long de la D 906 est en cours.

    Dans le reste de la commune, il y a quelques zones à 30 km/h mais quasiment pas d'aménagements cyclables.

    Transports en commun

    Châtillon est desservi par :

    Toponymie

    Panneau d'entrée dans la commune.

    Châtillon s'est appelée au cours du temps Castellio, Châtillon-lès-Bagneux, Châtillon-sous-Bagneux.

    Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».

    Le nom « Châtillon » est adopté en 1896[12] lorsque le conseil municipal décide d’abandonner le qualificatif « sous-Bagneux ».

    Histoire

    En 1192, sous le règne de Philippe Auguste, apparaît pour la première fois le nom de Châtillon, Castellio qui veut dire petit château en latin[13]. On ignore l'emplacement de ce château ; peut-être sur les hauteurs de Châtillon, peut-être à l'emplacement du vieux bourg où était la ferme seigneuriale.

    La seigneurie de Châtillon appartint à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés jusqu'en 1600, laquelle la vendit à Richard Tardieu.

    En 1417, Jean, duc de Bourgogne, campa à Châtillon, y resta huit jours pendant lesquels son armée pilla les villages d'alentour, puis il alla faire le siège de Montlhéry.

    Vue du premier étage du château folie de Châtillon avec la vue sur Paris, XVIIIe siècle

    De 1790 à 1795, Châtillon, qui porte pendant un temps le nom révolutionnaire de Montagne-l'Union, est un canton du district de Bourg-de-l'Égalité[14] (Bourg-la-Reine).

    En 1815, les Anglais qui avaient passé la Seine à Sèvres, occupèrent les hauteurs de Châtillon et pillèrent le village. En 1815, il y eut sur le Plateau de Châtillon, un engagement très vif avec les troupes anglaises et prussiennes.

    Lors de la guerre de 1870, Châtillon fut le théâtre de deux batailles : la première du 17 au 19 septembre et la seconde le 13 octobre. La tour aux Anglais, à proximité du Plateau de Châtillon, sur le territoire de Clamart, fut détruite par les forces allemandes le 2 janvier 1871.

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Châtillon[15].

    Politique et administration

    La mairie
    en juin 2010.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .

    La commune constituait historiquement le canton de Châtillon. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi à une seconde commune, avec Fontenay-aux-Roses.

    Châtillon relève du tribunal d'instance de Vanves, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce de Nanterre, du conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt, de la cour d'appel de Versailles, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et de la cour administrative d'appel de Versailles[17].

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes de Châtillon-Montrouge créée en 2005.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[18].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

    La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du 11 décembre 2016[19].

    L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1885 1887 Maximilien Marie    
    1900 1901 Martial Grandchamp    
    1902 1910 Armand Langevin    
    1910 1919 Louis Cauconnier    
    1919 1920 Arthur Lefrançois    
    1920 1920 Jean-François Girard    
    1920 1922 Médéric Bourin    
    1922 1925 Auguste Blosseville    
    1925 1939 Clément Perrière    
    1939 1941 Louis Fizellier    
    1941 1943 Jean Braemer   Nommé par le régime de Vichy[21]
    1944 1946 Jean-Michel Gaye    
    1947 1958 Marcel Chrisostome SFIO  
    1959 1974 Lucien Bailleux PCF Conseiller général de Châtillon (1967 → 1970)
    1974 1983 Jacques Le Dauphin PCF Conseiller général de Châtillon (1976 → 1982)
    1983 juillet 2020 Jean-Pierre Schosteck [22],[23] RPR puis RPF,
    puis UMP
    Sénateur des Hauts-de-Seine (1993 → 2004)
    Député des Hauts-de-Seine (12e circ.) (2008 → 2012)
    Conseiller général de Châtillon (1985 → 1993)
    Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2016→ 2020)
    juillet 2020[24] En cours
    (au 25 octobre 2020)
    Nadège Azzaz PS Conseillère régionale d'Île-de-France
    Vice-présidente de l'EPT Vallée Sud Grand Paris (2020→ )

    Jumelages

    Au 1er janvier 2010, Châtillon est jumelée avec[25] :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 37 010 habitants[Note 4], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0657697557931 0981 1481 4161 5561 329
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8102 0502 2381 8072 0802 2602 3892 4263 096
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 3533 5354 2035 5887 4889 70110 89511 67312 526
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    20 93424 64026 57424 83426 41128 62232 07733 40536 779
    2018 - - - - - - - -
    37 010--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges (2007)

