Sonate K. 492

La sonate K. 492 (F.436/L.14) en majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.

Sonate K. 492
majeur
, Presto, 108 mes.
K.491 ← K.492 → K.493
L.13 ← L.14 → L.15
P.442 ← P.443 → P.444
F.435 ← F.436 → F.437
XII 8 ← Venise XII 9 → XII 10
XIV 8 ← Parme XIV 9 → XIV 10
I 26Münster I 27 → I 28

Présentation

La sonate K. 492 est en triptyque avec les sonates K. 490 et 491[1]. La parfaite maîtrise d'écriture musicale est jointe à une remarquable économie de moyens[2]. Elle fait preuve d'une vigueur exceptionnelle et d'une grande énergie rythmique. C'est une danse de musique folklorique espagnole, toute empreinte de l'ambiance flamenca[3], où différentes danses sont évoquées comme la bulería, le fandango portugais et la tarentelle napolitaine où, typiquement, alternent le mode majeur et le mode mineur[4].


Premières mesures de la sonate en majeur K. 492, de Domenico Scarlatti.

Manuscrits

Le manuscrit principal est le numéro 9 du volume XII de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme XIV 9. Les autres sources sont Münster I 27 et Vienne C 22[5].

Interprètes

La sonate K. 492 est interprétée au piano notamment par Kathleen Long (1950, Decca), Marcelle Meyer, Aldo Ciccolini (1962), Anne Queffélec (1970, Erato), Christian Zacharias (EMI) et plus récemment Mūza Rubackytė (2000), Ievgueni Soudbine (2004, BIS Records), Angela Hewitt (2017), Federico Colli (2018), Margherita Torretta (14-, Academy Productions) et Elisabeth Brauß (Festivaldebüts, 2019, Ruhr festival, vol. 38).

Au clavecin l'interprètent, notamment Gustav Leonhardt (1970, DHM), Trevor Pinnock (1981, CRD ; 2014, Linn), Scott Ross (1983, Radio Canada/Les Disques SRC/CBC Records ; 1985, Erato ; concert 1986, INA/Diapason)[6], Kenneth Gilbert (1987, Novalis), Ton Koopman (1986, Capriccio), Andreas Staier (1990, DHM), Władysław Kłosiewicz (1997, CD Accord), Sophie Yates (1997, Chandos), Nicolau de Figueiredo (2001, Intrada), Kenneth Weiss (2002, Satirino), Pierre Hantaï (2002, Mirare, vol. 1) et nouvellement Justin Taylor (2018, Alpha).

Notes et références

  1. « Scott Ross et Domenico Scarlatti », sur France Musique (consulté le ).
  2. Chambure 1985, p. 206.
  3. Candé 2000, p. 614.
  4. Hewitt 2017, p. 12.
  5. Kirkpatrick 1982, p. 472.
  6. Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )

Sources

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