Saussemesnil

Saussemesnil ou Sauxemesnil ou Sauxemesnil-Ruffosses[1] est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 880 habitants[Note 1].

Sauxemesnil redirige ici.

Saussemesnil

L'église Saint-Grégoire.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Jean-Marie Dorey
2020-2026
Code postal 50700
Code commune 50567
Démographie
Gentilé Sauxemesnillais
Population
municipale
880 hab. (2018 )
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 12″ nord, 1° 29′ 02″ ouest
Altitude Min. 60 m
Max. 175 m
Superficie 21,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Cherbourg-en-Cotentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Valognes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saussemesnil
Géolocalisation sur la carte : Manche
Saussemesnil
Géolocalisation sur la carte : France
Saussemesnil
Géolocalisation sur la carte : France
Saussemesnil
Liens
Site web www.sauxemesnil.fr

    Géographie

    La commune est au nord de la péninsule du Cotentin. Elle est composée des deux bourgs (et historiquement, deux paroisses) bien distincts de Saussemesnil (formé par les habitations du hameau Dorey, du hameau de l'Église et du Calvaire) et Ruffosses, distants de 4,5 km environ et d'importances comparables, à mi-distance desquels est sis un hameau composé de la mairie, de la salle communale, et de l'école maternelle. Une école primaire est en activité au bourg de Ruffosses. Les deux villages sont particulièrement bien équipés en commerces de proximité : bar, épicerie, dépôt de pain à Saussemesnil, boulangerie-pâtisserie, épicerie, bar et restaurant à Ruffosses.

    Le hameau du Calvaire est à 7,5 km au nord de Valognes, à 14 km à l'ouest de Quettehou, à 15 km au sud-ouest de Saint-Pierre-Église et à 15 km au sud-est de Cherbourg-en-Cotentin[2].

    Ruffosses, dont le développement fut lié à la déforestation d'importantes sections de la forêt de Brix, n'a jamais été une commune à part entière. Cependant, jusqu'au milieu des années 1990, un système de sectionnement électoral imposant aux administrés de Ruffosses et Saussemesnil d'élire des conseillers municipaux de leurs villages respectifs favorisait un certain équilibre de la représentation des deux sections au conseil municipal. Les deux bourgs ont chacun leur monument aux morts.

    La commune s'étend jusqu'aux bois de l'Ermitage et de Roudoux à l'ouest, du Coudray au nord, de Barnavast à l'est et du Piège au sud. Le paysage est vallonné et typiquement bocager, l'altitude variant entre 60 mètres à la sortie de la Gloire du territoire au sud et 175 mètres en limite ouest à la Sorellerie, un des points culminants du Nord-Cotentin, dépassé de quelques mètres seulement par les hauteurs de la Hague.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 906 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 13 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saussemesnil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67,9 %), forêts (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), terres arables (6,3 %), zones urbanisées (2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la paroisse est mentionné pour la première fois vers 1125 sous la forme Saxemaisnil (cart. Mbg f 113 ) puis à nouveau sous cette forme de 1159 à 1180 et enfin sous la forme latinisée Sausemesnillo, à l'occasion d'un procès en contre Montaigu-la-Brisette, paroisse voisine au sujet des dîmes novales, c'est-à-dire l'impôt levé par l'Église sur les terres nouvellement défrichées.

    Pour Jean Adigard des Gautries, repris par Albert Dauzat et Charles Rostaing[24], François de Beaurepaire[25] et René Lepelley[26], il s'agit d'un nom de personne norrois Saxi, qui a aussi donné son nom à Saucemare ancien microtoponyme à Sauxemesnil (homonyme par exemple de trois différents Saussemare en Seine-Maritime)[27]. On retrouve le même type anthroponymique Saxi dans Saussetour à Fresville (Sauxetorp fin XIIe siècle), Sauxtour à Théville (Sauxetourp 1292), qui ont tous deux leurs exacts correspondants en Scandinavie, Mesnil-Saulce à Fresney-le-Vieux (Calvados, Mesnil-Saxe 1228), ainsi que dans les Sassetot-le-Mauconduit et Sassetot-le-Malgardé (Sauxetot v. 1210) de Seine-Maritime. Tous ces toponymes sont exclusivement normands et présentent des formes anciennes avec -x- ayant dans certains cas, évolué en [s]. L'élément sax- / saux-, le plus souvent associé à un appellatif d'origine norroise (-tot, -torp, -mare) exclue l'ancien français sausse, sauce « saule ». Enfin, l'appellatif -mesnil entre la plupart du temps en composition avec un nom de personne, sauf dans les cas ou il est associé à un adjectif roman aisément reconnaissable.

