Marine royale canadienne

La Marine royale canadienne ou MRC (en anglais : Royal Canadian Navy), anciennement appelée Commandement maritime des Forces canadiennes (COMAR), est l'élément maritime des Forces armées canadiennes (FAC) responsable des opérations se déroulant en mer, en eaux canadiennes et internationales.

Cet article concerne la Marine royale canadienne actuelle. Pour la Marine royale canadienne historique d'avant l'unification des Forces canadiennes, voir Marine royale canadienne (1910-1968).

Marine royale canadienne
(en) Royal Canadian Navy

Insigne de la Marine royale canadienne.

Création
Pays Canada
Allégeance La reine du Canada
Rôle Opérations maritimes
Effectif 18 900
Fait partie de Forces armées canadiennes
Composée de Forces maritimes de l'Atlantique
Forces maritimes du Pacifique
Réserve navale
Ancienne dénomination Commandement maritime des Forces canadiennes
Devise « Parati vero parati »
(Toujours là, toujours prêt)
Équipement 29 navires de guerre
Commandant vice-amiral Ron Lloyd CMM, CD
Pavillon
Pavillon de beaupré

La MRC comprend plus de 13 600 militaires répartis en trois structures organisationnelles : les Forces maritimes de l'Atlantique, les Forces maritimes du Pacifique et la Réserve navale. Les deux premières font partie de la Force régulière tandis que la troisième est composée de réservistes travaillant à temps partiel. Le quartier général de la MRC est situé à Ottawa, la capitale nationale du Canada.

En 1968, la Marine royale canadienne fut unifiée avec l'Aviation royale du Canada et l'Armée canadienne pour former les Forces canadiennes et devint le Commandement maritime. Elle réadopta le nom de Marine royale canadienne en 2011.

La Marine royale canadienne possède un total de vingt-huit navires de guerre de trois classes différentes. Ces dernières incluent des frégates, des navires de défense côtière et des sous-marins. Ces navires sont répartis en deux ports d'attache : la base des Forces canadiennes (BFC) Halifax, sur l'océan Atlantique, et la BFC Esquimalt, sur l'océan Pacifique.

Rôle

La Marine royale canadienne a son quartier général au Quartier général de la Défense nationale (QGDN) à Ottawa, en Ontario. Depuis 1968, la Marine royale canadienne est sous le commandement des Forces armées canadiennes et depuis 2012, elle est chargée de maintenir et de générer des forces pour le Commandement des opérations interarmées du Canada.

Structure

Le commandant de la Marine royale canadienne est le chef d'état-major de la Force maritime qui est le vice-amiral Art McDonald, CD depuis le [1]. La flotte de la MRC est composée de 28 navires de guerre (classes Halifax, Kingston et Victoria), en plus de huit navires de patrouille et d'entraînement (classe Orca) et d'un navire historique, le NCSM Oriole (KC 480)[2]. Ces navires sont répartis en trois structures opérationnelles : les Forces maritimes de l'Atlantique, celles du Pacifique et la Réserve navale. En 2012, la Marine royale canadienne emploie au total 8 500 militaires réguliers, 5 100 réservistes et 5 300 civils[1].

Les navires en service actif sont préfixés « NCSM », signifiant « Navire canadien de Sa Majesté » en référence à Élisabeth II, la souveraine du Canada et le commandant en chef des Forces canadiennes, mais ce rôle est traditionnellement assumé par le gouverneur général du Canada. En date de mars 2017, 36 navires actifs des Forces armées canadiennes portent ce préfixe. Son équivalent anglophone est « HMCS », signifiant « Her Majesty's Canadian Ship ».

Forces maritimes de l'Atlantique

Les Forces maritimes de l'Atlantique (FMAR[A]) sont basées à la BFC Halifax à Halifax en Nouvelle-Écosse et comprennent la Flotte canadienne de l'Atlantique, l'École du génie naval des Forces canadiennes, l'École des opérations navales des Forces canadiennes et le Centre de guerre navale des Forces canadiennes[2],[3]. Les FMAR[A] opèrent également la station des Forces canadiennes (SFC) St. John's à Terre-Neuve-et-Labrador[4]. Elles sont commandées par le contre-amiral John Newton OMM, MSM, CD[1]. Les Forces maritimes de l'Atlantique sont responsables des opérations militaires canadiennes se déroulant dans les eaux de l'océan Atlantique et la partie orientale de l'océan Arctique. Les FMAR[A], avec la Garde côtière canadienne comme partenaire, sont également responsables de l'application de la souveraineté canadienne dans la zone économique exclusive du Canada et celle de recherche et sauvetage d'Halifax qui couvre un territoire d'environ 4,8 millions de kilomètres carrés[3].

