Saint-Julien-de-Coppel

Saint-Julien-de-Coppel est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Julien et Coppel.

Saint-Julien-de-Coppel

Chapelle de Roche.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Billom Communauté
Maire
Mandat
Dominique Vauris
2020-2026
Code postal 63160
Code commune 63368
Démographie
Population
municipale
1 283 hab. (2018 )
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 44″ nord, 3° 18′ 41″ est
Altitude Min. 375 m
Max. 782 m
Superficie 21,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Billom
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Julien-de-Coppel
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Julien-de-Coppel
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-de-Coppel
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Julien-de-Coppel

    Géographie

    Localisation

    Sept communes sont limitrophes de Saint-Julien-de-Coppel[1] :

    Communes limitrophes de Saint-Julien-de-Coppel
    Saint-Georges-sur-Allier Billom
    Busséol Montmorin
    Laps Sallèdes Isserteaux

    Lieux-dits et écarts

    • Contournat : village d'environ 300 habitants ; présence d'une maison de retraite.
    • Plusieurs petits écarts, tels que Coppel ou Roche qui ne comportent que quelques maisons.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Julien-de-Coppel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,8 %), prairies (25,1 %), forêts (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (3,6 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par la route départementale 229 reliant Vic-le-Comte au sud-ouest et Billom au nord-est. La départementale 301 relie Laps à l'ouest et Montmorin à l'est en passant par la mairie et le village de Layras ; la D 310 part du centre-bourg vers le sud en direction de Sallèdes par le lieu-dit Pointilloux ; la D 118 relie du sud-est au nord-ouest Coppel à Contournat et continue au-delà vers Saint-Georges-sur-Allier[1].

    Histoire

    Seigneurie de Contournât : Les milites d'Auzon sont au XIIIe siècle propriétaires de la seigneurie et de son château. Ce sont en fait les premiers seigneurs livrés par la documentation écrite (Étienne d'Auzon). Les vestiges actuels sont ceux d'un château du XVe siècle qui posent ses fondations sur celui d'un précédent édifice vraisemblablement construit avant le XIIIe siècle.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Roche-Coppel[9].

    Durant la Seconde guerre mondiale, la Maison d'enfants de La Tourelle à Saint-Julien-de-Coppel cache des enfants juifs. Parmi eux, le futur sénateur communiste Guy Schmaus[10].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Julien-de-Coppel est membre de la communauté de communes Billom Communauté[11], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Billom. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[11].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Billom pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[11], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Julien-de-Coppel commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[14], pour un mandat de six ans renouvelable[15]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[16]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 57,29 %[17], se répartissant en : treize sièges issus de la liste de Dominique Vauris et deux sièges issus de la liste de Jean Philippe Reussner[17].

    Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Billom Communauté sont issus de la liste de Dominique Vauris[17].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981  ? René Romeuf PS  
    mars 2008 mars 2014 Liliane Avit    
    mars 2014
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au 9 septembre 2020)
    Dominique Vauris[18],[19] DVG Retraité[20]

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 1 283 habitants[Note 3], en augmentation de 6,38 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0402 0522 3312 3832 1762 2972 2042 1922 208
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1642 0601 9391 8651 8241 7581 6531 5371 505
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4321 3131 2801 019979959870772752
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    6726476087078679021 0531 0761 100
    2013 2018 - - - - - - -
    1 2061 283-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    L'église

    Cet édifice gothique (XIVe – XVe siècle) est constitué d'une nef gothique à trois travées, précédée d'un porche surmonté d'une tour carrée à deux étages, et d'un chœur à trois pans.

    La chapelle de Roche

    Ancienne chapelle du château de Roche qui s'élevait sur le promontoire, ce modeste sanctuaire roman (XIe siècle) est remarquable par sa corniche en pierre sous la toiture et les modillons qui la soutiennent.

    Patrimoine naturel

    La commune de Saint-Julien-de-Coppel est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte de Saint-Julien-de-Coppel sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 29 octobre 2016).
    2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. Guy Schmaus signe ainsi un Manifeste des enfants cachés dans lequel il évoque cette situation : « Manifeste des enfants cachés », sur UJFP, (consulté le ).
    11. « Commune de Saint-Julien-de-Coppel (63368) », sur insee.fr (consulté le ).
    12. « CC Billom Communauté (No SIREN : 200067627) », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
    13. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    14. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
    15. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
    16. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    17. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    18. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    20. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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