    Le gentilé est Sauxemesnillais[28].

    Histoire

    Un front continu de défrichement pendant cinq siècles

    C'est grâce à ce contentieux sur les dîmes novales qu'on peut suivre pas à pas le développement de la paroisse, la règle étant simple : le clergé ne prélève qu'à partir du moment où la terre a été réellement mise en valeur, ce qui constitue pour nous un marqueur intéressant. Si procès il y a, c'est d'une part parce que plusieurs ecclésiastiques se disputent la récolte (abbé de Montebourg, curé de Sauxemesnil, chapitre de Coutances) et d'autre part en raison du caractère confus du front de défrichement percé d'enclaves et de chemin creux. Comme si la progression avait été stoppée net dès le début, c'est alors vers le nord-ouest, l'ouest et le sud ouest que la paroisse s'est agrandie au fil du temps, agrandissements épaulés par des sanctuaires périphériques (Saint Martin à l'If, Ruffosses). L'histoire du peuplement marque une pause très sensible de la fin du XIVe siècle jusqu'au milieu du XVe siècle : cette partie de la presqu'île a été très durement touchée par le « grand vuydement » de 1378 imposé par la Couronne, nom donné à la politique de la terre brûlée pratiquée en Nord-Cotentin pour ralentir l'avancée anglaise dont les exactions ont probablement chassé devant elle les récalcitrants au départ. Et il y a tout lieu de penser que ceux qui n'ont pas déguerpi ont été malmenés ou enrôlés de force par les soudards et les brigands qui infestaient les bois environnants. Les indices fiscaux dont on dispose pour cette période sont assez accablants. Le pays est comme vidé durablement de sa population. C'est à la fin de cette époque de malheurs que dans un souci de reconstruction la Couronne a octroyé ou confirmé en 1461 aux habitants de cette partie du Cotentin des droits d'usage qui les autorisaient à prélever de la terre à pots. Ces droits ne visaient pas particulièrement Sauxemesnil dont le nom n'est même pas cité dans l'acte. Les intéressés se sont dépêchés d'affirmer que ces droits étaient antérieurs au débarquement anglais de 1407 mais si leurs déclarations ne prouvent rien, cela fait toujours plaisir.

    La seconde histoire de Sauxemesnil commence véritablement avec le premier tiers du XVIe siècle, c'est-à-dire un peu avant Gilles de Gouberville. Les mentions les plus anciennes d'implantation de défricheurs nommément connus nous placent dans le giron de la sergenterie Pinel, dont le ressort présidait déjà à la reconnaissance des droits en 1461. Les autres intervenants sont les Laîné, famille la plus ancienne connue dans cette contrée et dont l'un des ancêtres Thomas Laîné était titulaire d'une vaquerie à son nom qui renvoie à d'autres droits d'usage. Il est temps de parler des fieffes faites par adjudication sur les lisières du Domaine royal. Le XVIe siècle a été un siècle d'émergence du droit forestier et de l'administration mise en place pour l'appliquer. Cette émergence a été contrecarrée par les besoins financiers de la monarchie jamais à court d'expédients pour se renflouer en période de guerre civile. Un de ses expédients consistait à organiser de grandes braderies locales en faveur des populations riveraines de la forêt avec le but doublement louable de mettre en valeur des portions de « terres vaines et vagues » désormais inutiles et de fixer des populations enclines à se servir elles-mêmes sans penser au lendemain. Le fait est que ces adjudications étaient faites par les commissaires du roi envoyés exprès à cet effet et que les premiers acquéreurs de ces lots de terres à mettre en valeur étaient les officiers de Valognes qui étaient en même temps seigneurs dans les paroisses environnantes. La liste est longue de ceux d'entre eux qui en ont croqué, le tour de passe passe consistant à tromper son monde sur les surfaces et la qualité des portions mises en vente. L'astuce consistant à sous-concéder à ses propres vassaux des lots de terre où il était précisément interdit de bâtir et au grand jamais d'y construire des fours dont on devine le risque incendiaire. Un peu comme dans la sous-traitance de sous-traitance aujourd'hui et leur cahier des charges, les clauses premières du contrat ont été oubliées à la première sous-concession. On va ainsi vu rapidement se créer de véritables hameaux de tuiliers et potiers dont l'administration centrale n'a découvert qu'un siècle plus tard l'existence, lors de l'inspection générale appelée Réformation menée ici par Guy Chamillart et son lieutenant.

