Vétérinaire (France)

En France, le vétérinaire est un spécialiste de la médecine et de la chirurgie des animaux. Il exerce une profession protégée par un diplôme, le diplôme d'État de docteur vétérinaire. La formation dure 6 ans minimum après le baccalauréat.

Pour un article plus général, voir Vétérinaire.

Traditionnellement tourné vers les chevaux et les animaux de production, la profession s'est très largement diversifiée. Si le métier de vétérinaire des animaux de compagnie est le plus populaire aujourd'hui, il existe de multiples autres facettes de la profession méconnues du grand public.

Fonction

Initialement formés pour soigner les chevaux et les animaux de production (bovins, ovins, caprins, porcins) en milieu rural et dans un but purement économique, les vétérinaires furent appelés, lors des Trente Glorieuses, à soigner de plus en plus les animaux de compagnie en milieu urbain. Outre le maintien des animaux en bonne santé et dans les meilleures conditions pour remplir leurs fonctions de production, le rôle des vétérinaires est important au regard de la santé humaine : tant pour maîtriser les maladies transmissibles aux humains (zoonoses) qui peuvent être dangereuses, comme la rage, la tuberculose, l'influenza aviaire ou l'encéphalopathie spongiforme bovine, que pour assurer le contrôle sanitaire des produits animaux qui entrent dans l'alimentation humaine. Ils furent les précurseurs et demeurent les spécialistes de l'hygiène des denrées animales ou d'origine animale (viandes, produits laitiers, œufs, miel…), et garant de la sécurité des aliments.

Les vétérinaires sont traditionnellement des généralistes capables de prendre en charge tous les aspects de la pathologie animale, y compris la chirurgie. Depuis peu apparaissent des vétérinaires spécialistes par spécialité médicale, à l'instar de la médecine humaine (ophtalmologie, orthopédie, cardiologie, imagerie médicale, analyses de laboratoire…). Les spécialistes sont des vétérinaires qui exercent à titre exclusif dans leur domaine[1]. Entre ces deux mondes, de nombreux généralistes développent des compétences particulières en complétant leurs connaissances par des formations diplômantes reconnues par l'Ordre des Vétérinaires[2].

Démographie professionnelle

En 2020, la France comptait 18 874 vétérinaires. Les femmes représentent 54 % des vétérinaires. Ces deux nombres augmentent chaque année. Parmi les inscrits à l'ordre des vétérinaires, 62 % sont en exercice libéral, et 38 % sont salariés. On peut également les distinguer en fonction de leur activité. 80 % soignent des animaux de compagnie, 34 % soignent des animaux de rente, et 15 % soignent des chevaux. Certains vétérinaires ont une activité mixte et sont donc comptabilisés dans plusieurs catégories. D'autres ne soignent pas d'animaux, ils peuvent travailler dans l'industrie pharmaceutique par exemple. Plus de 1 500 vétérinaires sont fonctionnaires. La France compte 304 vétérinaires spécialistes.

Le vétérinaire libéral ou salarié est classé par l'Insee dans la catégorie socio-professionnelle 3 qui correspond aux cadres et aux professions intellectuelles supérieures, et plus précisément dans la catégorie 31 (professions libérales exercées sous statut de salarié, professionnels de la santé). Enfin sa catégorie précise est la 311e. Elle correspond aux vétérinaires.

Dans les Écoles nationales vétérinaires en 2020, trois-quarts des 3069 étudiants sont des femmes. Par ailleurs, plus de 47 % des nouveaux inscrits au tableau de l'ordre n'ont pas effectué leurs études en France. Ces dernières années, les effectifs d’auxiliaires vétérinaires ont fortement progressé (+ 45 % entre 2009 et 2015)[3],[4].

Formation

Schéma des études vétérinaires en France. Attention, la hauteur des cases n'est pas proportionnelle à la durée des études.

La formation des vétérinaires est assurée par quatre grandes écoles spécialisées, les Écoles nationales vétérinaires (de Alfort, Lyon, Toulouse et Nantes) accessibles par concours, soit directement après le baccalauréat, soit après deux années d'études supérieures (souvent en classe préparatoire). Les études, d'une durée de six ans minimum après le baccalauréat, sont sanctionnées par une thèse d'exercice soutenue dans une faculté de médecine et donnant droit au diplôme de docteur vétérinaire. Au-delà de ce cursus, une formation complémentaire dans certaines disciplines (chirurgie, imagerie, médecine interne, …) peut permettre d'acquérir le titre de vétérinaire spécialiste. La formation est maintenant essentiellement organisée au niveau européen[5].