    Pyramide des âges à Châtillon en 2007 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90  ans ou +
    1,1 
    4,2 
    75 à 89 ans
    8,2 
    8,9 
    60 à 74 ans
    10,3 
    20,0 
    45 à 59 ans
    19,9 
    26,5 
    30 à 44 ans
    24,9 
    19,4 
    15 à 29 ans
    17,8 
    20,5 
    0 à 14 ans
    17,8 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    7,8 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    24,7 
    30 à 44 ans
    23,3 
    21,0 
    15 à 29 ans
    19,9 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,1 

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

    À l'instar des répartitions nationales et départementales, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 13,5 %) ;
    • 52,4 % de femmes (0 à 14 ans = 17,8 %, 15 à 29 ans = 17,8 %, 30 à 44 ans = 24,9 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19,6 %).

    Enseignement

    Châtillon est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville administre sept écoles maternelles : Arc-en-ciel, Langevin-Wallon, Gay-Lussac, du Parc, Jean-Jaurès, Les Sablons et Joliot-Curie, et six écoles élémentaires communales : Joliot-Curie, Marcel- Doret aussi appelée « École des crayons », Gambetta, Les Sablons, Langevin-Wallon et Jules Verne.

    Le département gère deux collèges, George-Sand et Paul-Éluard, ainsi que le collège intercommunal Alain-Fournier, et la région Île-de-France gère un lycée : Jacques-Monod, lycée intercommunal avec la ville de Clamart.

    Santé

    La ville possède un centre municipal de santé, réservé aux habitants de Châtillon, qui propose un large éventail de spécialités médicales. On recense 11 pharmacies dans l'ensemble de la commune.

    Sports

    Châtillon dispose d'un stade municipal de cinq gymnases (Maurice-Baquet, Gambetta, République, Langevin-Wallon, Les Sablons), de trois clubs de tennis (Tennis Club Arsenal, Tennis Club Béranger, Tennis Club municipal châtillonnais), d'un stade nautique en partenariat avec Malakoff (contenant notamment quatre bassins couverts et un bassin olympique extérieur). Elle dispose d'un centre sportif pour les jeunes[30].

    Le Sporting Club Municipal Châtillonnais (S.C.M.C) est une association regroupant dix associations sportives (athlétisme, aqua-Forme, billard club, culturisme, football, gymnastique volontaire, judo, natation/water-polo, volley-ball, yoga)[31].

    Le « cercle de la forme » propose des cours de fitness, de danse, d'arts martiaux[32].

    Le rugby y est développé sous un jour original, avec des variantes venues d'Australie :

    • Un club de rugby à XIII, qui comporte : une équipe féminine, une école de rugby pour les jeunes, et une équipe juniors / seniors : Les Gaulois
    • Un club de Touch rugby (rugby sans contact mixte) : Les Courants d'R

    Cultes

    Les habitants de Châtillon disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.

    Culte catholique

    L'église Notre-Dame-du-Calvaire
    en septembre 2011.

    Depuis janvier 2010, la commune de Châtillon fait partie du doyenné des Forêts, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[33].

    Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Châtillon[34],[35] : l'église Saint-Philippe-et-Saint-Jacques, l'église Notre-Dame-du-Calvaire et la chapelle Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus.

    Culte israélite

    La synagogue Baba Sale est située rue de Malakoff[36].

    Culte protestant

    Le culte protestant est célébré à la chapelle de la fondation Lambrechts par des pasteurs de l'Église réformée de France et des pasteurs de l'Église évangélique luthérienne de France[37].

    Culte musulman

    Les musulmans de Châtillon disposent d'une salle de prière dans un immeuble situé allée Vauban[38].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 38 906 , ce qui plaçait Châtillon au 3 094e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[39].

    Entreprises et commerces

    Divers sièges sociaux se trouvent également dans la ville:

    Diverses implantations de grandes entreprises sont situées sur le territoire:

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le treuil de la carrière Auboin.
    Parc des Sarments.

    Châtillon dispose de nombreux parcs et jardins, dont le parc Henri-Matisse, le parc des Sarments et la folie Desmares près du marché.

    Patrimoine culturel

    Châtillon dispose d'un conservatoire, d'une médiathèque, d'une maison des Arts, d'une maison des Enfants, d'un théâtre et d'un cinéma Art & Essai.