    Potiers de Saussemesnil

    Réunion de plusieurs hameaux potiers implantés pendant les dernières vagues de défrichements, la paroisse a été avec Néhou et Vindefontaine l'un des principaux centres potiers du Cotentin de la fin du Moyen Âge jusqu'au début du XXe siècle, encouragé par les seigneurs locaux qui, en tant qu'officiers des Eaux et Forêts auraient dû empêcher la construction des fours à pots dans les lisières, tels Gilles de Gouberville. De vastes tribus potières répondant au nom de Mouchel, Lepoittevin et Vallognes dans se sont concentrées dans quatre hameaux longeant les frontières occidentales de la paroisse : le Grand et Petit Hameau Mouchel près de Monvason, les Rabusquets à l'ouest et Sicqueval à la limite de Tamerville.

    Une sorte de monopole familial fondé sur les alliances matrimoniales entre clans dominants excluant de fait les intrus. C'est en partie pour cette raison qu'à la différence des centres potiers de Vindefontaine et de Ger, Saussemesnil est une communauté potière non statuée, c'est-à-dire tout sauf une corporation réglementée par des statuts : les seuls titres justificatifs de cette communauté sont usagers, c'est-à-dire qu'elle n'existe que pour le droit de prendre de la terre à pots dans la "Haye de Valognes" (Négreville) et du « bois morgu ou à demy pourry » dans la forêt de Brix. Droit pour lequel un prévôt des potiers de Saussemesnil levait le paiement d'une rente au Domaine royal dès les années 1550. En principe les droits d'usage avaient été abolis depuis le Code forestier mais on avait fait exception pour certains cas comme Saussemesnil et Néhou à condition de limiter l'activité à un four, un hameau et un chef de famille : 2 pour les Mouchel, 1 pour les Lepoittevin et un pour les Vallognes. Ces dispositions imposées par jugement en 1674 n'ont jamais été appliquées par une entente immédiate entre potiers interdits et privilégiés à coups de vente fictives, de rotations de jouissance du four entre frères puis cousins et enfin de constructions de four dans les lisières. En 1782, le centre comprend une dizaine de fours et 32 artisans potiers. Le caractère sauvage des lisières, l'homonymie généralisée et la complicité des autorités locales (les seigneurs de Saussemesnil furent longtemps officiers des Eaux et Forêts de Valognes et les Mouchel se font recruter comme gardes-bois) ont été le plus sûr des abris.

