Saint-Hilaire-de-Loulay

Saint-Hilaire-de-Loulay est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire. Petite ville, Saint-Hilaire-de-Loulay était peuplée de 4533 habitants en 2016. Elle fait partie depuis 2019 de la commune de Montaigu-Vendée.

Saint-Hilaire-de-Loulay

Une rue du bourg, début 1900.

Blason
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement La Roche-sur-Yon
Intercommunalité Terres-de-Montaigu, communauté de communes Montaigu-Rocheservière
Statut Commune déléguée
Maire délégué Daniel Rousseau
2020-2026
Code postal 85600
Code commune 85224
Démographie
Gentilé Loulaysiens
Population 4 533 hab. (2016 )
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 07″ nord, 1° 19′ 54″ ouest
Altitude 49 m
Min. 18 m
Max. 72 m
Superficie 41,12 km2
Élections
Départementales Montaigu
Historique
Date de fondation
Date de fusion
Date de dissolution
Commune(s) d'intégration Montaigu-Vendée
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Saint-Hilaire-de-Loulay
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Saint-Hilaire-de-Loulay
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Saint-Hilaire-de-Loulay

    Forte de son occupation passée par de grands propriétaires terriens, la commune est aussi surnommée Saint-Hilaire-les-Sept-Châteaux. Son paysage est typique du Bocage vendéen. Ses habitants sont les Loulaysiens et les Loulaysiennes.

    Géographie

    Le territoire municipal de Saint-Hilaire-de-Loulay s’étend sur 4 112 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 49 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 18 et 72 mètres[1],[2].

    La commune de Saint-Hilaire-de-Loulay est située au nord du département de la Vendée et est limitrophe de la Loire-Atlantique. elle est située à une trentaine de kilomètres de Nantes et à une quarantaine de kilomètres de sa préfecture de département La Roche-sur-Yon.

    Hydrographie

    Rivière la Maine.

    La commune de Saint-Hilaire-de-Loulay est traversée du sud au nord par la Maine, une rivière qui se jette, une vingtaine de kilomètres plus loin, dans la Sèvre nantaise (affluent de la Loire)[3].

    Ce cours d'eau est alimenté par de nombreux petits ruisseaux sur le territoire de la commune :

    • le Blaison se situe sur la limite ouest de la commune[4].
    • le Riaillé au sud, délimite la frontière entre Montaigu et Saint-Hilaire.
    • le Loulay prend sa source dans l'actuelle agglomération et rejoint la Maine un kilomètre plus loin.
    • l'Osée quant à lui ne rejoint la Maine qu'à Remouillé[5].

    Géologie et relief

    C'est un paysage bocager qui domine le territoire. Le sol de la commune est principalement formé de granit. On trouve aussi des limons éoliens ainsi que des formations argilo-sableuses coiffant le granit sous-jacent. Le sud-ouest du territoire présente un affleurement d’orthogneiss. L'orographie de la commune est constituée de petites collines. L’altitude de celles-ci ne dépasse que rarement les 60 mètres [6].

    Climatologie

    Saint-Hilaire-de-Loulay est soumise à un climat de type océanique[7]. Les données concernant le climat de Saint-Hilaire-de-Loulay qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[8], ce qui correspond à la position de l'Aéroport Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, distant de 30 kilomètres.

    Climatologie de Saint-Hilaire-de-Loulay d'après la station de Bouguenais sur la période 1961-1990 :
    Températures moyennes
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4 5,9 9 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3 7,7
    Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24 21,8 17,3 12 9 16,1
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[8]
    Ensoleillement, humidité, précipitations
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956
    Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5
    Nombre de jours avec précipitations 12,8 11 11,1 8,9 11 7,7 6,7 7 8,4 10,4 11,1 11,5 117,6
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 6,1 4,8 4,9 3,6 4,5 2,9 2,7 3,1 3,9 5 6,2 6,1 53,7
    Humidité relative (%) 88 84 80 77 78 76 75 76 80 86 88 89 81
    Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[8]

    Accès et transports

    La commune est traversée par la route départementale 137 du nord-est au sud-est entre Remouillé et Montaigu. Celle-ci relie Nantes à la Rochelle. Une déviation, la route départementale 1763, permettant le contournement des centres de Montaigu et de Saint-Hilaire-de-Loulay. On peut aussi noter les routes départementales 54, 77 et 93 permettent de relier les autres communes limitrophes de Saint-Hilaire-de-Loulay[6].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Hilaire-de-Loulay a pour origine l'Ollarium (lieu humide, champs de pots et urnes funéraires), devenu Lolayo puis Delolayo au XVIe siècle[9].