Activités

La profession de vétérinaire comporte de nombreux métiers. Le plus connu est celui de vétérinaire des animaux de compagnie. Il est dans ce cas un médecin des animaux qui a vocation a soigner et prévenir les maladies. Dans le plupart des cas, le vétérinaire est un praticien pluridisciplinaire qui connaît aussi bien la dermatologie que l'imagerie médicale et la chirurgie. Certains vétérinaires ne soignent que les équidés. Les vétérinaires spécialistes peuvent, s'ils le souhaitent, ne soigner que les maladies liées à leur domaine. Ils ont néanmoins forcément suivi les mêmes études générales que leurs confrères avant de se spécialiser. On peut retrouver des vétérinaires spécialistes dans de grandes structures comme les centres hospitaliers vétérinaires par exemple.

Le vétérinaire joue un rôle important dans l'élevage et la santé publique. De nombreux vétérinaires, dits ruraux, s'occupent des animaux de production. Ils soignent les animaux mais conseillent également les éleveurs afin de prévenir le mieux possible les maladies contagieuses ou transmissibles à l'homme. Des vétérinaires font le choix d'un exercice mixte, c'est-à-dire qu'ils soignent les animaux de compagnie sur un temps et s'occupent des élevages sur un autre temps[1],[6]. 19 % des vétérinaires ont une activité rurale dont la moitié est en exercice mixte (ils ont une autre activité)[4].

Certains vétérinaires sont fonctionnaires. Les inspecteurs de la santé publique vétérinaire ont pour mission de garantir la sécurité alimentaire des produits d'origine animale. Ils conseillent avant tout les éleveurs mais peuvent aussi sanctionner en cas de non respect des règles. Les vétérinaires des armées ont diverses fonctions : ils veillent à la sécurité alimentaire de la nourriture pour les troupes, soignent les chiens et chevaux de la Défense, et gèrent les épidémies. Il existe aussi des vétérinaires sapeurs-pompiers et des vétérinaires travaillant dans des laboratoires departementaux.

Il existe de nombreuses autres facettes de la profession. Le vétérinaire peut travailler dans l'industrie pharmaceutique. En concurrence avec des universitaires, des pharmaciens voire des médecins, sur ce marché des compétences, les vétérinaires ont des atouts : généralistes du vivant avec une vue d'ensemble, capacité de raisonnement et d'analyse, force de travail… Il peut aussi travailler dans l'industrie agroalimentaire ou encore dans les parcs zoologiques. Les vétérinaires experts mettent leurs connaissances et leur expérience au profit de la résolution de litiges. En effet, un juge ou une compagnie d'assurance peut faire appel à un vétérinaire expert[1],[6].

Rémunération

La rémunération des vétérinaires français varie en fonction du mode d'exercice (salarié, libéral, fonctionnaire) et du domaine d'exercice (animaux de compagnie, animaux de production, mixte…).

Dans les cliniques et les centres hospitaliers privés, les vétérinaires récemment diplômés sont la plupart du temps employés en début de carrière, par ces structures d'exercice libéral. Le salaire minimum du vétérinaire salarié est déterminé par une convention collective, comprenant 5 échelons. En 2016, en fonction de l'échelon, le salaire minimum conventionnel brut varie de 1 758 à 3 000 € par mois. Les vétérinaires salariés de secteur libéral reçoivent un salaire net moyen de 2 800 € par mois. Les vétérinaires exerçant en parc zoologique ou pour des associations comme la Société protectrice des animaux sont la plupart du temps salariés, leur salaire est indépendant des conventions s'appliquant pour l'exercice libéral salarié. Dans d'autres structures privées, comme l'industrie pharmaceutique, le niveau de rémunération est alors celui du marché concerné et peut, selon les parcours, largement dépasser les ordres de grandeur de ceux de la pratique vétérinaire clinique.

Le vétérinaire en exercice libéral a un revenu moyen brut mensuel de 6 000 €. Les charges et impôts représentent environ 60 % de cette somme. Les vétérinaires des animaux de rente ont globalement un revenu plus élevé que les vétérinaires des animaux de compagnie[4],[7].

En ce qui concerne les fonctionnaires, le salaire brut varie entre 2 200 et 6 000 € en fonction du grade pour les vétérinaires des armées[8], et entre 3 000 et 7 000 € pour les enseignants chercheurs[9]. La grille de salaire des inspecteurs vétérinaires compte 10 échelons allant de 1 765 € à 3 647 € bruts mensuels. Le grade d'inspecteur en chef de la santé publique vétérinaire comprend 7 échelons, tandis que le grade d'inspecteur général de la santé publique vétérinaire comprend une classe exceptionnelle comportant un échelon unique et une classe normale comportant deux échelons[10].