    Même si toutes ne sont pas potières, chaque tribu se divise en clans distincts reconnaissables au port d'un avernom, c'est-à-dire un surnom clanique et héréditaire. On a compté plus d'une centaine d'avernoms pour les seuls Mouchel. On a des raisons de penser que la consanguinité assez forte (6 % des mariages) n'est pas seulement liée à la nécessité de verrouiller la profession à tout mariage étranger, au besoin de se rapprocher d'un four à pots légal ou de trouver un lignage qui légitime l'activité (les 3/4 de la profession sont des illégaux). La poterie n'est qu'un élément d'une conception ancienne et très élargie de la famille dont les activités sont étrangement complémentaires et analogues à celle d'une entreprise (atelier de potier, cabaretier, adjudicataire des bois, garde forestier, etc.) On pense même qu'en faisant travailler les frères, cousins et beaux-frères, la profession pratique le micro-crédit et évite le salariat parce que les prix de vente de la vaisselle sont désespérément bas et supportent très difficilement la concurrence des autres matériaux. C'est probablement une des raisons de sa survie prolongée franchissant sans encombre la Révolution et la disparition des privilèges et n'acceptant définitivement les intrus qu'à condition qu'ils épousent des filles de la Tribu potière fondatrice, celle des Mouchel dit Les Riettes dont descendit la majorité des clans potiers et qui a partie liée avec l'église locale puisque plusieurs de ses descendants ont pratiqué la statuaire religieuse.

    Population et société

    Onomastique et homonymie

    Au début du XIXe siècle, 45 % des presque 2 000 habitants se nomment Mouchel, Lepoittevin ou Vallongnes. S'y ajoute une homonymie des familles de second rang (en effectif) comme les Touraine et Vautier, et parfois à cheval sur plusieurs paroisses comme les Leblond.

    Il est clair que ce sont les défrichements et non pas la poterie qui sont à l'origine de cette agglutination de populations auxquelles la forêt procure tantôt le bois, tantôt la pâture (illégale) le travail salarié (dans les ventes) tantôt les terres à défricher quand les lisières sont suffisamment saccagées pour être bradées.

    L'apparition des surnoms est parallèle aux vagues de défrichement, à une vingtaine d'années près, comme s'il avait fallu prendre en compte l'installation d'une génération autour d'un hameau. Les premiers surnoms du XVIe siècle n'ont pas tenu plus d'une génération peut-être à cause de la guerre de la Ligue dans laquelle Saussemesnil est impliqué activement. Les Hervieu, seigneurs de Sauxemesnil au bord de la ruine ont en effet à plusieurs reprises pris les armes pour bouter tantôt les Anglais fidèles soutiens des Protestants puis les troupes royales de Cherbourg lorsque le Roi de France lui-même fut protestant. Un échec sanglant en 1593 devant les portes de Cherbourg laisse plusieurs centaines de victimes sur le terrain. Des Mouchel, Raynel Gréard et Hamon figurent dans la liste des comploteurs qui ont suivi leurs maîtres lors de ce coup manqué.

    La seconde vague est celle du milieu du XVIIe siècle à laquelle correspondent les plus anciens avernoms, surnoms héréditaires et claniques par opposition aux sobriquets individuels qui s'éteignent avec leur titulaire. Dans la pratique, l'individu est appelé par son surnom précédé ou non par son prénom. Ils prennent leurs sources dans le nom d'une terre (Vallongnes dit Laforge, propriétaires de la parcelle de la forge Berryer, Mouchel dit Muscadin propriétaires du jardin Muscadin) d'une ferme louée (Mouchel dit Latourelle), d'un seigneur dont on est fermier (Mouchel dit Grenneville / Grainville), du hameau d'origine (Lepoittevin dit Rabusquets : du verbe rabutchir employé pour le travail de la terre, Mouchel dit Lasablonnière : le sablon était imposé aux métayers de Sauxemesnil pour amender le sol trop acide, Vallongnes dit Rombisson : le Rond Buisson était un bosquet détaché des reins de la forêt de Brix) de la profession d'origine (Mouchel dit Le Querrier, puis Leguerrier du verbe querrir qui signifie transporter, Lepoittevin dit Tronche, du verbe troncher qui signifie couper le bois) du souvenir de l'ancêtre (Mouchel dit Grand Robert, Leblond dit Maro) ou d'un défaut familial supposé héréditaire (Mouchel dit Gros Dos, Vallongnes dit Les Gros Yeux), ainsi que, plus curieusement, dans le nom de famille de l'épouse (Mouchel dit Lecappelain, du nom de leur mère).