    Personnalités liées à la commune

    • Charlotte Desmares (1682-1753), comédienne, habitait la Folie Desmares, bâtiment conservé.
    • Louis Joseph Gay-Lussac (1778-1850), physicien et chimiste français, était propriétaire d'un château, rue des Pierrettes.
    • Pierre-Jean de Béranger (1780-1857), chansonnier, appréciait la maison de ses amis Perrotin et le petit vin de Châtillon...[réf. nécessaire]
    • Antoine Lasègue (1793-1873), botaniste français.
    • Louis Hachette (1800-1864), éditeur, propriétaire d'une maison à Châtillon.
    • Hortense Wild (1814-1896), compositrice, militante féministe domiciliée et morte à Châtillon.
    • Maximilien Marie (1819-1891), militaire, polytechnicien et mathématicien, maire entre 1884 et 1890.
    • Jean-Vincent Scheil (1858-1940), assyriologue, qui a traduit le Code de Hammurabi, repose à Châtillon.
    • Victor Gonzalez (1877-1956), facteur d'orgue, établit son atelier à Châtillon de 1930 à 1962.
    • Paul Baudier (1881-1962), peintre, graveur, illustrateur, avait une maison à Châtillon
    • Léon Guillemaind (1883-1965), mosaïste mort à Châtillon.
    • Émile Dewoitine (1892-1979), industriel et constructeur aéronautique, implanta une usine de construction aéronautique à Châtillon.
    • Marcel Doret (1896-1955), aviateur et pilote d'essai à Châtillon.
    • Gabriel Coquelin (1907-1996), sculpteur et peintre.
    • François Willi Wendt (1909-1970), peintre non figuratif français d’origine allemande, mort à Châtillon où il habitait.
    • Léo Malet (1909-1996), écrivain mort à Châtillon.
    • Serge Bromberger (1912-1986), journaliste et écrivain, prix Albert Londres, né à Châtillon.
    • Albert Vidalie (1913-1971), écrivain, scénariste, parolier, né à Châtillon
    • Indochine, groupe de rock, fit ses premières armes à Châtillon. Deux de ses membres fondateurs, Nicola et Stéphane Sirkis y ont habité[41].
    • Frédéric Gracia (1959), artiste peintre muraliste, auteur de plusieurs fresques trompe-l'œil réalisées à Châtillon.
    • Francis de Pressensé (1853-1914), journaliste, deuxième président de la ligue des droits de l'homme, est enterré à Châtillon.

    Héraldique

    Elles peuvent se blasonner ainsi :

    D'azur au château d'une échauguette à dextre et d'une tour à senestre, le tout d'argent, ouvert, ajouré et maçonné de sable, posé sur une terrasse aussi d'argent

    Ornements extérieurs : l'écu sur un cartouche encadré de deux branches, l'une d'olivier à droite, l'autre de chêne à gauche se réunissant au bas pour soutenir un médaillon en pointe de diamant. Le haut du cartouche est surmonté d'une couronne murale.

    Pour approfondir

    Iconographie

    • Paris, vu de Châtillon , lavis de Paul Baudier, (collection de la ville de Châtillon)

    Bibliographie

    • R. Croze Chatillon, village de banlieue (195p.) Comité du souvenir chatillonnais, 1948.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
    11. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Châtillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    12. William Van Qui, « Châtillon entre violettes et carottes », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    13. D'après les archives de l'abbaye de Saint-Martin-des-Champs à Paris
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    24. Agathe Boussard, « À Châtillon, l’émotion et «la fierté» de la nouvelle maire Nadège Azzaz : Le conseil municipal d’installation s’est tenu ce vendredi soir. Âgée de 38 ans, Nadège Azzaz (PS) s’est installée dans le fauteuil de maire, sous les applaudissements de ses plus fidèles soutiens », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Avec ses 56,1 % des voix au second tour, Nadège Azzaz est parvenue à s'imposer face à l'alliance des trois têtes de liste de la droite et du centre, Anne-Christine Bataille, Carole Guillerm et Jean-Paul Boulet (...) Pour sa nouvelle mandature, elle sera accompagnée de 11 adjoints. Le conseil municipal est composé de 39 membres, dont 31 élus de la majorité ».
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    41. Jean-Eric Perrin, rock-critique et habitant de Châtillon dans les années 2000
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