    Saint-Hilaire est le nom d’un saint chrétien, évêque de Poitiers au IVe siècle et docteur de l'Église. L'origine du nom d’Hilaire vient du latin hilaris qui signifie gai, joyeux, de bonne humeur qui a donné le mot français hilare [10].

    Histoire

    Les origines

    Les marches Bretagne-Poitou.

    On admet la présence de l'homme à Saint-Hilaire-de-Loulay pendant la période du Néolithique grâce aux menhirs de la Grande Bernerie et de la Buhonnière[6]. Pendant l'Antiquité, la région est habitée par les Ambilatres un peuple gaulois selon l'archéologue José Gomez de Soto[11]. Plus tard, César aurait rattaché ce territoire au pays Pictons dans l'Aquitaine seconde[12],[13].

    Pendant l'Antiquité, le territoire est traversé par la voie gallo-romaine reliant Nantes à Saintes[6].

    Au Moyen Âge, la paroisse accueille de nombreuses seigneuries, en témoignent les sept châteaux sur le territoire. Jusqu'à la Révolution française, la paroisse de Saint-Hilaire-de-Loulay est une paroisse poitevine faisant partie des Marches avantagères du Poitou sur la Bretagne. La paroisse bénéficie alors d’un statut particulier, elle est notamment exemptée de taxes sur les marchandises[9]

    Révolution et époque contemporaine

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    Pendant la Révolution française, des prêtres réfractaires se réfugient dans un vieux chêne près du château de la Grande Bernerie[6].

    Plus tard, la commune est encore le théâtre de soulèvements royalistes destinés à faire reconnaître la légitimité du futur Comte de Chambord au trône de France. Le 15 mai 1832 la duchesse de Berry, après un premier échec à Marseille le 30 avril, tente de soulever à nouveau la « Vendée militaire » et arrive au château de la Preuille (alors propriété du Comte de Nacquart). Elle y rencontre, pour ce projet, une douzaine de chefs vendéens. De violents combats sporadiques éclatent dans les communes environnantes pendant quelques jours. Cette brève (du 15 au 31 mai) insurrection royaliste de 1832 sera un échec. La duchesse de Berry réfugiée à Nantes le 9 juin y sera arrêtée le 7 novembre, emprisonnée à Blaye quelques mois, puis définitivement exilée[14].

    L´église de la commune est une des plus caractéristiques du milieu du XIXe siècle. On y trouve l'unique reproduction au monde du tableau Le saint Grégoire dont l'original se trouve au Vatican.

    Le , la commune fusionne avec Boufféré, La Guyonnière, Montaigu et Saint-Georges-de-Montaigu pour former la commune nouvelle de Montaigu-Vendée dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [15].

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules à la crosse épiscopale d'or, à la mitre d'argent brochant sur le tout, au chef d'hermine chargé de trois tours, donjonnées chacune de trois tourelles d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1815 1830 Louis-Augustin de Goyon    
    1830 1832 Louis-Armand Dugast    
    1832 1835 Augustin Bossard    
    1835 1844 Pierre-Paul Chauveau    
    1844 1848 Louis-Armand Dugast    
    1848 1852 Dominique de Nacquard    
    1852 1862 Louis-Armand Dugast    
    1862 1865 Augustin Pairaudeau    
    1865 1879 Auguste de Cornulier de La Lande Monarchiste Sénateur de la Vendée (1876 → 1886)
    Conseiller général du canton de Montaigu (1871 → 1886)
    1879 1881 Alfred Lefeuvre    
    1881 1886
    (décès)
    Auguste de Cornulier de La Lande Monarchiste Sénateur de la Vendée (1876 → 1886)
    Conseiller général du canton de Montaigu (1871 → 1886)
    1886 1889 Alfred Lefeuvre    
    1889 1906 Louis de Cornulier de La Lande Conservateur Conseiller général du canton de Montaigu (1886 → 1919)
    1906 1908 Roger de Villebois-Mareuil    
    1908 1919
    (décès)
    Louis de Cornulier de La Lande Conservateur Conseiller général du canton de Montaigu (1886 → 1919)
    1919 1935 Paul de Lorgeril    
    1935 Henri de Lorgeril    
    André Pichaud[16] DVD Vice-président du district de Montaigu[17] [Quand ?]
    Chevalier de l'Ordre national du Mérite, chevalier des Palmes académiques
    Réélu en 1977, 1983, 1989 et 1995
    [18] Danièle Liaigre DVD Responsable de formation
    Maire honoraire[19]
    Réélue en 2008[20]
    Daniel Rousseau[21] DVD Chef d'entreprise
    9e vice-président de Terres-de-Montaigu (2017 → 2020)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    En cours Daniel Rousseau DVD Chef d'entreprise retraité
    12e vice-président de Terres-de-Montaigu (2020 → )

    Jumelages

    Au 1er janvier 2011, Saint-Hilaire-de-Loulay n'est jumelée avec aucune ville[22].