    Il arrive qu'un surnom maternel bascule vers un autre clan (les Mouchel dit Drillot dit Latourelle et dit Cauco), ou qu'il mute à cause du découplage entre l'oral et l'écrit (Les Mouchel Leguerrier et les Mouchel dit Carrière, descendaient ainsi des Mouchel Lequerrier, l'origine du mot a été oubliée; Les Mouchel dit Les Riettes sont les descendants des Mouchel l'Orillette par référence au tènement de l'Oraille, c'est-à-dire l'orée de la forêt où le clan a fait souche).

    Structure sociale et foncière

    En 1754-1755, la population sauxemesnillaise est composée de 345 propriétaires exploitants et 14 fermiers répartis sur une superficie de près de 1 400 acres de terre labourable et 270 vergées de prairie, le tout de fonds médiocres et plutôt maigre en labour selon les commentaires du personnel de l'Intendance de Caen. La chose est confirmée par le nombre important de fours à chaux (illégaux) implantés dans les limites de la paroisse : les sols forestiers sont acides et nécessitent d'être amendés. Les travaux de Charles Butel sur la commune au siècle suivant confirment une forte densité de petits et moyens exploitants condamnés à des activités professionnelles complémentaires à la fois par la faible superficie par tête, un parcellaire à mailles fines, la proximité tentante de la forêt et la qualité très inégale des sols de plus en plus gorgés d'eau et d'argile à mesure qu'on s'avance en direction du Grand Bosq. Mais pour être exact, on doit dire aussi qu'une part importante de la communauté potière ne fait pas des pots parce qu'elle a besoin d'un revenu complémentaire mais d'abord et avant tout pour le maintien du privilège en droit sinon en fait. Tout indique que la rentabilité de la profession parait notoirement critique à cause de la petite taille des fours et du prix du bois en constante augmentation au cours du XVIIIe siècle. La quinzaine de grosses fermes est constituée de façon classique par les fermes des seigneurs locaux (Hervieu, Muldrac) qui se partagent la paroisse et résident le plus souvent dans leur hôtel particulier à Valognes. Une partie de ces fermiers sont aussi fermiers des dîmes pour les prieurs, curés, abbés et Chapitre de Coutances qui prélèvent leur juste part des récoltes sur les défrichements à coups de procès-fleuves. Ils sont tout naturellement proches des familles de meuniers (les Lecorps et les Touraine au XVIIe siècle, les Bertault au siècle suivant)installés sur les rives de la Gloire et ses affluents. De façon plus originale certains de ces fermiers sont aussi des descendants de ces défricheurs potiers (Mouchel dit Vichard descendants des Mouchel dit Leguerrier, Mouchel dit Lafosse) qui ont tellement fait leur pré carré qu'ils peuvent laisser le métier de la poterie à des collatéraux ou à des beaux-frères homonymes. Tout se passe comme si la poterie, les défrichements continuels et les métiers de la forêt servaient de retardateurs à l'exode rural grâce à ce jeu séculaire de solidarité lignagère[29].

    Héraldique

    Les armes de la commune de Saussemesnil se blasonnent ainsi :
    Taillé : au 1er d'azur au pot à une anse au naturel senestré, en chef, d'une lettre S capitale de gueules, au 2e de sinople à deux peupliers au naturel rangés en barre, celui du chef plus épais, adextrés, en pointe, de la lettre R capitale de gueules, le tout soutenu d'une plaine d'azur ; au bâton en barre de gueules brochant sur la partition[30].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Gilbert Février    
    mars 2008[31] mars 2014 Geneviève Huet SE rédacteur territorial
    mars 2014[32] mai 2020 Joël Diesny SE retraité
    mai 2020[33] En cours Jean-Marie Dorey SE technicien Orano
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[34].

