Vicia serratifolia

Vicia serratifolia est une espèce de plante dicotylédones de la famille des Fabaceae (fabacées) et du genre Vicia (Vesce)[2]. Ce sont des plantes herbacées annuelles. Elle a été décrite pour la première fois par Jacquin en 1778 dans Flora austriaca, t. V, Append., t.8.[1],[3],[4],[5].

Distribution et habitat

Vicia serratifolia est principalement présente en France métropolitaine bien que son aire de répartition s’étende sur l’ensemble de l’Europe[6].

Reproduction

Vicia serratifolia comme presque toutes les espèces de son genre est monoïque, les fleurs mâles et femelles se trouvent sur le même individu. Dans les fleurs mâles, les étamines synthétisent du pollen qui est dispersé par le vent vers le pistil, contenant l’ovaire de la plante, des fleurs femelles; on parle d’anémogamie. Ou alors, grâce aux insectes pollinisateurs; c’est l’entomogamie. La rencontre de ses gamètes précède la fusion des cellules haploïdes donnant le zygote du futur plant. Le zygote devient embryon à force de mitoses successives. L’embryon une fois mature est stocké dans une graine sec disposée dans une gousse avec des graines similaires. Lorsque les conditions (humidité, température,...) seront de nouveau réunies, les graines sous l’effet de la gravité tombent au sol et se dispersent avant de pousser; c’est la barochorie.

Utilisation

Vicia serratifolia fut cultivée pour ses graines comestibles comme Vicia narbonensis, pisiformis, sepium,villosa et d'autres espèces appartenant au même genre. Elle est consommée depuis la Préhistoire. Elle faisait partie du groussan, un mélange alimentaire de graines de diverses légumineuses. Cependant, son utilisation dans l'alimentation humaine diminue et au XIXe siècle, elle est donnée qu'aux animaux.

On mange ses graines crues quand elles sont vertes, ou cuites longuement. Elles sont riches en protéines, glucides, en vitamines (A,B,C) et en sels minéraux. Fleurs et gousses sont diurétiques et sédatives des voies urinaires[7].

Voir aussi

Synonymes

  • Bona serratifolia (Jacq.) Stank.
  • Vicia narbonensis var. serratifolia (Jacq.) Arcang
  • Vicia narbonensis subsp. serratifolia (Jacq.) Arcang
  • Vicia narbonensis var. serratifolia (Jacq.) Ser[8],[9]

Notes et références

  1. « Inventaire National du Patrimoine naturel » (consulté le )
  2. « Global biodiversity information facility » (consulté le )
  3. « The plant list » (consulté le )
  4. « Catalog of life » (consulté le )
  5. « IUCN Redlist »,
  6. « International Plant Names Index »,
  7. François Couplan, Le régal végétal, Le sang de la Terre, , 527 p. (ISBN 978-2-86985-342-3), p. Vicia -p.225
  8. « Les Vicia Narbonensis L. Et Serratifolia Jacq., Espèces Autonomes - M.D.Clos - Bulletins de la Société Botanique de France (1898) »
  9. « International Legume Database and Information Service » (consulté le )

Références biologiques

Liens externes

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