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2016, la commune comptait 4 533 habitants[Note 1], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2011 (Vendée : +3,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    8121 5201 8461 8451 7462 0802 0902 1642 154
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 1232 1062 1622 1952 2202 3802 3012 2072 061
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 0511 9291 7591 7441 6921 6721 6831 7301 775
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 -
    1 9232 0792 6053 2383 5693 9344 3054 533-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 11,5 %) ;
    • 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 16 %).
    Pyramide des âges à Saint-Hilaire-de-Loulay en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    3,3 
    75 à 89 ans
    5,8 
    7,9 
    60 à 74 ans
    9,4 
    23,0 
    45 à 59 ans
    20,9 
    23,1 
    30 à 44 ans
    23,2 
    20,7 
    15 à 29 ans
    18,3 
    21,7 
    0 à 14 ans
    21,6 
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4 
    90 ans ou +
    1,2 
    7,3 
    75 à 89 ans
    10,6 
    14,9 
    60 à 74 ans
    15,7 
    20,9 
    45 à 59 ans
    20,2 
    20,4 
    30 à 44 ans
    19,3 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,5 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,4 

    Économie et industrie

    L'agriculture tient une place importante dans l'économie de la commune, 14 % du territoire de la commune y est dédié. L’élevage de bovins est la principale activité et celle de l'élevage porcin s'y développe. En 2003, la commune recense 53 sièges d’exploitation[6]. Les vignerons de la commune sont aussi autorisés à produire du muscadet AOC sans dénomination locale[29].

    Parmi les entreprises industrielles, on peut citer :

    • VMI Mixing, fabrication de pétrins, mixeurs et batteurs pour les boulangeries, et l'industrie pharmaceutique (entreprise créée en 1945 sous le nom de Hervouet-Pauvert, puis Vendée Mécanique à Montaigu, déménage en 2017 à Saint-Hilaire)[30];
    • Oratech (6M € CA, 58 p.), outillages de grande dimension (groupe Europe Technologies)[31].

    En 2003, ce sont 69 entreprises artisanales qui employaient 258 salariés. La commune dispose de quatre zones d'activité[6] :

    • La zone d’activités de l’Espérance de 6 ha ;
    • La zone d’activités intercommunale des Landes de Roussais, d'une superficie de 7,3 ha. Cette zone accueille notamment l'usine et siège social de l'entreprise de mobilier de bureau Haworth, la plus grande entreprise de la commune.
    • La zone d’activités de la Marionnière, 3,5 ha ;
    • La zone artisanale des Touches 7,4 ha.

    Vie Locale

    Commerces, services et infrastructures

    La commune dispose d'un supermarché, et plusieurs petits commerces de proximité. On peut noter la présence d'une agence postale.

    La commune dispose d'une bibliothèque, d'une maison de jeunes, et de deux salles communales nommées Yprésis et la salle du Cercle. Pour la pratique du sport, la commune a un complexe sportif constitué de deux terrains de football, deux terrains de tennis et trois salles omnisports.

    Enseignement

    L'école du Chemin-Neuf en juillet 2012.

    Saint-Hilaire-de-Loulay dépend de l'académie de Nantes. Pour l'enseignement élémentaire, la commune dispose d’un groupe scolaire public appelée Les Petits-Cailloux et d'une école privée appelée Sainte-Marie.

    L'école privée était à l'origine composée d'une école maternelle appelée Saint-Gildas et d'une école primaire appelée Sainte-Marie. L'école publique était celle du Chemin-Neuf. Les deux écoles privées ont été rattachées à la rentrée 2006 afin de séparer les maternelles et les CP des CE1-CM2 de l'école publique, qui ont été installés dans l'ancienne école Saint-Gildas. Le groupe scolaire se nommait les Tilleuls. Les deux écoles publiques se sont enfin regroupées à la rentrée 2015 pour former l'école les Petits Cailloux[32],[33].

    Inauguré à la rentrée 2017, le collège Michel-Ragon, un établissement public, accueille des élèves de la région de Montaigu[34].

    Santé

    La population bénéficie également des services d’un chirurgien-dentiste, de deux médecins généralistes, de deux infirmières et d’un pharmacien. Aussi, on trouve le foyer Soleil qui accueille les personnes âgées[6].

    Environnement

    La collecte des déchets est gérée par le syndicat mixte de Montaigu - Rocheservière du Pays de Maine. Les déchets ménagers sont ramassés tous les quinze jours en agglomération. La déchèterie la plus proche de Saint-Hilaire-de-Loulay se situe à Boufféré[6].

    Saint-Hilaire-de-Loulay a obtenu deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).