    Démographie

    Évolution démographique de l'Ancien Régime à aujourd'hui

    Population de Saussemesnil en nombre de feux[35]

    • 1431 : 38
    • 1521 : 62
    • 1652 : 178
    • 1695 : 250
    • 1713 : 380 (?)
    • 1727 : 293
    • 1789 : 349

    Sur la base finale de quatre habitants par feu en moyenne, sachant que Saussemesnil n'a pas achevé sa transition démographique à la fin de l'Ancien Régime (taux d'accroissement naturel 1792 = 3 %). En 1793, le recensement compte 1 294 habitants. La forte croissance de population à la fin du XVIIe siècle et au milieu du XVIIIe siècle est à mettre en relation avec les vagues de défrichements de la forêt de Brix. D'autre part les adjudications forestières de la Maîtrise des Eaux & forêts de Valognes introduisent à Saussemesnil un surcroît de population qui n'est pas durablement attachée à la paroisse et qui vit des petits métiers du bois dans des conditions difficiles, souvent des bijudes ou cabanes au fonds des clairières. Cette situation explique en partie le maintien prolongé d'une mortalité élevée. C'est aussi pourquoi les statistiques de la période sont encore plus sujettes à caution que d'habitude. La paroisse reste très fortement endogame (plus de 80 % des mariages). La prédominance de Saussemesnil vis-à-vis de ses voisines lui a valu à titre éphémère pendant la Révolution le rang de chef-lieu de canton.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

    En 2018, la commune comptait 880 habitants[Note 8], en diminution de 4,03 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    C'est en 1831 que Saussemesnil a atteint son maximum démographique avec 2 011 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2941 6381 8201 8782 0111 8231 9121 8321 845
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7671 6761 6651 4361 4591 3851 3361 2301 198
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1551 0711 061915911873925923847
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    762726681772853915917917925
    2017 2018 - - - - - - -
    884880-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame-des-Anges de Ruffosses.
    La statue de la Sainte-Trinité.
    • L'église Saint-Grégoire : consacrée au pape Grégoire Ier, elle est édifiée après la bataille d'Hastings, dans le style roman dont elle conserve le plan en croix latine, un arc triomphal, des chapiteaux, des modillons et une partie de sa nef. Remaniée et agrandie durant les XIVe et XVe siècles, avec une sacristie adjointe au XVIIIe siècle. Elle est composée d'une nef de cinq travées et d'un chœur à trois travées, voûtés d'ogives qui reposent sur des culots sculptés représentant des visages. La croisée du transept est surmonté d'un clocher en bâtière daté de 1504 et restaurée en 1946[40] après les dégâts subis à la Libération, orné d'un cadran solaire. Elle conserve une statue en pierre de son saint patron en tiare à l'extérieur (XVe siècle), ainsi que d'une Vierge à l'Enfant (XVIe siècle), une Trinité en albâtre (XVe siècle, classée au titre d'objet aux monuments historiques[41]), et un saint Laurent (XVIIe siècle) à l'intérieur[42]. À voir également l'ornementation de l'escalier et de la tribune.
    • L'église Notre-Dame de Ruffosses du XIXe siècle.
    • L'ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande du XVe siècle, aujourd'hui à usage de grange, au hameau de la Chapelle à Ruffosses.
    • Les châteaux de l'Ermitage et de Rochemont : construits face à face, par le Consul Lebrun sous l'Empire, ils sont réunis par une grande allée[43].
    • Le château de Montvason à Ruffosses.
    • Le château de Saussemesnil ou la Grande Maison. Cet ancien château seigneurial reconstruit au XVIIIe siècle[44], comprend deux ailes et sa façade est ponctuée d'un pavillon central en avancée, surmonté d'un fronton triangulaire.
    • Le calvaire de l'If : situé à l'entrée du domaine du prieuré Saint-Martin-de-l'If, aujourd'hui exploitation agricole, cette croix en pierre blanche arbore en dessous du Christ un blason armorié, timbré d'un casque taré de front à sept grilles, signe de marquisat, avec les armes gravées de la famille Louvel, « de gueules au léopard d'argent[45] ».
    • Sources de la Gloire, à Ruffosses.

