Meilly-sur-Rouvres

Meilly-sur-Rouvres est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ne doit pas être confondu avec Rouvres-sous-Meilly.

Meilly-sur-Rouvres

Mairie et école
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté de communes de Pouilly-en-Auxois - Bligny-sur-Ouche
Maire
Mandat
Joël Thomas
2020-2026
Code postal 21320
Code commune 21399
Démographie
Population
municipale
205 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 12′ 27″ nord, 4° 33′ 48″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 454 m
Superficie 14,91 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Meilly-sur-Rouvres
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Meilly-sur-Rouvres
Géolocalisation sur la carte : France
Meilly-sur-Rouvres
Géolocalisation sur la carte : France
Meilly-sur-Rouvres

    Sa mairie est située dans le même bâtiment que celle de sa voisine Rouvres-sous-Meilly sur son territoire, à quelques mètres de la limite entre les deux communes.

    Son église Saint Agnan est aussi celle de Rouvres-sous-Meilly et est située près des mairies de l'autre coté de la départementale 944.

    Géographie

    Hydrographie

    La commune de Meilly-sur-Rouvres est à l'intersection des trois bassins versants du Rhône, de la Loire et de la Seine. Le point de partage des eaux entre la Manche (par la Seine), l'océan Atlantique (par la Loire) et la mer Méditerranée (par la Saône puis le Rhône) est situé à la jonction de la D 981 et de la rue de la Vachère (un chemin communal qui descend à Meilly), au bout de la « Pièce du Pâtis » à 439 m d'altitude. Ses coordonnées sont 04° 32' 54" de longitude est et 47° 12' 12" de latitude nord[1] (47° 12′ 12″ N, 4° 32′ 54″ E ).

    Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

    (liste non exhaustive)

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Meilly-sur-Rouvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,8 %), forêts (29,4 %), terres arables (28,3 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Vers 1730 le domaine de Maconge, Rouvres et Meilly est acquis par Jean Pâris de Monmartel[9], conseiller d’État, qui paye 722 000 livres pour Thoisy-le-Désert, Châteauneuf et les 3/4 de Vandenesse en plus des trois lieux précités[10]. Deux foires sont établies en 1587 et un marché le mardi[11].

    Politique et administration

    Civile

    Civile

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001   M. Camille Beaubis    
    mars 2014   M. Joël Thomas SE  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2018, la commune comptait 205 habitants[Note 3], en augmentation de 10,22 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    394342430455473520518506504
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    480476455467440445458444401
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    375367359308296314281251230
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    196186180172163171179180181
    2013 2018 - - - - - - -
    186205-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Point de partage des eaux à Meilly-sur-Rouvres.

    Le point de partage des eaux entre Rhône, Loire et Seine est monumentalisé par une pelouse triangulaire avec un massif de verdure en étoile en son centre, et trois rochers placés chacun à une pointe, symbolisant les trois mers (47° 12′ 12″ N, 4° 32′ 54″ E ). Dans la vision de l'écrivain Henri Vincenot, ce point fait du site et plus largement de la Bourgogne ce qu'il appelle « le toit du monde occidental »[1],[16].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Noireau (1755-1821), général des armées de la République et de l'Empire y est né. Décédé à Angers.
    • Jeanne Rozerot (1867-1914), est originaire de Meilly-sur-Rouvres, elle fut la maîtresse, la mère de ses enfants et l'égérie d'Émile Zola.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Charles Berg, « Le point de partage bourguignon » sur une page du Projet Babel consacrée au canal de Bourgogne.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Archives départementales de la Côte d'Or antérieures à 1790 : inventaire sommaire, vol. 1, éd. Darantière, coll. « archives civiles / série B », , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 327, 328.
    10. Pierre Saint Jacob, Les paysans de la Bourgogne du nord au dernier siècle de l'Ancien Régime, vol. 1, Rennes/Dijon/Caen, Association d'histoire des sociétés rurales, coll. « Bibliothèque d'histoire rurale », , 643 p. (ISBN 2-911369-00-9, lire en ligne), p. 365.
    11. Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne : bailliages d'Avallon, d'Arnay-le-Duc, de Saulieu et de Noyers , les bourgs, abbayes, villages du bailliage de la Montagne ; et l'histoire civile, ecclésiastique et littéraire d'Auxerre, vol. 6, Dijon, Causse, , 737 p. (lire en ligne), p. 160.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Henri Vincenot, Ma Bourgogne : Le Toit du monde occidental, La Renaissance du livre, , 245 p. (ISBN 978-2-8046-0260-4), p. 6.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Jacques Denizot, Encyclopédie de la Côte-d'Or. Bourgs et villages du Pays de Pouilly-en-Auxois, édition annotée, commentée et illustrée, éditions Jalon, 2019.

    Liens externes

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