Santenay (Côte-d'Or)

Santenay, parfois nommée Santenay-les-Bains, est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

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Santenay

Église paroissiale.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Guy Vadrot
2020-2026
Code postal 21590
Code commune 21582
Démographie
Population
municipale
893 hab. (2018 )
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 49″ nord, 4° 41′ 53″ est
Altitude Min. 211 m
Max. 522 m
Superficie 10,36 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ladoix-Serrigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Santenay
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Santenay
Géolocalisation sur la carte : France
Santenay
Géolocalisation sur la carte : France
Santenay

    Géographie

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    Hameau de Saint-Jean

    Transport

    Voir la gare ferroviaire Santenay-les-Bains.

    Urbanisme

    Typologie

    Santenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (38,7 %), forêts (17,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,9 %), zones urbanisées (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), terres arables (7,6 %), prairies (3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Communes limitrophes

    La Rochepot Saint-Aubin Chassagne-Montrachet
    Dezize-lès-Maranges (Saône-et-Loire) N Remigny (Saône-et-Loire)
    O    Santenay    E
    S
    Cheilly-lès-Maranges (Saône-et-Loire) Chassey-le-Camp (Saône-et-Loire)

    Histoire

    Guillaume de Digoine est seigneur de Santenay en partie post mortem en 1507. Son épouse Emilainne Damas décède en 1516. Leur fils Philibert de Digoine, écuyer à Couches (Saône-et-Loire), époux (en secondes noces ?) de Barbe de Thenay, est seigneur de Santenay en 1530. Sa veuve y conserve des biens en 1569. Il se peut que l'emprise féodale de la famille de Digoine ne porte que sur une rue du village. Leurs deux fils Claude et Lazare de Digoine sont à leur tour seigneurs de Santenay en 1569. Le premier des deux vit en réalité à Sampigny en 1583.

    Héraldique

    Blasonnement :
    « D'or à la bande de gueules chargée de trois croisettes d'argent accompagnée de deux tourteaux, un en chef fascé ondé de six pièces d'argent et d'azur, un en pointe de gueules rempli d'argent chargé d'une grappe de raisin aussi de gueules».

    Politique et administration

    Civile

    Civile

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mai 2020 En cours Guy Vadrot    
    octobre 2006 Mai 2020 Henri Tudéla    
    1997 août 2006 Dany Dubromel    
    1983 1997 Henri Chaussin    
    1972 1983 Philippe Bourderiou    
    1952 1972 Laurent Mussillon    
    1945 1952 Victor Bresson    
    1940 1944 Cyprien Pierre Maufoux   Nommé conseiller départemental en 1942[8]
    1934 1940 Camille Nie    
    1919 1934 Prosper Maufoux    
    1909 1919 Jean-Baptiste Roux    
    1900 1909 Phlibert Tremeau    
    1892 1900 Louis Isidore Lequin    
    1891 1892 Joseph Prevost    
    1888 1891 Louis Isidore Lequin    
    1884 1887 Claude Vollot    
    1870 1884 François Dubois    
    1870   Guillaume Letorey-Duvault    
    1870   Jacques Marie Duvault-Blochet    
    1865 1870 Jules Millard de Montrion    
    1852 1864 Philippe Ridard    
    1850 1852 Hugues Abore-Belin    
    1849 1850 Claude Renaud    
    1848 1849 Guillaume Letorey-Duvault    
    1841 1848 Charles Delonguy-Jannin    
    1840 1841 Le Conte de Dree    
    1831 1840 Jacques Marie Duvault-Blochet    
    1825 1830 Jacques Parigot de Santenay    
    1821 1825 Simon Maire    
    1820 1821 Jean-Baptiste Delonguy    
    1816 1820 Simon Maire    
    1815 1816 Jean-Baptiste Delonguy    
    1814 1815 Simon Maire    
    1813 1814 Hugues Verbeaux    
    1808 1813 Jean-Baptiste Delonguy    
    1795 1808 Nicolas Sorine    
    1792 1795 Henry Blochet    
    1790 1792 Jean Cornette    

    Taxes locales

    Habitation Foncier bâti Foncier non bâti Professionnelle
    2005/2006/2007 4,79 % 8,65 % 10,47 % 4,65 %

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2018, la commune comptait 893 habitants[Note 2], en augmentation de 5,93 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    1 2001 2771 3571 4051 5701 5431 0531 5331 448
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 8771 5601 5611 6021 5441 5601 4931 5121 502
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 4401 4121 2021 1831 1121 1111 1941 2471 072
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    1 0071 0081 0141 008904847839859892
    2018 - - - - - - - -
    893--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Château Philippe le Hardi.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Jean de Narosse.

    Personnalités en rapport avec Santenay

    • Louis Sauvageot (1842-1908), architecte.
    • Gaston Variot (1855-1930), médecin français des Hôpitaux de Paris qui repose au cimetière de Santenay[13].
    • Edmond Jacquelin, (1875-1928), roi des vélodromes parisiens, est né à Santenay. Il fut champion de France de vitesse 1896, 1900 et 1902, champion du Monde 1900 (2e en 1901 et 3e en 1896).

    Maison de la Confrérie du Saint-Sacrement

    La confrérie du Saint-Sacrement assure sous l'Ancien Régime l'entraide entre fidèles et les secours aux nécessiteux. Elle est propriétaire à Santenay au sein du quartier de la Crée, d'une maison entourée de vignes. Le rez-de-chaussée est occupé par un cellier où la confrérie abrite pressoir et cuves. Les salles de l'étage sont réparties entre la confrérie qui s'y réunit et le recteur qui y habite et y tient son école. En 1685, la maison est donnée à la fabrique, c'est-à-dire à la paroisse.

    Lors de la Révolution, les biens ecclésiastiques sont nationalisés. Les biens de la fabrique sont transférés à la commune qui décide d'en faire la mairie tout en lui conservant ses fonctions d'école. À partir de 1795, la maison accueille aussi les filles et une institutrice.

    Avec le Concordat de 1802, la fabrique reprend possession de la maison. Lorsqu'en 1850, une école communale est créée à Santenay-le-Bas, la fabrique confie l'éducation des garçons de Santenay-le-Haut et de Saint-Jean aux Petits frères de Marie.

    Avec la séparation de l'Église et de l'État, l'école libre est fermée en 1906. Devant les protestations des habitants, la commune rouvre une école primaire mixte à classe unique et la maison de la confrérie est attribuée à la commune.

    Lorsque celle-ci construit une nouvelle école entre Santenay-le-Haut et Santenay-le-Bas, l'école qui n'accueillait plus que 12 élèves en 1967 est fermée et la maison est vendue après avoir été consacrée pendant plus de trois cents ans à l'enseignement.

    Espaces verts

    Vignoble

    C'est une commune viticole, où est notamment produite l'appellation d'origine contrôlée Santenay. La viticulture est une activité majeure de la ville.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 24 mars 1943, (https://gallica.bnf.fr/services/image/highlighter/ark:/12148/bpt6k96143106/f6.image.r=canton%20.highreslire en ligne]).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Un médecin originaire de Saône-et-Loire à l'honneur au musée de l'Assistance publique de Paris », article de Lucien Taupenot (alias Luc Hopneau) paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 61 (automne 1985), pages 8 à 10.

    Voir aussi

    Galerie photos

    Liens externes

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