Les FMAR[A] emploient environ 7 500 personnes dont environ 5 350 militaires[3]. La Flotte canadienne de l'Atlantique est composée de sept frégates. Elle gère également six navires de défense côtière et deux sous-marins par l'entremise du 5e Groupe d'opérations maritimes.

Le NCSM Halifax (FFH 330).
Le NCSM Athabaskan (DDH 282)(retiré du service en 2017).
Le NCSM Summerside (MM 711) dans le port de St. John's.

Forces maritimes du Pacifique

Les Forces maritimes du Pacifique (FMAR[P]) sont basées à la BFC Esquimalt à Esquimalt près de Victoria en Colombie-Britannique et comprennent la Flotte canadienne du Pacifique, l'Installation de maintenance de la Flotte Cape Breton, le Centre d'analyse des données acoustiques, l'école navale des Forces canadiennes à Esquimalt et le Bureau des services hydrographiques d'Esquimalt[2],[5]. Les FMAR[P] sont commandées par le contre-amiral Art McDonald MSM, CD[1]. Elles sont responsables des opérations militaires dans les eaux du Pacifique, en plus de couvrir un territoire domestique totalisant 1,7 million de kilomètres carrés[5].

Les FMAR[P] emploient environ 6 000 personnes dont environ 4 000 militaires[6]. Les FMAR[P] coordonnent cinq frégates, deux sous marins et six patrouilleurs côtiers. Le 4e Groupe des opérations maritimes supervise aussi l'unité de sécurité portuaire et celle de contrôle naval de la navigation commerciale. Une unité de plongeurs lui est également assignée : l'Unité de plongée de la Flotte (Pacifique)[7].

NCSM Vancouver (FFH 331) aux côtés de l'USS John C. Stennis (CVN-74).
NCSM Whitehorse (MM 705).

Réserve navale

La Réserve navale est la composante maritime de la Première réserve. Elle est composée de militaires travaillant à temps partiel appelés « réservistes ». Elle comprend entre 4 000 et 5 600 réservistes[1],[8]. La Réserve navale est commandée par le commodore Michael A. Hopper [1]. Les équipages des navires de défense côtière de classe Kingston et de classe Orca sont principalement composés de réservistes[8]. Leur principale mission est de patrouiller dans les eaux canadiennes[8],[9]. Ils forment aussi une partie de l'équipage des navires de la classe Harry DeWolf, nouveaux navires de patrouille extracôtié et de l'Arctique mis en service à partir de 2020.

Groupe des opérations tactiques navales (GTON)

Le GTON est une petite unité de 85 à 100 personnes (marins à plein temps et réservistes) dédiée à l'embarquement sur des navires d'intérêt non conformes. La formation comprend le tir de précision, le combat au corps à corps, les techniques d'interrogatoire, les compétences médicales avancées, la planification des missions et l'identification des engins explosifs improvisés.

Équipe de Sécurité Navale, ESN

L'Équipe de sécurité navale (ESN) est une équipe navale modulaire, évolutive, flexible et déployable composée principalement de réservistes navals, avec des membres de la Force régulière qui complètent l'équipe au besoin. Chargée de fournir une meilleure protection des forces (PF) et la sécurité des navires et du personnel de la MRC déployés au pays ou à l'étranger, le NST a été déployé pour la première fois en 2017 pour assurer la protection des forces du NCSM Winnipeg lors de sa visite au port de Busan, en Corée du Sud. Basée à la base des Forces canadiennes (BFC) Esquimalt, le NST relève directement du commandant de la Flotte canadienne du Pacifique.







Flotte

La Marine exploite douze frégates, quatre sous-marins de patrouille, douze navires de défense côtière et huit navires de patrouille / formation non armés. La flotte de navires de surface se compose de douze frégates de patrouille polyvalentes de Classe Halifax et de douze navires de défense côtière de Classe Kingston. En plus des navires de surface, la MRC exploite quatre sous-marins de Classe Victoria qui ont été acquis de la Royal Navy en 1998. La Marine royale canadienne entretient et exploite également le NCSM Oriole, un voilier historique mis en service en 1952 comme navire d'entraînement à la voile. Oriole est le plus ancien navire commissionné de la MRC.

Le , la Marine a annoncé le déclassement de ses deux navires de ravitaillement de classe Protecteur, ainsi que de deux destroyers de classe Iroquois. Le Groupe des opérations tactiques maritimes (GOTM), créé en 2015, dispose d'unités basées sur des navires de guerre pour fournir une capacité d'embarquement navale améliorée.