    Lieux et monuments

    Il y a sept petits châteaux privés, témoignages des seigneuries autrefois présentes sur le territoire de la commune. Parmi ceux-ci, on peut citer le château de la Preuille, la Mussetière, le château de la Lande et le château de Bois-Corbeau, le château de la Peinerie, la Grande Bernerie.

    Le pont de Sénard[35] enjambant la Maine, est construit en pierre et daterait du Moyen Âge classique. Une légende locale raconte qu'à la suite de difficultés pour finir l'édifice, l’entrepreneur passa un marché avec le diable en échange de l'âme du premier passant. Pris de remords, la Sainte Vierge envoya un âne sur le pont. En représailles, le diable jura que le pont ne serait jamais fini. Ainsi il manque toujours quelques pierres à ce pont[36].

    Côté nature, on peut citer l'étang du Pré Gestin, les espaces de loisirs de la Vergnaie et de l'Ecornerie.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. « Commune 24675 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    2. « Saint-Hilaire-de-Loulay », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    3. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : rivière la maine (M74-030-) » (consulté le )
    4. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau du blaison (M744610A) » (consulté le Date invalide (1 mars janvier 2011))
    5. Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, « Cours d'eau : ruisseau de l'osée (M745420A) » (consulté le )
    6. Commune de Saint-Hilaire-de-Loulay, « Plan Local d'Urbanisme », (consulté le )
    7. « Carte France - Climat », sur CartesFrance.fr (consulté le )
    8. « Normale et records - Nantes, Loire-Atlantique (44), 26 m - 1961-1990 », sur site infoclimat, (consulté le )
    9. Historique, sur le site de la mairie, consulté le 1er mars 2011.
    10. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p.160-161 (ISBN 2844783384)
    11. José Gomez de Soto, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, , 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 90
    12. P.R. Giot, J. Briard, L. Pape, Protohistoire de la Bretagne, Ouest-France Université, 1995, p. 370
    13. Louis Pape, La Bretagne romaine, Ouest-France Université, 1995, p. 16
    14. Alain JUNO, « La nuit des Pancaliers », sur http://www.abbatiale-et-decouvertes.fr,
    15. « Arrêté préfectoral no 17-DRCTAJ-2-129 portant création de la commune nouvelle “Montaigu-Vendée” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, no 25, (lire en ligne [PDF])
    16. « André Pichaud, ancien maire de Saint-Hilaire-de-Loulay, est décédé », Ouest-France, (lire en ligne)
    17. Bulletin du district de Montaigu, n°4, décembre 1972.
    18. « Danièle Liaigre, nouveau maire élu samedi matin », Ouest-France, (lire en ligne)
    19. « Danièle Liaigre devient maire honoraire de Saint-Hilaire », Ouest-France, (lire en ligne)
    20. [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
    21. « Daniel Rousseau est élu maire pour la première fois », Ouest-France, (lire en ligne)
    22. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Ministère des affaires étrangères (consulté le )
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    27. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    28. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le )
    29. Décret no 2008-1140 du 3 novembre 2008 relatif aux appellations d’origine contrôlées sur www.legifrance.gouv.fr consulté le 1er mars 2011.
    30. https://www.vmimixing.com/fr/vmi/historique-vmi/
    31. https://www.lesechos.fr/pme-regions/pays-de-la-loire/cinq-entreprises-vendeennes-beneficiaires-du-fonds-de-modernisation-automobile-et-aeronautique-1274965
    32. Les Clefs du Net, « Ecoles - Enfance et jeunesse - Saint Hilaire de Loulay », sur www.sainthilairedeloulay.fr (consulté le )
    33. « école les petits cailloux - St Hilaire de Loulay - Notre école », sur eppu-petitscailloux-loulay-85.ac-nantes.fr (consulté le )
    34. « Le collège Michel-Ragon inauguré », Ouest-France, .
    35. Notice no PA00110247, base Mérimée, ministère français de la Culture
    36. Le Pont Sénard, Saint Hilaire de Loulay, sur le site autourdupuydufou.com, consulté le 5 mars 2011.
    37. « Lettre mensuelle (biographie de l'Abbé René Giraudet) », sur clairval.com, (consulté le )
    38. Michel Droit, De Lattre, maréchal de France, Pierre Horay, éditions de Flore, 1952, p.24


    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Benoît Carteron, Châtelains et paysans de Saint-Hilaire : transmission des terres et organisation sociale dans le Bocage vendéen, 1840-1995, thèse, Université de Paris X, 1999, 2 tomes, 724 p.
    • Collectif, Patrimoine des communes de la Vendée, t. 1, Flohic Éditions, 1999, p. 538-540.

    Articles connexes

    Lien externe

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