USS Jeffers (DD-621)

L'USS Jeffers (DD-621/DMS-27) est un destroyer de classe Gleaves en service dans la Marine des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut le seul navire nommé en l'honneur du commodore William Nicholson Jeffers (en), un officier de l'US Navy.

Pour les articles homonymes, voir Jeffers.

USS Jeffers

Le Jeffers le .
Type Destroyer
Classe Gleaves
Histoire
A servi dans  United States Navy
Constructeur Federal Shipbuilding and Drydock Company
Chantier naval Kearny, New Jersey
Commandé
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service le
Vendu pour démolition le
Équipage
Équipage 276 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 106,15 m
Maître-bau 11 m
Tirant d'eau 3,61 m
Déplacement 1 630 t
Propulsion 4 chaudières
2 hélices
Puissance 50 000 ch (37 000 Kw)
Vitesse 37,4 nœuds (69 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 5 × canons de 127 mm
6 mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm
6 × canons 20 mm Oerlikon
10 × tubes lance-torpilles de 533 mm
6 × lanceurs de charges de profondeur, 2 × racks
Rayon d'action 6 500 milles marins (12 000 km) à 12 nœuds (22 km/h)
Carrière
Indicatif DD-621
DMS-27

Sa quille est posée le au chantier naval Federal Shipbuilding and Drydock Company de Kearny, dans le New Jersey. Il est lancé le , parrainé par Mme Lucie Jeffers Lyon (arrière-petite-fille du commodore Jeffers), et mis en service le sous le commandement du lieutenant commander W. G. McGarry.

Historique

Après une série d’entraînements au large du Maine, il escorte des convois vers Casablanca puis participe à l’opération Husky au large de la Sicile en , au sein de la Task Force 65. Le , il abat un bombardier allemand lors d'un raid de la Luftwaffe sur Bizerte. Il participe ensuite à la bataille amphibie de Gela où il soutient l'appui-feu des Marines.

Après quelques réparations effectuées à Norfolk, aux États-Unis, il escorte de nouveaux convois à travers l’Atlantique puis il rejoint la Grande-Bretagne en vue de participer à l’opération Neptune au large de la Normandie. Intégré à la force navale "U" dédiée à Utah Beach, il participe au bombardement des positions allemandes sur la côte, escorte les bâtiments de guerre de plus fort tonnage et vient en aide aux navires en difficultés jusqu'au , avant d’effectuer de nombreuses traversées à travers la Manche pour escorter des convois de ravitaillement à destination de la Normandie. Il quitte le secteur le et rejoint par la suite la Méditerranée[1].

Après sa participation au débarquement de Provence en août, il est transformé aux États-Unis en dragueur de mines. L'immatriculation DMS-27 lui est affecté le . Appareillant de San Diego au début de l’année 1945, le destroyer est engagé dans le Pacifique où il navigue vers Pearl Harbor en février. Il participe à la bataille d’Okinawa en mars où il est attaqué par des avions kamikaze japonais Ohka pendant le raid du  : rescapé de l’attaque aérienne, il porte secours à l’équipage de l’USS Mannert L. Abele, coulé par les Japonais. Présent dans la baie de Tokyo le lors des cérémonies de l’armistice, il rentre aux États-Unis au mois de décembre[1].

Après la guerre, il réalise une série d’exercices le long de la côte est des États-Unis ainsi qu’en Méditerranée, notamment au sein de la 6e Flotte. En , il opère avec le porte-avions Bennington et des unités de la Marine royale canadienne en Méditerranée. L'année suivante, le Jeffers retourne à Charleston ; il effectue des missions en tant que destroyer-dragueur de mines à Key West et à La Havane jusqu'à son retrait du service à Charleston le . Après avoir rejoint l'US Navy reserve fleets, il est rayé des registres le  puis vendu le pour la ferraille.

Décorations

Le Jeffers a reçu sept Battles star pour son service dans la Seconde Guerre mondiale.

Commandement

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail du monde maritime
  • Portail des forces armées des États-Unis
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.