La Marine royale canadienne possède en 2018 un total de 28 navires de guerre de trois classes différentes. La classe Halifax comprend les douze frégates canadiennes. Ces dernières ont été mises en service entre 1992 et 1996. Elles peuvent atteindre une vitesse de 29 nœuds et ont un équipage de 225 membres avec le personnel aérien[10]. La classe Kingston comprend douze navires de défense côtière. Leur principale fonction est d'assurer la défense des côtes, mais ils servent aussi à la lutte contre les mines marines. Ils sont entrés en fonction entre 1995 et 1998. Chacun possède un équipage de 31 membres lorsqu'ils patrouillent et de 37 membres lors de la lutte contre les mines. Ils atteignent une vitesse de 15 nœuds[9]. La classe Victoria correspond aux sous-marins. Le Canada possède quatre sous-marins en date de 2018. Il s'agit de sous-marins d'attaque conventionnels d'origine britannique. Ils ont une vitesse de 12 nœuds en surface et de 20 nœuds en plongée. Ils peuvent plonger à des profondeurs dépassant 200 mètres et possèdent un équipage de quarante-huit membres et de cinq stagiaires[11]. La Marine royale canadienne loue les services d'un navire ravitailleur, le MV Asterix. Il s'agit d'un porte-conteneur modifié permettant le ravitaillement en mer en carburant et en cargaison à l’appui aérien, en passant par le soutien médical pour la flotte. Son équipage est composé de civils et de spécialistes militaires[12].

De plus, environ 38 aéronefs supportent les opérations de la MRC bien qu'ils appartiennent à l'Aviation royale du Canada et fassent partie de la 1re Division aérienne du Canada. Ces aéronefs incluent l'hélicoptère CH-124 Sea King et l'avion CP-140 Aurora (en) basé sur le Lockheed P-3 Orion.

Histoire

NCSM Rainbow, l'un des deux premiers navires de la Marine canadienne.
Le White Ensign fut arboré par les navires canadiens jusqu'en 1965.

Avant la création du Service naval du Canada le [13], la défense maritime du Canada était assurée par la Royal Navy britannique[14],[15]. Cependant, une tentative avait été faite de créer une marine canadienne en 1881 avec l'acquisition du HMS Charybdis (en), un navire à vapeur en bois, qui fut abandonné puisque le Canada n'avait aucun ennemi[16]. Le Service naval acquiert ses deux premiers navires en 1910 en les achetant à la Royal Navy. Il s'agit de deux croiseurs protégés : le NCSM Niobe de la classe Diadem et le NCSM Rainbow de la classe Apollo (en). Le Service naval du Canada devint la Marine royale canadienne le [14],[15]. Les deux premiers navires construits pour la Marine royale canadienne furent le NCSM Saguenay (D79) et le NCSM Skeena (D59), deux destroyers de la classe River construits au Royaume-Uni et mis en service en 1931[16].

La Marine royale canadienne participa à la Première et à la Seconde Guerre mondiale et particulièrement aux batailles de l'Atlantique de ces deux conflits. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle était la troisième plus grande marine au monde avec 434 navires alors qu'elle n'en possédait que 13 au début du conflit[16]. Elle a perdu 24 navires au cours de celui-ci[17]. Durant la guerre froide, la Marine royale canadienne faisait partie du développement de la force de l'OTAN.

La Marine royale canadienne fut une pionnière dans l'utilisation d'hélicoptère depuis des destroyers et des frégates à partir de 1957 et elle mit en ligne des porte-avions jusqu'au retrait du NCSM Bonaventure (CVL 22) le  ; depuis, les avions maritimes sont basés sur la côte[18]. Dans les années 1960, sept destroyers de la classe St-Laurent (en) furent construits au Canada. Il s'agit des premiers navires de guerre à être conçus et construits au Canada[16]. À partir de la création de la Marine royale canadienne jusqu'à la création du drapeau canadien en 1965, les navires canadiens arboraient le White Ensign[16].

Le , la Marine royale canadienne devint le Commandement maritime des Forces canadiennes lors de son unification avec l'Aviation royale du Canada et l'Armée de terre canadienne sous une même structure[19]. À ce moment, les marins adoptèrent les grades de l'armée de terre et un uniforme vert commun aux trois éléments. Dans les années 1970, ils adoptèrent à nouveau les grades de la marine.

