Saint-Georges-sur-Allier

Saint-Georges-sur-Allier (en occitan : Sant Jòrdi d'Alèir) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Georges, Saint Georges (homonymie) et Georges.

Saint-Georges-sur-Allier

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Cédric Meynier
2020-2026
Code postal 63800
Code commune 63350
Démographie
Population
municipale
1 256 hab. (2018 )
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 42′ 39″ nord, 3° 14′ 36″ est
Altitude Min. 358 m
Max. 614 m
Superficie 9,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vic-le-Comte
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-sur-Allier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Georges-sur-Allier
Liens
Site web saintgeorgessurallier.fr

    Géographie

    Localisation

    Située non loin de Cournon-d'Auvergne (km) et proche de Clermont-Ferrand (17 km), la commune de Saint-Georges-sur-Allier est relativement proche de l'agglomération urbaine dominante de l'Auvergne. Il n'en reste pas moins que Saint-Georges-sur-Allier est un village rural.

    Ses communes limitrophes sont[1] :

    Voies de communication et transports

    Les villages de Saint-Georges-sur-Allier, Lignat et Ceyssat sont traversés par la route départementale 118, reliant Saint-Julien-de-Coppel à l'est-sud-est à La Roche-Noire à l'ouest. La D 4 traverse le territoire communal du nord au sud par le village de Lignat ; celle-ci relie Chauriat au nord à Busséol et à la D 229 en direction de Vic-le-Comte au sud. À l'est, la D 752 relie la D 212 au village de Ceyssat ; enfin, la D 212 relie, sans traverser aucun de ces trois villages, l'agglomération clermontoise (vers Cournon-d'Auvergne) et Pérignat-sur-Allier à l'ouest, et Billom à l'est[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Georges-sur-Allier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,9 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (3,3 %), prairies (3,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Fromental[9].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Georges-sur-Allier est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10]. De 2000 à 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[11].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[12].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Georges-sur-Allier, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[14], pour un mandat de six ans renouvelable[15]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[16]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 65,58 %, se répartissant en : douze sièges issus de la liste de Cédric Meynier et trois sièges issus de la liste d'Eric Calchera[17].

    Un siège, issu de la liste de Cédric Meynier, est attribué à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté[17].

    Chronologie des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1811 Hugues Jouvet    
    1811 1823 Robert Francon    
    1823 1834 Hugues Dousse    
    1834 1837 Antoine Vallet    
    1837 1843 Pierre-Léon Greliche    
    1843 1849 Martial Mandon    
    1849 1854 Amable Dousse    
    1854 1866 Martial Mandon    
    1866 1876 Norbert Mandon    
    1876 1882 Michel Chabry    
    1882 1888 Antoine Ducher-Domas    
    1888 1892 Michel Chabry-Escot    
    1892 1896 Michel Chabry    
    1896 1900 Annet Bournet    
    Gabriel Robinet ... ...
    Georges Robinet    

    (démission[18])
    Georges Boiry SE  
    [19] Pierre Dumont SE  

    (démission)
    Jean-François Demère[20]   6e vice-président de Gergovie Val d'Allier Communauté chargé du développement durable (2014-2016)[21]
    [22]
    (réélu en 2020)
    En cours
    (au )
    Cédric Meynier[23] SE Directeur territorial GRDF Puy-de-Dôme[23]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2018, la commune comptait 1 256 habitants[Note 3], en augmentation de 3,63 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8858409061 0441 095982931946908
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    905846860810833806822836832
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    772680626542532518509461447
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    4354495056019499971 1101 1261 142
    2013 2018 - - - - - - -
    1 2121 256-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église de Saint-Georges-sur-Allier.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Géoportail (consulté le 9 novembre 2018).
    2. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « CC Mond'Arverne Communauté (No SIREN : 200069177) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    11. « CC Gergovie Val d'Allier Communauté (No SIREN : 246300933) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
    12. « Commune de Saint-Georges-sur-Allier (63350) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
    14. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
    15. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
    16. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    17. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    18. « Le maire démissionne », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
    19. « Pierre Dumont succède à Georges Boiry », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
    21. « Les instances communautaires », Communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté (consulté le ).
    22. « Georges (sic) Meynier est élu maire », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
    23. « Liste des Maires du Puy de Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. R. Goguey, « De la Loire au Rhin, sanctuaires et lieux de cultes », Archéologia, no 482, , p. 38.
    28. Pierre Thomas, « Deux geysers du Massif Central : la « Source Intermittente » de Vals-les-Bains et la « Gargouillère » de Lignat », sur planet-terre.ens-lyon.fr, (consulté le ).
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