Busséol

Busséol est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Busséol

Château fort et village de Busséol.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Régis Chomette
2020-2026
Code postal 63270
Code commune 63059
Démographie
Gentilé Busséolais[1]
Population
municipale
216 hab. (2018 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 29″ nord, 3° 15′ 17″ est
Altitude Min. 429 m
Max. 724 m
Superficie 5,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-le-Comte
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Busséol
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Busséol
Géolocalisation sur la carte : France
Busséol
Géolocalisation sur la carte : France
Busséol
Liens
Site web busseol.fr

    Ses habitants sont appelés les Busséolais et les Busséolaises[1].

    Géographie

    Localisation

    Cinq communes sont limitrophes de Busséol[2] :

    Lieux-dits et écarts

    Le bourg est dominé par le château et l'église Saint-André.

    Transports

    La commune est desservie par les routes départementales 4 (reliant Saint-Georges-sur-Allier, lieu-dit de Lignat au nord et Laps au sud), 117 (reliant Mirefleurs à l'ouest et la limite communale Laps / Saint-Julien-de-Coppel, sur la D 229) et 759 (reliant Saint-Georges-sur-Allier, chef-lieu au nord, à Busséol, chef-lieu)[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Busséol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,7 %), prairies (23,8 %), forêts (16,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    La présence humaine à Busséol est attestée depuis l'âge de fer : du mobilier céramique et des dépôts métalliques ont été retrouvés lors de l'exploitation du basalte du puy Saint-André. Haut lieu de l'archéologie auvergnate, occupé depuis le néolithique, le Saint André a fait comme le puy Saint-Romain l'objet de constructions gallo-romaines. Au haut Moyen Âge y fut implanté un prieuré rattaché à l'abbaye de la Chaise-Dieu.

    Les comtes d'Auvergne édifièrent un château à la fin du XIIe siècle ; repris par le pouvoir royal, il permit à Catherine de Médicis et à la reine Margot de porter le titre de « dame de Busséol ». Il reçut la visite de plusieurs grands personnages de l'histoire de France dont Charles IX et Henri de Navarre futur Henri IV. Pendant la Révolution, le conventionnel Couthon né à Orcet donna l'ordre de retirer sa toiture et sa charpente, ouvrant une période de ruine qui ne prendra fin qu'avec la restauration du château dans les dernières décennies du XXe siècle.

    Abandonnant le Saint-André, le village s'est développé au pied du château et autour de l'église paroissiale construite sur la base d'un édifice existant au XIIe siècle. La paroisse de Saint-André fait place à la commune de Busséol (du latin bux, le buis : oc. Bux-0-ialo, espace découvert), s'appellera aussi Saint André de Busseol au XIXe siècle. Usso, Utéo du latin butor, « lieu de rapaces ». (Archives hist.)

    Village paysan et vigneron, Busséol fut doté d'une maison d'école en 1887, détruite avec la mairie par un incendie en 1908,de deux lavoirs en 1906, de l'électricité, du tout-à-l'égout. Au début du XXIe siècle, le territoire communal est en partie connecté à l'internet, avec des zones blanches regrettables.

    En 2016, une résidence d'artiste a permis à Fabienne Cinquin d'illustrer les lieux clefs du village.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Busséol est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. De 2002 à 2016, elle était membre de la communauté de communes Allier Comté Communauté[11].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes.

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015, et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Busséol, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[13] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[14]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice n'a été élue qu'au second tour (aucun résultat n'ayant été communiqué pour le premier tour), qui s'est tenu le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 64,33 %[15].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1808 Hugues-Antoine Jouvet    
    1808 1823 Hugues-Antoine Jouvet (« fils »)    
    1823 1824 Ferdinand de Velléat    
    1824 1826 Jacques-Amable Tixier-Massonnet    
    1826 1852 Antoine-Félix Jouvet    
    1852 1866 François Garraud-Duplanchat    
    1866 1889 François Domat    
    1889 1890 Henry de Châteauneuf    
    1890 1900 Antoine Domat    
    ... ... ... ... ...
    mars 2001   Gilles Mavel    
    mars 2014 juillet 2020 François Tronel[16]    
    juillet 2020 En cours
    (au 6 août 2020)
    Régis Chomette[17]   Agriculteur retraité[18]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

    En 2018, la commune comptait 216 habitants[Note 3], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    396366371375381360361356340
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    367340312282281258272308271
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    237249230163190164149160146
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    121121140164182188189189189
    2013 2018 - - - - - - -
    215216-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château de Busséol.
    • Château de Busséol nommé autrefois château du Montel[23].
    • Église Saint-André, style néo-gothique XIXe siècle. Intérieur peint.
    • Cure rénovée. Tiers-lieu socio-culturel. Ancien presbytère. Donation Jouvet 1862.
    • Patrimoine d'eau. Lavoirs.
    • Patrimoine industriel : compresseur de forage GSM utilisé jusqu'en 1984 au puy Saint-André (basalte), exposé à l'entrée ouest

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Busséol (63270) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    2. Carte de Busséol sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 29 octobre 2016).
    3. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « CC Mond'Arverne Communauté (No SIREN : 200069177) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    11. « CC Allier Comté Communauté (No SIREN : 246301154) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    12. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    13. Article L. 252 du Code électoral.
    14. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
    15. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    16. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    17. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    18. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 24 (édition du Puy-de-Dôme).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. chanoine J. B. Fouilhoux, Fiefs et châteaux forts relevant de la comté d'Auvergne (capitale Vic-le-Comte) (lire en ligne sur Gallica), p. 384
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