En 1971, la flotte canadienne dont le rôle principal était la lutte anti-sous-marine comptait environ 15 000 réguliers et 2 800 réservistes. Ses principaux navires était trois sous-marins de la classe Oberon, un sous-marin de la classe Tench servant à l'entraînement, un total de vingt navires escorteurs[Note 1], sept destroyers de la classe St-Laurent, sept de la classe Restigouche (en), quatre de la classe Mackenzie (en) et deux de la classe Annapolis (en), de six dragueurs de mines de la classe Bay (en) ainsi que de cinq navires ravitailleurs. Son aéronautique navale avait alors en première ligne une vingtaine d'avions Grumman S-2 Tracker sur les 99 construit par le Canada et une vingtaine d'hélicoptères Sea King. De plus, une trentaine d'avions de patrouille maritime Canadair CL-28 étaient sous le Commandement aérien[20].

En 1984, la marine avait un effectif d'environ 18 450 réguliers, 3 000 réservistes et 7 400 civils. Elle aligne, en 1985, trois sous-marins, vingt frégates et six patrouilleurs ; ces derniers étant les six dragueurs de la classe Bay reconvertis ; soit 60 100 tonnes de navires de combat[21]. En 1987, les Forces canadiennes instaurèrent des uniformes distinctifs pour les trois éléments ; celui qui fut alors attribué au COMAR est très similaire à celui que portait les membres de la Marine royale canadienne.

Après la fin de la guerre froide, des restrictions d'effectifs touchent les forces armées et au , la marine compte 8 450 réguliers, 4 100 réservistes et 4 000 civils. La flotte comprend alors trois sous-marins, quatre destroyers, douze frégates et douze chasseurs de mines pour 80 000 tonnes de navires de combat[22]. Le , le Commandement maritime des Forces canadiennes fut renommé en Marine royale canadienne[23].

Notes et références

Notes

  1. Les navires escorteurs sont catégorisés en tant que destroyers par le Canada, mais sont classés comme frégates selon les normes européennes.

Références

  1. La Marine royale canadienne en bref sur le site de la Marine royale canadienne, page consultée le 16 août 2011
  2. La Flotte en bref sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  3. FMAR[A] - Forces maritimes de l'Atlantique : Mission sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  4. Station des Forces canadiennes St. John's sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  5. FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique - Vue d'ensemble sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  6. FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique : Mot de bienvenue sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  7. « FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique : Flotte canadienne du Pacifique »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?) sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  8. La Réserve : La Réserve navale |auteur=La Réserve navale sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  9. La flotte : La défense côtière sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  10. La flotte : Frégate - Classe Halifax sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  11. La flotte : Sous-marins - Classe Victoria sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
  12. (en) « Canada’s newest supply ship — MV Asterix — begins training », Global News, (lire en ligne, consulté le )
  13. Richard H. Gimblett, Le Service naval du Canada, 1910-2010 : Cent ans d'histoire, Dundurn, (lire en ligne), p. 10
  14. (en) J.A. Foster, Heart of Oak, Pictorial History Royal Canadian Navy, Methuen, .
  15. (en) The Naval Service of Canada: Volume I: Origins and Early Years, p. 137.
  16. Liste de faits sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 14 mai 2011
  17. (en) Allied War Losses sur Uboat.net, page consultée le 16 avril 2011
  18. Bonaventure sur l'Encyclopédie canadienne, page consultée le 14 juillet 2011
  19. (en) Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984, p. 366-367.
  20. Henri Le Masson, Les Flottes de combat 1972, Paris, Éditions maritimes et d'outre-mer, , p. 87-90
  21. Jean Labayke-Couhat, Les Flottes de combat 1986, Paris, Éditions maritimes et d'outre-mer, , p. 174
  22. Bernard Prézelin, Flottes de combat : 2002, Rennes, Ouest-France, , 1153 p. (ISBN 2-7373-2887-X), p. 211-218
  23. Le Canada rétablit les désignations traditionnelles de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne et du Corps d’aviation royal canadien dans Salle de presse de la Défense nationale et Forces canadiennes, 16 août 2011, page consultée le 16 août 2011

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) David Jay Bercuson et Jack Granatstein, Dictionary of Canadian Military History, Oxford University Press Canada, (ISBN 0-19-541107-2)
  • (en) Gibert Norman Tucker, The Naval Service of Canada : Volume I : Origins and Early Years, Ottawa, King's Printer, (présentation en ligne, lire en ligne)
  • (en) Larry Milberry, Sixty Years : The RCAF and CF Air Command 1924–1984, Toronto, Canav Books, , 480 p. (ISBN 0-9690703-4-9)
  • (en) Mark Zuehlke, Canadian Military Atlas : Four Centuries of Conflict from New France to Kosovo, Douglas & McIntyre, , 228 p. (ISBN 978-1-55365-209-0)

Liens externes

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