Certains facteurs induisent des revenus plus faibles que la moyenne : travail à temps partiel, activité urbaine et pour les animaux de compagnie, le fait de n'avoir qu'un seul vétérinaire dans une structure, d'avoir une permanence de soins confiée à une structure extérieure. Les femmes étant plus nombreuses que les hommes à présenter, voire à cumuler plusieurs de ces facteurs, elles ont des revenus moyens plus faibles. Cependant, à activité libérale identique, il n’y a pas de différence de revenu entre les sexes[4].

Réglementation de la profession

Histoire

La réglementation de la profession commence en 1881 avec la reconnaissance exclusive du diplôme de vétérinaire, délivré par les écoles vétérinaires, pour l'habilitation à l'exercice de la médecine vétérinaire dans les maladies contagieuses des animaux. La loi du institutionnalise le diplôme de Docteur vétérinaire. Le monopole du diplôme n'est définitivement acquis qu'en 1938. Dès lors la profession pouvait espérer être organisée. L'ordonnance du met en place un Ordre des Vétérinaires dont les membres étaient nommés par le gouvernement. En 1945, à la libération, un référendum auprès de la profession met en évidence la volonté des vétérinaires de se doter d'une organisation ordinale (2.313 voix pour, 138 voix contre). La loi du met en place l'Ordre qui perdure jusqu'à nos jours, instituant l'éligibilité des membres par leurs pairs[11].

Ordre national des vétérinaires français

En France, pour exercer son métier, un vétérinaire doit avoir un domicile professionnel, déclaré auprès de l’Ordre des Vétérinaires[12]. Il en existe plusieurs sortes, les principaux étant : le cabinet vétérinaire, la clinique vétérinaire et le centre hospitalier vétérinaire.

Rôle administratif

L'Ordre dresse la liste des personnes physiques ou morales habilitées à exercer, et vérifie la conformité au Code de Déontologie des contrats conclus entre vétérinaires ou entre vétérinaires et clients.

Rôle règlementaire

L'Ordre propose au gouvernement les textes règlementaires qui régissent la profession. Ces dernières années, il a participé à l'élaboration du décret en Conseil d'État réglementant le fonctionnement des SEL de vétérinaires. Il a proposé dernièrement un texte modifiant le règlement intérieur et le fonctionnement des Chambres de Discipline, et se penche actuellement sur la modification du Code de Déontologie qui doit tenir compte des nouvelles formes d'exercice, des nouveaux créneaux d'activités et de l'exercice des spécialistes.

Rôle disciplinaire

Chaque vétérinaire dans l'exercice de sa profession est justiciable non seulement devant les tribunaux civils, comme tout citoyen, mais aussi devant la juridiction ordinale qui sanctionne les manquements au Code de Déontologie. Ce code impose au vétérinaire une attitude digne dans l'exercice de sa profession, aussi bien vis-à-vis de ses confrères que des usagers de la profession.

Rôle social

Indépendamment de ces attributions, l'Ordre a un rôle social : il est à l'origine de la création de la caisse de retraite, dont quatre membres du Conseil Supérieur sont administrateurs. Il participe avec d'autres organismes professionnels à la solidarité entre les vétérinaires en finançant en particulier par des bourses ou des dons les confrères en difficulté. Il est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics (ministère de l'Agriculture de la Pêche, ministère de la Santé et de la Recherche, ministère de l'Environnement, ministère de l'Économie et des Finances…) et des usagers, éleveurs ou possesseurs d'animaux familiers ou associations de protection animale. D'autre part il intervient aussi dans le domaine de l'enseignement vétérinaire.

Par ailleurs, la mise en place des dispositions du Traité de Rome a retenu, dès la signature du traité (), l'attention de l'Ordre. Le comité de liaison des vétérinaires de la Communauté créé conjointement avec le Syndicat National s'est transformé en Fédération Vétérinaire Européenne. C'est au sein de cet organisme que s'effectue l'étude des problèmes posés par la liberté d'établissement, la libre circulation des personnes et des services, l'harmonisation des diplômes et des législations.

Rôle de représentation professionnelle

L'Ordre, qui représente la totalité des vétérinaires du secteur privé, est l'interlocuteur privilégié de l'administration et du public[13].

Code de déontologie

L'exercice du vétérinaire est réglementé par un code de déontologie. Ce code est régulièrement remis au goût du jour tenant compte des évolutions sociétales. Il tend à devenir de plus en plus un guide de bonnes pratiques, un code de procédures dans le cadre de la normativité demandée par l'usager, au travers notamment de l'Europe et de ses directives. Cette inéluctable évolution doit être contrebalancée par des textes qui donnent ou redonnent sens à la pratique d'une profession[12].

Serment de Bourgelat

Aux yeux de l'Ordre, le serment de Bourgelat est aux vétérinaires ce que le serment d'Hippocrate est aux médecins[14].

