Sonate K. 491

La sonate K. 491 (F.435/L.164) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 491
majeur
, Allegro, 87 mes.
K.490K.491 → K.492
L.163L.164 → L.165
P.483P.484 → P.482
F.434F.435 → F.436
XII 8 ← Venise XII 8 → XII 9
XIV 7 ← Parme XIV 8 → XIV 9
I 25Münster I 26 → I 27
13 ← Fitzwilliam 14 → 15

Présentation

La sonate en majeur K. 491, notée Allegro, est toute en pureté cristalline et l'un des sommets de toute l'œuvre de Scarlatti[1] avec les sonates K. 490 et 492, somptueux triptyque d'inspiration espagnole « qui groupe trois des plus belles sonates de l'œuvre de Scarlatti »[2].

La danse évoquée dans cette sonate est la séguédille sévillane (dès la mesure 4), déjà rencontrée notamment dans les sonates K. 239 et 376 :

Mesures 14 et suivantes on trouve les effets de trompette qui parsèment d'autres sonates, telles les K. 96 ou 358[3].


Premières mesures de la sonate en majeur K.491, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Début de la sonate, extraite du volume XIV du manuscrit de Parme.

Le manuscrit principal est le numéro 8 du volume XII de Venise (1756), copié pour Maria Barbara et Parme XIV 8 ; les autres sources manuscrites sont Münster I 26 et Vienne C 21[4].

Interprètes

La sonate K. 426 est parmi les plus jouées du répertoire. Au piano, elle est interprétée par Vladimir Horowitz (1964, Sony), András Schiff (1977, Hungaroton), Maria Tipo (1987, EMI), Sergei Babayan (1991, Piano Classics), Murray Perahia (1996, Sony), Mūza Rubackytė (2000, Lyrinx), Dejan Lazić (2008, Channel Classics), Boris Bloch (2013, Ars Produktion), Carlo Grante (2016, Music & Arts, vol. 5), Andrea Lucchesini (2018, Audite), Orion Weiss (2013, Naxos), Homero Francesch (2015, Tudor) et Angela Hewitt (2017, Hyperion).

Au clavecin, elle est enregistrée par Ralph Kirkpatrick (1954, Sony), Igor Kipnis (1968, Sony), Gustav Leonhardt (1970, DHM), Blandine Verlet (1975, Philips), Trevor Pinnock (1981, CRD ; 2014, Linn), Scott Ross (1983, Radio Canada/Les Disques SRC/CBC Records ; 1985, Erato)[5], Ton Koopman (1988, Capriccio), Andreas Staier (1991, DHM), Virginia Black (1993, United Recording), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 5), Jory Vinikour (2005, Delos Productions) et Pieter-Jan Belder (2014, Brilliant Classics, vol. 11).

L'ensemble The Cambridge Buskers en a réalisé une transcription pour flûte à bec et accordéon (1985, DG). La sonate est également très jouée par les guitaristes, en solo, en duo ou en quatuor, notamment par Alberto Mesirca (2007, Paladino Music) ; à deux guitaristes : par Julian Gray et Ronald Pearl (1995, Sono Luminus) et l'ensemble Siempre Nuevo (2013, ArcoDiva).

Notes et références

  1. Candé 2000, p. 614.
  2. Chambure 1985, p. 228.
  3. Kirkpatrick 1982, p. 226.
  4. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  5. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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