Trannoy
Trannoy est un nom de famille notamment porté par :
- Alain Trannoy
- André Trannoy (1907 -1994), atteint de poliomyélite aux quatre membres à l’âge de dix-huit ans, est le fondateur en de l’Association des paralysés de France (APF) dont il fut président jusqu’en 1979.
Il est l'auteur du livre Le romantisme politique de Montalembert avant 1843, Paris, 1942.
- Gaston Trannoy et son fils Paul Trannoy, architectes
- Gustave Trannoy (né le à Paris et mort le à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), est un homme politique français. Il a été maire de Péronne (Somme).
- Michèle Coltelloni-Trannoy, professeur d'université française.
- Pierre Amable Jean-Baptiste Trannoy (1772-1833), chirurgien, professeur d'histoire naturelle à l’École centrale du département de la Somme, nommé en 1814 médecin des épidémies pour les arrondissements d'Amiens et de Doullens.
- Raphaël Trannoy, diplomate français.
Barons de Trannoy
Famille originaire de l'Artois éteinte en Belgique en 2006.
Une branche de la famille française Trannoy (le couple (de) Trannoy-Watteau) a été titrée baron par lettres patentes du roi Charles X en 1830, titre transmissible par primogéniture masculine[1]. Adrien Agapite, déjà né en Belgique, un des fils du baron Jean Antoine Stanislas Pascal de Trannoy, chevalier de l'ordre de Saint-Louis, s'est installé en Belgique et s'est marié à Louvain (Leuven) et y créa une branche belge admise en 1883 dans la noblesse belge. La famille des barons de Trannoy s'est éteinte en 2006 en Belgique[2]. Le nom de Trannoy a été joint, à la suite d'un souhait testamentaire, au patronyme de trois membres de la famille de Meeûs d'Argenteuil et à leurs descendants depuis 1953. La famille de Trannoy compte néanmoins encore de nombreux descendants français et belges. Les trois derniers barons furent trois frères, les trois plus jeunes fils du baron Paul de Trannoy[3] et de Savina de Knyff[4] :
- Henri de Trannoy (1879-1953), devenu baron en 1890 après le décès de son père
- Le général-baron Gaston de Trannoy (1880-1960), cavalier, président de la Fédération équestre internationale, conseiller communal de Villers-la-Ville, et père de trois filles[5]. Il obtint en 1923 concession du titre personnel de baron. Il avait épousé Ghislaine Dumont de Chassart. Par son mariage, il devint le beau-frère du chevalier Henry de Menten de Horne, autre oficier et cavalier célèbre.
- Monseigneur Jules, baron de Trannoy (1883-1970), protonotaire apostolique AIP, ancien aumônier militaire au 1er régiment de chasseurs à cheval (Belgique) pendant la première Guerre mondiale, aumônier de la Cour honoraire, etc. Il écrivit une étude sur Marie Pauline Jaricot et l'Œuvre pontificale de la propagation de la foi. Il est devenu baron en 1960 après le décès de son frère.
Liste de devises de familles belges Gaston de Trannoy choisit cette devise :" Deo regique fidelis ".
Autres :
- La place André-Trannoy du 13e arrondissement de Paris porte le nom d’André Trannoy (1907 -1994) depuis 2003.
- de Trannoyplein (ou square de Trannoy) à Tongerlo, Westerlo, province d'Anvers, Belgique
Références
- Baron de Ryckman de Betz, Armorial général de la noblesse belge, seconde édition de 1957
- État présent de la noblesse belge (2013), p. 243-244.
- Paul de Trannoy (nl)
- Famille de Knyff
- Gaston de Trannoy (nl)