    Personnalités liées à la commune

    • François Mouchel dit Lamare, potier-statuaire, né en , décédé en , fils du potier Léonard Mouchel dit Lamare et Marie Joret. On lui attribue plusieurs statues d'églises dans les environs et il y a une facture signée de lui pour la réalisation de la couverture (tuiles faîtières à dentelles) du château de Pont-Rilly en 1770. C'est par ailleurs le syndic de la communauté des potiers de Sauxemesnil pendant le conflit qui a opposé la profession aux concessionnaires de la forêt de Brix entre 1772 et 1782. Il s'est donc rendu à Rouen avec les frères Lepoittevin dit Rabusquets pour plaider la cause de leurs droits d'usage. A été interrogé par la justice au début de l'année 1782 après l'agression contre le garde Robert Souveraine.
    • Nicolas Mouchel-Cauco dit Colin Cauco, né en 1794, décédé en , potier-statuaire, fils de Jean-Louis Grégoire Mouchel Cauco et de Jeanne Françoise Thérèse Mouchel dit Lamare, c'est-à-dire parent du précédent. Ses contemporains ont dit ses dons remarquables et sa faculté d'imiter tout modèle qui lui était présenté, ce qui n'a pas empêché qu'il soit mort misérablement. La fontaine récemment achetée par le musée de Normandie est signée de lui.
    • Jean-Baptiste, comte Lebrun de Rochemont (1736-1822), sénateur du Premier Empire et frère du consul Charles-François Lebrun (1739-1824), architrésorier de l'Empire, propriétaire du château de Rochemont.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Nom retenu pour le site officiel de la commune.
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Gonneville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Saussemesnil et Gonneville-Le Theil », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Gonneville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Saussemesnil et Cherbourg-en-Cotentin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Cherbourg – Maupertus - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Dictionnaire étymologique des noms de Lieux en France, éditions Larousse, 1968.
    25. Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard, 1986 (ISBN 2-7084-0299-4).
    26. Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Presses universitaires de Caen, 1996.
    27. En revanche, Sausseuzemare-en-Caux et Sausseuzemare-en-Bray contiennent le nom du saule, sausse en ancien français, resté dans certains dialectes, d'où sausseuse « sauleuse » c'est-à-dire « aux saules ».
    28. « Ouest-france.fr - Mairie de Saussemesnil » (consulté le ).
    29. Sources : Archives départementales du Calvados, Intendance, C 288 et C 4384 ; Charles Butel, Étude démographique et socio-professionnelle de deux communes rurales du Cotentin, Saussemesnil et Yvetot-Bocage, (1841-1914), mémoire de maîtrise, Université de Caen, 1983.
    30. « 50 567 Sauxemesnil (Manche) », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).
    31. « Geneviève Huet a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    32. « Joël Diesny a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    33. « Saussemesnil. Jean-Marie Dorey, nouveau maire, a été élu », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    34. « Saussemesnil (50700) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    35. Sources : Archives départementales du Calvados : Sous-série 4C 263 (Bureau des finances, taille) Intendance, C 288 et Archives départementales de la Manche : Registres paroissiaux de Sauxemesnil ; Archives nationales D IV bis 151).
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    40. Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-9139-2038-5), p. 180.
    41. « bas-relief : La Trinité (ou la Rédemption des âmes ?) », notice no PM50001102, base Palissy, ministère français de la Culture.
    42. « L'église Saint-Grégoire de Sauxemesnil », La Presse de la Manche, , p. 5.
    43. Girard et Lecœur 2005, p. 32, 270.
    44. Girard et Lecœur 2005, p. 232.
    45. Collectif, Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 163.

    Bibliographie

    • Julie Fontanel, Le Cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, étude et édition critique, Saint-Lô, Archives départementales de la Manche, 2003.
    • Abbé Lerosier, Histoire paroissiale de Sauxemesnil,c. 1895 (manuscrit)
    • Stephen-Chauvet (Dr.) « La céramique bas-normande ancienne », Mortain, 1950 et la Normandie ancestrale, 2 volumes, Bayeux, 1951.
    • Michel de Boüard, L'Artisanat en Normandie, éditions Mars & mercure, 1978.
    • Patrice Mouchel-Vallon, Travail, familles et poterie en Nord-Cotentin, analyse comparée des communautés potières de Sauxemesnil et Néhou à partir d'une reconstitution de leur milieu familial et professionnel, Saint-Lô, Société d'histoire et d'archéologie de la Manche, 2002.

    Voir aussi

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