Écuyer et vétérinaire, Claude Bourgelat fut aussi mousquetaire et avocat. Toutefois il quitta cette dernière carrière, ayant gagné une cause qu'il estimait injuste. En 1740, il est nommé à la tête de l'Académie d'équitation de Lyon, qui acquiert alors une réputation considérable. Lui-même atteint une renommée internationale : ainsi, Frédéric II de Prusse lui demande ses avis ; d'Alembert lui confie la rédaction des rubriques de l'Encyclopédie intéressant le cheval ; Voltaire admire sa « modestie éclairée ». En 1757, il est nommé contrôleur général des Haras. Il est aussi l'inventeur de l'hippomètre, un appareil pour mesurer les chevaux.

Bourgelat est considéré comme le fondateur de la médecine vétérinaire scientifique, à un niveau européen. Il publie en 1761 L'Art vétérinaire, mais se heurte à l'hostilité des maréchaux-ferrants, qui cultivent un art vétérinaire empirique. En 1761, quand est fondée l'école vétérinaire de Lyon, il en est le premier directeur. Cinq ans plus tard, il fonde l'école vétérinaire d'Alfort[note 1],[15].

Il publie en 1777 un Règlement pour les Écoles vétérinaires, dont l'article 19 est cité dans le serment qui porte son nom[14] :

« Toujours imbus des principes d'honnêteté qu'ils auront puisés et dont ils auront vu des exemples dans les Écoles, ils ne s'en écarteront jamais. Ils distingueront le pauvre du riche. Ils ne mettront point à un trop haut prix des talents qu'ils ne devront qu'à la bienfaisance et à la générosité du Roi. Enfin, ils prouveront par leur conduite qu'ils sont tous également convaincus que la fortune consiste moins dans le bien que l'on a que dans celui que l'on peut faire. »

Le vétérinaire qui entre dans une vie active libérale ajoute :

« Je promets et je jure devant le Conseil de l'Ordre des Vétérinaires de conformer ma conduite professionnelle aux règles prescrites par le code de déontologie et d'en observer en toute circonstance les principes de correction et de droiture.
Je fais le serment d'avoir à tout moment et en tout lieu le souci constant de la dignité et de l'honneur de la profession vétérinaire[16]. »

Notes et références

Notes

  1. La série de romans d'Anne Villemin Sicherman, dont le protagoniste, un « artiste vétérinaire » du XVIIIe siècle est issu de la première promotion de l'école de Lyon, met bien en scène l'exercice de la fonction à l'époque, et les difficultés dans les rapports avec les « empiriques ».

Références

  1. Christian Rondeau, Une profession aux multiples visages, le vétérinaire, Economica, (ISBN 2-7178-4184-9)
  2. GAYA-La nouvelle agence, « La formation vétérinaire continue », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  3. Zoubir Bouziani, division Services, Insee, « L’activité des vétérinaires : de plus en plus urbaine et féminisée », Insee première n°1712, sur insee.fr,
  4. GAYA-La nouvelle agence, « Atlas démographique de la profession vétérinaire 2020 », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  5. « Les écoles nationales vétérinaires (ENV) », sur Onisep (consulté le )
  6. GAYA-La nouvelle agence, « Les métiers vétérinaires », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  7. « Salaire vétérinaire - Encyclo salaires 2020 », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  8. Emploi-Collectivités, « Grille indiciaire d'état : vétérinaire des armées tout grade - fpe », sur Emploi-collectivités, (consulté le )
  9. « Grilles indiciaires enseignants-chercheurs », sur snpreesfo.fr (consulté le )
  10. « Grille indiciaire de la fonction publique d'État (Inspecteurs de la santé publique vétérinaire) », sur emploitheque.org (consulté le )
  11. GAYA-La nouvelle agence, « Notre rôle », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  12. GAYA-La nouvelle agence, « La réglementation », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  13. GAYA-La nouvelle agence, « Nos missions », sur www.veterinaire.fr (consulté le )
  14. « Histoire de la profession », sur www.veterinaire.fr, Ordre national des vétérinaires (consulté le )
  15. « Claude Bourgelat, écuyer Et Vétérinaire. - Philatélie pour tous », 2020-08-29cest11:46:36+02:00 (consulté le )
  16. Le terme « du Roi » a été remplacé plus tard par « de leur Patrie » : cf. « Serment de Bourgelat ».

Voir aussi

Bibliographie

  • Samantha P. Farjou. L’activité nouveaux animaux de compagnie et ses perspectives d’évolution dans les cliniques vétérinaires françaises : résultats d’une enquête en Haute-Garonne. Thèse vétérinaire 2005 – Toulouse 3 – 4120. Lire le document PDF
  • Christian Rondeau, Une profession aux multiples visages, le vétérinaire, Economica, (ISBN 2-7178-4184-9)

Articles connexes

Lien externe

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